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Riley Sullivan | Summertime sadness | Terminé
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Lun 20 Juil - 22:49

Les Autres



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DERRIÈRE L'ECRAN




Riley Sullivan
ft. Ruby Rose


AGE: 29 ans
NATIONALITÉ: Américaine avec une bonne dose de fougue Irlandaise.
ORIENTATION SEXUELLE / SITUATION FAMILIALE: Bisexuelle parfaitement assumée. / Autrefois fiancée à une femme qui a fini par se faire la malle.
GROUPE: Les Autres. Où trouver véritablement sa place à présent ?
ARMES DE PRÉDILECTION: Machette
MÉTIER: Spécialiste en Informatique dans l'unité Foxtrot / Militaire
La force : 20/25
L'intelligence: 20/25
L'agilité: 18/25
La ruse: 12/25


CARACTERE:

Autant vous mettre sur la voie tout de suite. J'aime dire que je suis une femme compliquée, mais facile à vivre. En effet, j'ai cette tendance à me montrer presque lunatique. L'humeur changeante au gré de la situation. Bouillante de passion, je m'emporte parfois bien facilement même si j'ai appris à canaliser cet emportement. J'agis au gré de ce qui se présente à moi. J'aime jouer avec le chaud et le froid, mon côté irlandais me poussant aux extrémités parce que cela rend la vie plus pimentée. J'ai vite abandonné les rêves rose bonbon pour me plonger dans la réalité de la vie. Je crois que j'ai plus facilement découvert ce qu'il y a de mauvais dans le monde pour pleinement prendre conscience de ce qui doit être fait ou non. Je ne peux pas dire que je sois particulièrement baigné dans la justice la plus pure, mais je sais tirer parti de ce qui est bon pour moi. Ce n'est pas de l'ambition que je recherche, mais plutôt de l'opportunisme. C'est ainsi que j'ai grandi. Voir ce qui peut me servir et l'utilisant à bon escient et avec une certaine parcimonie.

Je ne suis pas une mauvaise fille. Enfin pas totalement, parce que j'ai mon lot de conneries derrière moi et sans doute encore une bonne pelletée devant moi. Mais je ne suis pas le genre à me laisser faire. J'ai ce côté bouillonnant qui me pousse à rendre les coups et non à tendre la joue. Ceci dit, ce qui peut être amusant et déstabilisant, c'est que mon calme apparent ne laisse jamais présager ce qui se passe dans ma tête. Croyez-moi, quand on me connaît, mon grand calme et mes longs silences sont de très mauvais signes. Bien sûr, il faut me pousser à bout dans ce cas-là, parce que je préfère répondre par l'ironie en général. Je ne perds pas mon temps avec certaines personnes. Le fait est, que je sais si bien observer mon monde que j'arrive aisément à deviner les autres et que j'évite les personnes qui ne m'intéressent pas ou bien me feront prendre une voie à emmerde. Je préfère la créer moi-même et y marcher seule que d'entraîner quelqu'un. Mieux vaut que je sois punie moi plutôt qu'une tiers personne. Certains diront que c'est mon instinct de protection qui ressort, même si on le voit si rarement. Tout ça pour dire que si une personne ne passe pas physiquement, y a rien à faire, je ne l'aimerais pas. Chez moi, il y a trois catégories de personnes qui existent. Ceux que j'aime. Les neutres. Et ceux que je n'aime pas. Je dois avouer qu'il y en a un paquet que je ne porte pas dans mon cœur. Et oui, que voulez-vous, on n'est pas dans le monde des Bisounours et je ne suis pas Toubisou. Vous ne connaissez pas ? Bin faites des recherches !

