Première semaine à la côte, je pouvais presque voir mon objectif ultime de l'autre côté. Rien à voir avec une petite sortie en mer cependant et si je m'étais aventurée à longer la côte sur quelques kilomètres avant de retourner dans les aires plus urbaines après avoir remarqué plusieurs petits groupes le long de la côte. Pas vraiment volontaire pour aller perturber les locaux dans leurs activités, me voici donc depuis ce matin arpentant les ruelles de la ville balnéaire en espérant ne pas croiser de mauvaises âmes.
- Joder, ils sont vraiment partout...
Quand y pas le choix, je suis presque arrivée à la fin du bloc et ces deux morts me bloquent la route. En fait... j'ai le choix parce qu'aucun ne m'a remarqué et je pourrais faire demi-tour mais à quoi bon? Retourner sur mes pas, refaire un 300 mètres supplémentaires sans compter la distance ajouté par le fait de retourner sur mes pas. Je calcule toujours mon effort, ma mère disait de travailler efficacement.
Je prends un bon appui et envoie ma batte de baseball renforcée dans l'arrière du crâne de mon premier adversaire qui s'effondre sur le coup. Ne reste que le plus rachétique mais tout de même, il est plus grand que moi. J'attends qu'il s'approche pour esquiver sa première tentative vaseuse pour m'aggriper et profite de cet instant ou ses bras sont dégagés et où sa tête m'offre une belle pistage d'atterrissage pour mon arme déjà recouverte de sang. Un bon coup à l'horizontale et le second muerto part rouler contre un mur.
- Bon... bon... bon...
Je continue ma route en esquivant les bennes à déchêts qui parfois ont bougé de plusieurs mètres pour une quelconque raison, faisant de cette zone un endroit relativement dangereux à mon goût, ce qui fait que j'avance lentement mais prudemment.
J'arrive finalement dans une zone à peine plus dégagée, avec des garages individuels alignés sur une bonne centaine de mètres de chaque côté de la ruelle. Chez moi, j'aurais directement pensé à des motos et des armes mais ici, je me dis qu'il doit surtout s'agir de voitures de sports et de bateaux. Et les bateaux, c'est pour ça que j'ai fait toute cette route.
Je regarde un coup derrière moi, ce n'est pas une habitude mais je réfléchis à mon prochain moove. Après une petite minute d'indécision à regarder la ruelle d'où je viens avec hésitation et les garages avec envie et appréhension.
- Let's go for it.
Après tout, je n'ai pas fait toute cette route pour me laisser arrêter par quelques cadenas et j'ai vu en longeant la côte ce qu'il restait des bateaux : kedal. Je m'approche donc du premier et tente un peu bêtement de l'ouvrir normalement mais bien sûr, c'est verrouillé. Heureusement, même si je n'étais pas une grande criminelle, j'ai quand même fait quelques conneries plus jeune et je sais comment entrer dans un garage. Je repère immédiatement la serrure et retire une broche de mes cheveux pour commencer à déjouer le système. Ces serrures sont en général du gros bullshit, ultra génériques et je ne devrais pas avoir besoin de plus de cinq minutes pour passer outre. Avec un peu de chance, il y aura un passe-partout pour les suivantes à l'intérieur.
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Dim 30 Aoû - 4:18
Don't Rush!
Ft. Mariela Cordeiro
Je n'avais pas du tout planifier cette horde à l'angle de l'avenue Nichupté et Contoy. Je venais de fouiller les environs, il y avait des supérettes et des pharmacies. Un bric à brac plutôt variés de magasins qui avais garnis utilement le sac bandoulière qui me servait pour le moment.
L'endroit n'était pas souvent visité et au début je ne comprenais pas pourquoi, jusqu'à ce qu'une horde sortent de nulle part et commence à m'entourer. J'avais sortir par l'arrière où d'autres s'étaient déjà mêler au groupe pour me traquer. Je dû monter sur le toit et trouver une façon de me sortir de se mauvais pas.
Mon regard scrutant les maisons et les shops autour, il n'y avait pas 36 milles solutions, il fallait que je me remettre en forme pour affronter le parcours que j'allais entamer sur les toits avoisinants. Heureusement j'était agile, mais un poids en plus avec ce sac me donnerait du fil à retordre. Pas le temps pour réfléchir que les mordeurs monte sur le toit avec moi, certain retombant lourdement au sol par manque d'agilité.
