Le pas lourd de ses bottes claque sur le sol abîmé de la route. Ses cheveux sale lui colle au visage tant l’humidité est présente dans cette putain d’atmosphère. Quoi qu’elle n’ait même pas en tête de se plaindre, la chaleur elle connaît et elle s’en fiche royalement. Son fusil à pompe bien en main, elle longe les bâtiments au hasard, sachant pertinemment que la ville n’est pas l’endroit le plus sur pour une petite balade. Tant qu’à se balader, autant le faire dans un endroit utile, non ? Elle aura peut-être la chance de mettre la main sur quelque chose d’intéressant, après tout. Toute les excuses ne sont-elle pas bonne pour avoir un moment de répit ? Pas qu’elle oserait s’avouer avoir besoin d’une pause, mais inconsciemment ça lui faisait le plus grand bien du monde de s’éloigner un moment de son groupe. Les valeurs des Scrabreux étant ce qu’elles étaient, Jane avait parfois besoin de se changer les idées...juste un moment.
C’est ce qui l’avais poussé à faire cette promenade un peu improvisée. Elle avait déjà fouiller deux bâtiments en vain, avant d’en repérer un troisième qui semblait plus prometteur. Les fenêtres et le loquets de la porte avant semblaient curieusement intacte. A moins que quelqu’un n’y ai fait sa planque; était-il possible que personne n’y soit entré depuis l’apocalypse ? Un sourire au visage, elle ramassa une veste dans son sac à dos pour l’enrouler autour de la poignée de la porte, avant de lui infliger un violent coup de crosse. Le métal se tord sous le coup, mais pas suffisamment. La femme donne alors un deuxième coup et cette fois-ci la poignée cède enfin !
«Putain c’est presque trop facile...»
Marmonne-t-elle entre ses dents, avant d’entrouvrir la porte. À peine a-t-elle mis le pied à l’intérieur qu’un rôdeur se précipite sur elle, prêt à en faire son repas du jour ! Jane fait un pas vers l’arrière et se retrouve adossé contre un mur. Tenant son arme vers l’avant, elle tente de repousser le mort-vivant qui se montre bien vigoureux pour un foutu cadavre ! Elle jure entre ses dents, avant de parvenir enfin à lui asséner une poussée qui le force à faire un pas vers l’arrière. C’est le moment ou jamais ! La femme redresse son arme et vient écraser sa crosse contre le crane de son assaillant. Puis elle répète son geste, une, deux, peut-être même trois fois. Le sang de la créature vient tâcher ses vêtements, mais elle n’en a rien a faire, elle continue de frapper jusqu’à ce qu’il s’écroule par terre.
À bout de souffle, elle fixe un moment le rôdeur, comme si elle appréhendait qu’il se relève à nouveau. Voyant que ce n’est pas le cas, elle retourne à l’extérieur et se laisse tombé assise sur le petit perron de béton. Oh ce n’est pas la première fois qu’elle tue l’un d’entre eux, et elle sait très bien que ce ne sera pas la dernière; mais aujourd’hui cela semble lui avoir pris d’avantage d’énergie que d’habitude. Peut-être s’est-elle relâchée depuis quelque temps ? L’entraînement n’est plus a négliger, elle doit pouvoir se défendre lors de ses sorties ! Se promettant de se remettre en forme, elle allume une cigarette avant de la porter à sa bouche et d’en aspirer la douce fumée. Elle reprend peu à peu son calme, n’oubliant pas que la porte du bâtiment est toujours ouverte et qu’elle y trouvera possiblement des trésors ! Elle espère sincèrement que ce soit le cas, histoire d’améliorer un peu son humeur et sa journée, mais elle n’a pas remarqué qu’on l’observait de loin. Sa trouvaille finira-t-elle entre les mains d’une rivale ?
(c) oxymort
Invité
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Mar 1 Sep - 21:30
Dégage de là !
Laisse-moi réfléchir… Non !
Y a des gens pour qui la discrétion c’est un art et pour d’autres… ils connaissent pas du tout la définition ! Ah bah ça arrive hein on peut pas tout faire dans la vie. Pourtant, je veux pas dire, dans ce type d’environnement, on pourrait se dire que la discrétion c’était synonyme de survie. Y en avait qui avait toujours rien pigé. Bon l’avantage c’était que pour moi, la chasse à la récolte était beaucoup plus facile ! Bah les suivre c’était toujours plus facile comme ça. Le pire était souvent qu’ils mouraient, mais pas par moi ! Nan, juste un zombie qui arrivait par-derrière et… Gna ! Grande bouchée de viande. Enfin, moi je tuais les zombies de quelques flèches et après je récupérais le matos, sinon je me foutais de la gueule des morts. L’avantage était qu’eux me fournissaient une excellente diversion.
Ma cible du jour, une femme avec des bottes et solitaire qui faisait un boucan de tous les diables. Manquait que la cloche au cou et on avait le combo gagnant. J’avançais souplement aussi discrètement que possible. Je cherchais rien de particulier, j’allais prendre ce qu’il passait par là, voir si c’était utile ou non. Sinon j’allais la laisser tranquille, quitte à ce qu’elle se fasse bouffer ! Mais je buttais pas les humains comme ça par plaisir. Nan j’étais pas encore une scabreuse totalement défoncée. Nan, j’étais encore plus ou moins saine d’esprit. Papa Batman m’aimerait pas sinon. Enfin, suivre la vieille.
J’avançais pour une fois les deux pieds au sol, me faufilant entre ruelles, poubelle, carcasse de voiture et compagnie. Je restais à quelques distances, mais largement assez près pour pouvoir la pister et surtout assez loin pour qu’elle me remarque pas. Quoi que j’aurais pu rester loin vu le bruit qu’elle faisait en démontant une porte. Rameute encore quelques zombies ! Au vu de ta capacité à les tuer c’est la meilleure idée que t’as ! Je restai accroupie derrière une poubelle pour l’observer se fumer une clope. Je perçus un mouvement sur la gauche. Putain. Huit zombies. Je me mordis la joue avant de bondir sur un balcon, pas de zombie dans la pièce à ma gauche. Pas grave si elle me voyait, trop de zombies, c’était pas bon. Autant pour elle que pour moi. Je sortis une flèche avant de l’encocher à mon arc et de viser soigneusement le premier zombie et de lâcher mon trait qui frôla le crâne de l’autre, mais retomba plus loin. Fuck. Je repris une flèche et tirais à nouveau.