Fonceuse ou tête brûlée, c'est-à-voir, je ne lâche jamais rien. Même si le projet me paraît irréalisable, je suis obligée d'aller jusqu'au bout de ce que j'ai entrepris. Une question de fierté et d'ego presque démesuré. Je ne supporte pas quand on baisse les bras sans rien faire. J'aime à penser qu'il y a une solution à chaque chose et ce même, s'il faut se salir les mains. D'ailleurs, je ne suis pas qu'irlandaise pour le côté entêté, mais fille d'un putain de biker hors-la-loi appartenant à un gang de motards. Je suppose que l'attrait de l'illégalité coule dans mes veines. Et puis, je n'ai vécu que là-dedans, dans la conscience que c'est plus facile de réussir du mauvais côté du ruban. Je le pense toujours, mais ma conscience a été nourrie de plus d'humanité grâce à des personnes qui en valaient la peine.

Il m'arrive parfois d'être trop sérieuse. Surtout quand la situation l'exige, mais l'instant d'après la fêtarde en moi gronde et on me voit boire jusqu'à plus soif et fumer une bonne clope ou un bon cigarillo vanille. D'ailleurs, c'est dur de m'enivrer encore un héritage de mon enfoiré de père.

On pourrait croire aussi que je souris rarement ou quand je le fais, c'est pour me moquer. Mais non ! Enfin, oui, j'aime taquiner mon monde ou être virulente, mais je sais sourire contrairement à ce que l'on pense. C'est juste que j'ai dû mal à être émotive, sensible ou sourire facilement au premier venu. Un sourire équivaut à une mise en confiance et je suis de la classe de la méfiance/prudence constante. Alors oui, quand la méfiance est avérée, ne comptez pas trop à des mots gentils. Je sais blesser et être venimeuse. Je n'y peux rien, c'est ainsi. J'aime poser la couleur et montrer qu'il ne vaut mieux pas me chercher des noises. Je suis à l'image de mon physique rude et féminine. Brute et sensuelle. Bien sûr, mes mots font mal, mais mes poings savent aussi très bien faire naître la douleur. J'ai de l'expérience à ce niveau d'ailleurs. Je ne suis pas une victime, je ne l'ai jamais été et je ne veux pas l'être. Je choisis la situation et j'accepte son déroulement, mais pas sans me battre. Si j'avais été un personnage de fiction, je choisirais sans aucun doute la valkyrie ou l'amazone. Des femmes fortes, indépendantes et qui n'ont besoin de rien ni personne pour s'imposer. Enfin si, la vie m'a démontré que l'on a toujours besoin de quelqu'un, et même si cela m'est difficile de l'admettre parfois, j'accepte la main tendue, mais pas sans rechigner. Ceci dit, je n'ai pas eu à regretter ma faiblesse d'écouter mon instinct la dernière fois que j'ai pris la main que l'on me tendait. J'y ai même trouvé de l'équilibre et une famille.

Dans tout ce bazzare si je dois choisir le défaut ultime de ma personnalité, c'est la RANCUNE. Oh putain oui. Je suis d'une immense rancune. Je ne pardonne pas et je n'oublie pas. Faite ce que vous voulez, mais la relation instaurée risque d'en pâtir sérieusement. Et croyez-moi, il faut s'accrocher pour changer l'avis d'une Irlandaise.

Les événements récents m'ont enseigné à ne montrer ni sensibilité, ni empathie, ni émotivité. C'est dur à dire et à comprendre, mais ce monde ne permet plus de se montrer sensible. C'est un préjudice qui nous mène inexorablement à la fin de notre existence. Et aussi foireuse est cette putain de vie, je l'aime et je compte bien mourir le cul ridé à faire un doigt d'honneur à la Faucheuse. Je n'ai pas peur des hommes et des zombies. Ce qui me fait peur, c'est de perdre espoir en un lendemain meilleur. Je crois que ma vie m'a forgé pour supporter ce qui se présente à nous désormais. Comme une lame qu'un grand maître forgeron à longuement travaillé pour trancher sans s'émousser ou rouiller. Croyez-moi, le terme qui me définit le mieux, c'est BATTANTE ! Je suis une dominante en général autant dans le professionnel que le privé. Quoi que je n'ai pas trouvé encore quelqu'un d'assez bien ni en qui j'ai suffisamment confiance pour passer au statut de soumise. C'est peut-être pour ça que je ne me suis jamais vraiment posée.