Je prend mon élan et me voila à la hâte qui saute sur un toit puis sur l'autre, prenant appuis sur les rambardes, les balcons, les gouttières si solide elle était et les rebords de fenêtre. Je courut un moment pour m'éloigner le plus possible de la horde. C'est dans une ruelle que je finalise ma route, ne voyant pas comment je pouvais descendre, je bondis vers la benne à ordure qui se trouve en bas. Les sac à ordure nauséabond finirent ma course dans un bruit métallique et la porte se referma bruyamment me laissant dans une pénombre totale. Je souffla un moment pour reprendre mon souffle épuisé complètement.
Tant pis pour l'odeur me disais-je à moi-même.
Putain de merde!! WooHoo! hA aha !! Je me redressais finalement tentant d'ouvrir le couvert de la grosse poubelle en la poussant fortement. Je sortis finalement de là et tomba face à face avec une jeune femme de mon âge environ.
Hey.. Lançais-je simplement , souriant doucement en reprenant mon sac bandoulière comme si cette petite entrée était naturelle, je lui envoya la main surprise qu'elle se retrouve là. Je chercha un moment des yeux si d'autres personnes l'accompagnait en vain.
J'ouvris une bouteille d'eau, reprenant mon souffle encore.
Je.. ouf.. je vien de fuir une horde.. Elle se trouve à environ 4 ou 5 rues d'ici .. on devrais être correcte. Tu veux un coup de main ? Lui demandais-je en désignant les garages de la ruelle ainsi que l'épingle qu'elle tenait en main.
Je suis tellement concentrée sur ma serrure que je ne fais plus vraiment attention à mon environnement jusqu'à ce qu'un bruit métallique à faire trembler chaque survivant dans un rayon d'un kilomètre et je me redresse en un instant, ramassant la batte que j'avais laissé trainée par terre et me reculant, par réflexe, jusqu'à toucher la porte avec mon dos. La source du bruit est une des bennes de la ruelle qui semble s'agiter malgré la mort qui s'est installée sur le continent. Je ressers ma poigne sur mon arme tout en me préparant psychologiquement à ne pas hurler s'il s'agit d'un rat ou un rongeur de la sorte.
- Ah maldita de sus muertos!
Une jeune femme ouvre la benne et me pousse en crise cardiaque, je m'attendais à tout, du muerto tombé d'un toit à n'importe quel animal redevenu quasi-sauvage en recherche de nourriture dans les débris de l'ancien monde. Mais là, c'est une jeune femme qui sort de là comme si de rien n'était sous mon regard stupéfait. Il va me falloir de la grosse fumée pour oublier cette peur.
Elle sort finallement de là devant mes yeux à la foi effrayés et dégoutés et me lâche un ''hey'' comme si ce qui vient de se passer était normal. Je me rends compte que ma machoire inférieure n'est pas fermée et je me ressaisis rapidement afin de ne pas avoir l'air conne devant la nouvelle venue qui semble s'exprimer en anglais pour le coup.
- ..Hi!
Afin de ne pas me faire agresser par la première personne sur qui je tombe, je cherche mes mots afin de communiquer aussi efficacement que possible et tends l'oreille pour tenter de comprendre tout ce qu'elle dit malgré qu'elle parle vraiment vite et j'en loupe la moitié mais je pense avoir saisi le plus important, la source de ces problèmes se trouve à plusieurs rues d'ici et elle m'offre de l'aide. Je fais de mon mieux pour lui répondre avec mon vocabulaire pourri.
- Ok, c'est cool. J'essaie d'ouvrir cette porte, si tu as un complet de... euh non. Un kit de crochetage, ça m'aiderait bien! Mais ne t'en fais pas, j'ai presque fini.
Mon coeur bat toujours la chamade de la peur qu'elle m'a foutu mais je commence à me remettre et me permet un sourire afin de tester cette personne et déjà voir si elle répond aux sourires. C'est la base non? Et puis ce n'est pas n'importe lequel, c'est le mieux, vraiment amicale avec des dents blanches et bien alignées, personne ne me rechigne un sourire.
- El proyecto... le plan, c'était de trouver un bateau, tu sais s'il y a un endroit ou on peut en chopper en état de naviguer?