Histoire

C'est dans un bar de Harlem que j'ai vu le jour. Un bar tenue par des Hell's Angel. Ma mère était en vérité la régulière d'un membre plus ou moins haut placé du groupe. C'est durant un été particulièrement chaud que j'ai pointé le bout de mon nez étant donné qu'il était trop tard pour m'emmener à l'hôpital. Les gangs de bikers sont très famille, mais ce sont des êtres qui se lassent et s'envolent rapidement. Ils sont comme l'air que l'on respire, on ne peut pas les attraper, ces derniers nous échappant inlassablement. En tant que régulière, ma mère avait une place plutôt particulière. Des droits, mais aussi des devoirs. Cependant, j'ignore ce qu'il s'est passé exactement pour que mon géniteur se contente d'une petite tape sur ma tête avant de partir et de choisir une autre pétasse pour combler sa vie. Ma mère ne m'a jamais rien dit, mais elle n'a pas connu quelqu'un d'autre que mon père. J'avais 7 ans et ma vie changeait se brisant doucement. Elle n'a été que composé de ma mère et moi. Un duo d'amazone qui allait de l'avant malgré les difficultés.

Ma mère était une actrice de film pornographique, mais elle se faisait un devoir de prendre soin de moi. Actrice un jour et d'un autre côté, une serveuse dans un drive-in (restaurant). Elle n'a jamais eu un jour de congé ou si peu. Elle voulait que je ne manque de rien même si elle passait son temps à tirer la ceinture. J'ai plus connu des plats de pâtes que des grand repas comme dans certaines familles. Je dois dire que ce genre de vie est autant difficile qu'utile. Après tout, quand on ne connaît pas la facilité, on arrive mieux à gérer la vie et à se contenter de peu, d'être heureux avec ce que l'on a. On dit souvent que les actrices se droguent et boivent. Le défaut de ma mère, c'est qu'elle buvait un peu, mais pas à tomber au sol, mais elle n'a jamais touché à la drogue. Sans doute parce que son connard de père en était adepte et qu'il en est mort. J'avais une famille que l'état qualifie de dysfonctionnel. Et cela n'allait pas en s'arrangeant. À 11 ans, on a diagnostiqué un début de cancer à ma mère. On lui a dit qu'en suivant un traitement, elle pourrait espérer une rémission. C'était le début. Ma mère a travaillé durement pour faire ces soins ne souhaitant pas lâcher la vie ni moi comme ça, sans se battre. C'est cet exemple qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Ca et l'héritage du sang, c'est certain. Il y a eu rémission, mais à 16 ans, le mal est revenu. Trop rapidement. Trop vite pour que maman profite de sa seconde chance. Cette maladie, si soudaine fut bien plus vorace que la fois précédente.

Ma mère a été trop faible pour travailler, alors, j'ai pris sa place. J'ai arrêté mes études et j'ai pris sa place comme serveuse. J'ai accepté les heures supplémentaires autant que je le pouvais. Si je ne travaillais pas, je restais chez moi à prendre soin de ma mère et à traîner sur Internet. C'est là que j'ai appris à me servir de l'informatique. On dit qu'il n'y a rien de mieux que la pratique et je peux affirmer que c'est vrai. Au début, ce sont des créations de codes qui m'ont intéressé. Rapidement, j'ai été fasciné par le piratage informatique et de ce que je pouvais en tirer. Les périodes d'examen étaient assez sensibles pour les jeunes donc j'ai pris cette opportunité. J'ai piraté les sujets qui tomberaient durant les grands examens pour les vendre mettant cet argent pour les soins et les médicaments de ma mère. Je ne pensais qu'à elle et à cette maladie qui la rendait si mal, si faible devenant plus que l'ombre d'elle-même. Je ne savais plus quoi faire. Être serveuse ne suffisait pas. Être hackeuse non plus. Vendre mes cheveux ne m'a pas permis d'avoir autant d'argent que je le voudrais. Alors, ayant 18 ans, j'ai décidé de vendre ma virginité au plus offrant. J'aurais aimé à ne jamais prendre cette décision, mais je ne voyais plus de solutions. Ma mère allait de plus en plus mal et elle avait besoin de suivre ce traitement. Alors, j'ai agi en toute connaissance de cause même si, ce n'était pas comme ça que j'imaginais les choses.