J'arrête mes efforts pour crocheter la porte, de toute évidence, cette jeune femme pourra être une source d'informations cent fois plus utile que mes efforts pour entrer dans des garages au hasard. Je me concentre donc sur elle et commence à remarquer sa tenue et ses armes. Elle a un sacré équipement qui me ferait presque passer pour une amatrice avec mes habits de randonnée et ma batte de baseball tout juste bonne à me débarasser des muertos sans trop de risques. Mes yeux se posent sur une sorte d'épée qu'elle porte et je ne peux cacher la nuance d'envie dans mes yeux alors que je m'imagine avoir ce genre d'armes. D'un autre côté, vu la situation, il semble qu'un pied de biche serait un bon début...
Je me détends petit à petit en jetant tout de même des regards en coin de chaque côté de la ruelle afin d'être sûre de repérer tout intrus dans les environs et surtout, je n'ai pas envie de tomber sur l'affaire qui a fait fuir cette guerrière parce que mon seul espoir à ce moment sera de courrir plus vite que cette dernière...
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Lun 31 Aoû - 6:30
Don't Rush!
Ft. Mariela Cordeiro
Je vois bien la détresse dans ses yeux, j'avoue que je n'avais pas fait une entrée des plus simpliste et que dans le cas inverse j'aurais sans doute fais une crise cardiaque. Je fais une grimace comme si j'étais désolé pour tout ça.. Mais elle semble comprendre un peu ce que je lui ai dit. Visiblement plus espagnol que anglophone elle tente néanmoins de communiquer du mieux qu'elle le peut. Heureusement être flic au mexique avait ses avantages, on allait sans doute bien se comprendre finalement, je me débrouillais plutôt bien.
Perdón por mi español si prefieres hablar tu idioma estoy cómodo, no te preocupes por mí, lui lançais-je avec un demi sourire. Au moins elle savait que j'allais la comprendre et qu'elle avait sans problème la possibilité de me communiquer avec la langue qu'elle préférait. Bien que mon parler était plutôt cassé, j'allais bien la comprendre.
Non navré je n'ai pas de kit de crochetage sur moi désolé. Je la laissa donc tenter d'ouvrir la porte pendant que mon regard s'affairait autour afin de ne pas se faire surprendre dans cette ruelle par un foutu mordeurs de merde.
Je répond à son sourire par un similaire, dévoilant une dentition encore potable et entretenue, visiblement l'hygiène encore présente sur ma personne. Autant par le physique que par l'odeur, un parfum fruité et exotique s'émanait de moi. Rappelant que l'usage de savon et autres produits corporelles étaient un luxe que je pouvais encore m'accorder.
Un bateau ? Je réfléchissais un moment, comme pour me remémorer les cartes de la régions bien que ce n'était pas le seul endroit sans doute, celui que je retenais était évident. Il y a le Gran Puerto mais d'ici je dirais hmm entre 2 y 3 horas de caminata. Je ne peu pas croire qu'il ne resterais pas un seul navire.. C'est la grand maritime, Sinon il y en aurais peut-être de rangé dans les hangars.
Je la regardais à mon tour de la tête au pied alors qu'elle me faisait face cette fois. Sa batte de baseball et sa tenue décontracte, elle avait l'air d'avoir de l'énergie et un tempérament tout aussi flamboyant que moi.
Ce seras pas chose aisé.. Tu es certaine de vouloir t'aventurer là ? Tu es seule ? Osais-je demander un peu surprise par une telle vivacité, décidément cette femme avait du coeur au ventre.
Je peu peut-être t'accompagner si tu le souhaite, mais vue la route à faire faudrait s'équiper un peu en rations... et en armes. Avais-je ajouter en l'observant un moment. Peut-être ne voulait-elle pas de compagnie après tout. Cette quête personnel était peut-être un objectif privé auxquelles elle ne souhaitait pas jumelés ses efforts.. Je ne voulais pas m'imposer, mais de la compagnie et une route si grande à faire.. fallait prévoir l'imprévisible. Un sabre de plus et une agile combattante qui pourrait refuser ?
J'avais croiser les bras doucement sous ma poitrine pointant le garage derrière elle. Tu sais ce qu'il y a dedans ? Demandais-je un faciès interrogateur se logeant sur mon visage, intrigué par le contenu de l'entrepôt.