Je m'imaginais surtout travailler, reprendre mes études dans des cours du soir et plus que tout, une totale rémission de ma mère. C'est ce qui me permettait de tenir, cette illusion que j'espérais voir se réaliser. Mais j'étais au plus bas. L'autre alternative serait de devenir actrice comme ma mère et on me l'avait proposé, mais je m'y suis refusée. Ce n'est pas ce qu'elle voulait et je l'aurais déçu à coup sûr. J'ai tenté aussi, avant de décider de vendre ma virginité, de reprendre contact avec mon géniteur. Après tout, avec toute cette merde qu'il fait, il peut bien avoir du fric. Mais je n'ai jamais pu le trouver, que cela soit par mes recherches internet ou encore parmi les Hell's Angel même. Je suppose qu'il a dû tirer un trait sur ma mère et moi. J'ai pas cherché plus loin alors, j'ai fait ce qui devait être fait. Ma mère souffrait bien trop et moi, je voulais la soulager et payer tous ces examens et traitements. Je ne pensais pas en venir à la prostitution un jour, mais pour ma mère, j'étais capable de tout. Elle s'est toujours sacrifiée pour moi, se retirant de la nourriture de l'assiette pour me l'a donner. M'offrir des cadeaux pour mon anniversaire, Noël et à d'autres moments. Malgré son métier et ces choix de vie, elle a été une très bonne mère. Je n'ai jamais eu à me plaindre d'elle ni même à ressentir de la honte pour son choix de carrière étant donné qu'elle le faisait pour nous. Si je devais refaire quelque chose, je prendrais les mêmes décisions.

Je suis donc allé retrouver mon rendez-vous. Un homme d'une quarantaine d'années plutôt bien conservé. Père de famille et membre plus ou moins influent de la société. Il fallait que ça tombe sur moi, mais étant donné qu'il a été plutôt sympas malgré sa rudesse, j'ai toujours gardé le secret de qui je suis allée voir ce soir-là, même quand je me suis faites arrêter par ce flic. Bruce Smith. Disons qu'au lieu de me ramener au commissariat, il m'a payé un repas dans un fast-food. Méfiante, j'ai à peine touché ce qu'il m'a offert alors qu'il jouait les paternels. J'ai donné la note et ça l'a fait sourire. Depuis ce jour, il n'a eu de cesse de veiller sur moi et de prendre de mes nouvelles jusqu'à ce qu'il découvre toute la vérité de la bouche de ma mère pendant que je travaillais au restaurant. Ma mère n'était plus cette femme capable de foutre un policier à la porte. Elle était devenue faible respirant avec difficulté. Son corps entier se battait contre la maladie à tel point que cela l'avait vieilli. Bruce a été touché par mon histoire et a compris le pourquoi de tout ça. Ce n'était pas pour la drogue que j'avais vendu mon corps, mais pour apporter les soins à ma mère. De l'argent qui ne suffisait pas et j'ai commis une nouvelle erreur. Pirater des réseaux universitaires, ce n'était pas grand chose, mais une banque, c'est une autre histoire. J'ai tout fait pour que cela reste anonyme, mais ma mère s'est emportée. Elle a su ce que j'ai fait et j'ai décidé de me rendre moi-même à la police après avoir appelé Bruce à qui j'ai tout raconté en premier.

L'interrogatoire ne fut pas très long. J'ai vite fait une déclaration sur l'honneur et plaidé coupable devant la cour qui me jugea. 3 ans de prison. C'était peu après ce que j'ai fait. Les piratages et la prostitution. Je n'ai rien caché de mon histoire et je pense que j'ai eu des circonstances atténuantes en plus du témoignage de Bruce. Même ma mère, qui était si faible, s'est déplacée au tribunal. J'ai eu le droit de l'étreindre encore une fois avant de me laisser embarquer dans une prison pour femme.

Croyez-moi, le milieu carcéral féminin est aussi dur et violent que celui des hommes, mais j'ai su m'imposer même si on m'a fait comprendre que j'avais des coups de pistons derrière moi et pas que du bon côté de la loi. J'ai compris que mon géniteur et son gang de bikers me protégeait. Mais honnêtement, je m'en foutais royalement. En prison, j'ai repris ma vie en main. J'ai recommençais mes études obtenant mon diplôme avec la meilleure des mentions allant même jusqu'à découvrir par des tests psychologiques que je suis dotée d'une mémoire eidétique. Je me suis dit alors qu'avec une personnalité différente, j'aurais pu être un cauchemar pour beaucoup. J'ai également aidé d'autres détenus à obtenir leur diplôme, étudiant les lois pour les aider à formuler au mieux des courriers pour une nouvelle étude sur les enquêtes les concernant. J'ai même été une professionnelle de catch en prison participant à des compétitions que j'ai toujours mené à la victoire. Ce sport m'a permis d'évacuer toute cette colère et cette tristesse que je contenais en moi. Malgré tout ça, je n'ai jamais été seule. Bruce et sa famille étaient présents pour moi et surtout pour ma mère. Ce flic, qui m'a trouvé un jour, a pris ma mère sous son aile et lui a payé tous les soins. Elle est devenue la mamie des filles de ce couple. Je crois que cela a permis à ma mère de mieux vivre ces derniers instants. Non seulement ça, mais Zayna et Bruce m'ont choisi pour être la marraine de leur fille Polly. J'ai même eu le droit à une autorisation spéciale pour participer au baptême. J'ai eu le droit à une seconde famille. Une seconde chance.

Durant ma dernière année de prison, ma mère est morte. Je n'ai pas eu le droit de participer à son enterrement et ça m'a plongé dans une grande dépression. Je mangeais à peine. Je ne parlais plus. Je pleurais la plupart du temps quand j'étais dans ma cellule. Je refusais même de voir Bruce et sa famille ne voulant pas leur montrer l'ombre que je suis devenue. Trop fière et trop honteuse de me montrer ainsi. Avec mon bon comportement, je suis sortie 5 mois plus tôt avec l'obligation de voir mon agent de probation. J'ai accepté et dès que j'ai passé la porte, c'est ma filleule qui m'a sauté dans les bras. Zayna est venue me chercher avec sa douceur habituelle. Je l'ai toujours beaucoup aimé, elle me rappelait ma mère. Cette façon qu'elle a de faire passer sa famille avant elle en chaque circonstance. Elle savait me maîtriser, bien plus que son époux avec qui j'adorais me chamailler. Je n'étais pas seule. Et même si le couple voulait que je reprenne la petite maison où vivait ma mère et contiguë à la leur, j'ai refusé. Je voulais prendre ma vie en main, me prouver que je pouvais vivre par moi-même. J'ai fait pas mal de petits boulots. Serveuses. Agente d'entretien. Tout ce qu'il y avait, je prenais. Mission interim ou simple remplace, j'acceptais tout. Je continuais à faire du sport et de participer à des combats locaux de catch avec la famille Smith en tant que fan. Puis un jour, Bruce m'a pistonné pour faire valoir mes connaissances dans sa branche d'unité. C'est vrai que je mourrais d'être dans l'inaction. Travail ou non, ce dernier ne me convenait pas trop. J'ai dû passer pas mal d'entretien autant que des tests psychologiques. Je les ai réussis et Bruce est devenu mon formateur. J'ai beaucoup appris et je dois dire qu'être au cœur du danger me plaisait pas mal. Je me suis occupée de tout ce qui est renseignement et reconnaissance. L'informatique n'a jamais eu de secret pour moi. J'aime créer des virus autant que de s'en protéger. Cette branche, rattachée à la CIA ont fini par comprendre que c'était mieux de m'avoir dans leur camp que contre eux. J'ai refusé à ce que mon casier judiciaire soit blanchi, ce serait refusé une partie de mon passé. J'ai suivi Bruce dans toutes ces missions promettant à Zayna de veiller sur lui lorsqu'on était sur le terrain. J'ai toujours respecté ma promesse.

Puis je suis tombée amoureuse d'une femme. Je crois bien que c'était la première à me faire ressentir l'envie de la demander en mariage. J'ai connu pas mal de relation, qu'avec des femmes. Je suis bisexuelle, mais ma première rencontre avec un homme me ramène à ce que j'ai dû faire et ça me met mal à l'aise d'imaginer quoi que ce soit avec eux. J'ai fait ma demande, elle l'a accepté, mais m'a abandonné devant l'autel. J'ai pété un plomb ce jour-là. J'ai bu sans pouvoir m'enivrer. J'ai coupé le gâteau à coup de tronçonneuse en insultant cette femme de tous les noms. Puis j'ai pleuré. Bruce a été là et m'a laissé me décharger de toute ma colère avant de me consoler et de m'aider à accepter afin d'aller de l'avant. Je pensais que plus rien ne pourrait autant m'atteindre, mais j'ai eu tort.

Durant une mission, Bruce a été salement blessée. J'ai aidé à l'évacuation de prisonniers, mais lui est resté en arrière pour surveiller. Il a été propulsé par le souffle d'un missile. J'ai été la première à le retrouver et à me maudire de l'avoir laissé derrière moi. J'ai tout fait pour trouver une équipe médicale parmi des Médecins sans frontières qui se trouvait dans le coin. Mais Bruce a été dans le coma. Comme si ça ne suffisait pas, sa famille et la mienne a été tué. Zayna a été au mauvais endroit au mauvais moment et a vu un assassinat pur et simple. En tant que témoin, elle se trouvait dans un bureau fédéral quand une bombe a explosé. Aucun de nous n'était là et j'ai tout appris à mon retour. Bruce se trouvant dans le coma, je me suis occupée de l'enterrement de ma deuxième famille. La souffrance est une compagne qui ne semble pas vouloir me quitter. J'ai fait en sorte que celle que je considérais comme ma meilleure amie ainsi que les filles aient le meilleur. J'ai pas fait attention à ce que j'ai déboursé pour les funérailles. J'ai agi. J'ai parlé pour eux. J'ai pleuré. Et chaque jour, je me suis rendue sur leur tombe ou bien, je veillais sur Bruce. Mais lorsqu'il a repris conscience, personne ni même moi avions pu le consoler. Ce n'était pas possible. J'ai voulu rester avec lui et l'aider dans sa vendetta, mais il m'a jeté. Je sais que c'était pour me protéger, mais je n'ai pas supporté ce rejet et on s'est disputé. Cependant, j'ai usé de mes connaissances informatiques pour faire des recherches l'aidant à distance à retrouver les membres qui ont participé à l'assassinat de la famille Smith. J'ai toujours veillé sur Bruce à distance parfois partant dans les mêmes endroits que lui pour jouer les snipers si besoin est. Il ignorait que c'était moi. Je n'étais qu'une source. Une providence tombée du ciel.

Puis cette merde est apparue, j'étais déjà à Cancun. Je voulais retrouver Bruce là-bas lorsqu'il aura tué le dernier membre responsable de la mort de sa femme et ces filles. Je souhaitais qu'on se revoit et reprenne contact. Mais la pandémie fut si violente que j'ai dû jouer à miss apocalypse 2020 et 2021 pour survivre. J'ai fait ce qu'il faut. Tuer ceux qui se sont retrouvés infectés malgré leur supplique. Mais on ne peut pas guérir d'une telle chose et si ça avait été possible sans doute que je les aurais aidé. Mais là, cela aurait été mettre ma vie en danger. Ce que je fais là ? Et bien, je ne fais que rechercher mon meilleur ami, le seul, encore en vie. Je ne sais pas ce qu'est devenu le reste de l'unité, j'ai perdu tout contact avec eux. Les grandes puissances se sont écroulées les unes après les autres. Seule la loi du plus fort prévaut autant que celle des plus intelligents. Le monde ne fonctionne que sous le discernement, la violence, la ruse et l'influence. Toutes ces bassesses, retenues par les autorités, se voient propulsées en avant. Le Bien et le Mal ne sont plus que des mots.

Le jeu de la survie ne fait que commencer...

Qu'adviendra-t-il du genre humain ? Nous étions déjà une espèce paumée, mais là, c'est bien pire. Dieu et Diable se sont décidés à faire une partie d'échec. Mais qui dira : Échec et mat.






Dernière édition par Riley Sullivan le Mar 21 Juil - 17:44, édité 4 fois
Bruce Smith
Expéditionnaire
Bruce Smith
Riley Sullivan | Summertime sadness | Terminé 200
Messages : 1537
Localisation : Un peu partout
Lun 20 Juil - 23:02
WOOOOOOOOWWWWW!!!!!

Je suis trop heureux que je vais faire ma cheerleader pour t'encourager! Tu me fais très plaisir de prendre le pré-lien et l'avatar est trop HOOOOT!

Je suis à ta disposition ma trop belle bad ass!!!!
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Invité
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Lun 20 Juil - 23:27
@Bruce Smith Merci Bruce ♥ C'est toujours un plaisir de jouer avec toi et puis j'aime ce pré-lien, il est juste parfait ^^
A ma disposition donc... Au pied Bruce ! Riley Sullivan | Summertime sadness | Terminé 2680244150


Dernière édition par Riley Sullivan le Mar 21 Juil - 0:29, édité 1 fois
Bruce Smith
Expéditionnaire
Bruce Smith
Riley Sullivan | Summertime sadness | Terminé 200
Messages : 1537
Localisation : Un peu partout
Lun 20 Juil - 23:30
*Roule sur le dos en jappant joyeusement !*
Sarah Wilson
Expéditionnaire
Sarah Wilson
Riley Sullivan | Summertime sadness | Terminé Rkwp
Messages : 177
Localisation : Près de Cancun
Lun 20 Juil - 23:35
Bienvenue et bon courage pour ta fiche !
Invité
Invité
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Mar 21 Juil - 0:30
@Bruce Smith *gratouille le ventre de Bruce* Riley Sullivan | Summertime sadness | Terminé 2680244150

@Sarah Wilson merci miss Smile
Invité
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Mar 21 Juil - 6:51
Bienvenue jeune pécheresse !
Katherine Lindley
Expéditionnaire
Katherine Lindley
Messages : 150
Localisation : Sur la plage
Mar 21 Juil - 15:57
Bienvenue Very Happy Ton personnage promet beaucoup de bonnes choses sur le forum Riley Sullivan | Summertime sadness | Terminé 901843758
Invité
Invité
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Mar 21 Juil - 16:48
Oooh bienvenue ! Quel bonheur de voir ce superbe pré-lien arriver sur le forum !

J'adore le vava d'ailleurs. Wink

J'ai bien hâte de te lire.
Invité
Invité
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Mar 21 Juil - 17:44
@Evan Hunter Merci, mais le mensonge reste le pire des pécher "mon père" Wink

@Katherine Lindley Merci la belle ^^ Je l'espère, mais c'est au créateur de le dire xD

@Chad O'Neil Merci de l'accueil et au plaisir Wink

EDIT : @staff Fiche terminée Riley Sullivan | Summertime sadness | Terminé 1918310884
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