Aujourd’hui je me suis décidée pour une sortie boîte de nuit. J’ai l’impression que ça fait une éternité que je n’y ai pas mis les pieds. Bon en fait ce n’est pas qu’une impression, c’est la réalité. Avec mon travail, on peut dire que mes permissions je les passaient à dormir et me reposer plutôt qu’à faire la fête. Mais maintenant que j’ai un job a peu près normal, je peux en profiter. Et puis ce serait l’occasion de faire quelques rencontres, masculines plus particulièrement si possible. J’ai besoin de me défouler pour oublier ces images qui reviennent sans cesse dans ma mémoire. La guerre ne m’a pas épargnée malheureusement. Si physiquement j’ai eu de la chance à plusieurs reprises, mentalement je sens que la blessure va être compliquée à soigner.
Bon, cesse de tergiverser sur des événements douloureux et place à la sélection de la tenue. Je fouille mon armoire à la recherche d’une robe sexy mais pas trop non plus. Je veux séduire ce soir et pourquoi pas plus si affinités. Ça fait un moment que je ne suis pas envoyée en l’air et mon corps en a sacrément besoin. Mais je ne vais pas coucher avec le premier venu, une sélection s’impose.
La robe que j’ai sélectionné est de couleur bleue nuit avec le décolleté en dentelle. Je suis déjà maquillée, il ne me reste plus qu’à prendre mes escarpins noirs avant de me diriger vers la boîte de nuit. En ce samedi soir, celle-ci est déjà bondée. Mes collègues ne s’étaient pas trompés il y a vraiment une bonne ambiance. Je me dirige vers le bar pour prendre un verre de rhum et vais m’installer à une petite table. J’observe les gens se déhancher sur la musique plus qu’entraînante que le DJ passe. Mon verre fini, je me lève en direction de la piste de danse. Je danse pendant environ une trentaine de minutes mais la soif se faisant sentir, je retourne en direction du bar prendre un cocktail cette fois. Mon piña colada en mains, je vais m’assoir à la même table que tout à l’heure. Le cocktail est vraiment divin. Je ne tarde pas à être rejointe par un homme, plutôt beau gosse dans le genre. La soirée commence bien. Il m’invite à danser et j’accepte avec grand plaisir. Nous parlons tout en dansant, il m’indique qu’il s’appelle Jake. De fil en aiguille nous discutons et apprenons à se connaître un petit peu mieux. S’en suit un jeu de séduction entre nous qui n’est pas pour me déplaire bien au contraire car il est vraiment bel homme. Après cette très bonne soirée en sa compagnie, c’est tout naturellement que nous finissons la nuit ensemble dans une chambre d’hôtel. Coucher avec un homme, ok mais jamais chez moi. Je ne tiens à faire entrer un inconnu chez moi surtout si ce n’est que pour nuit. Et en parlant de nuit, celle-ci fût fantastique. C’est vraiment un très bon coup, de loin le meilleur que j’ai eu depuis des années. Mais quelle a été ma déconvenue quand je me suis réveillée seule dans cette chambre d’hôtel. Pas un mot, rien, il s’est barré. J’avais quand même rêver mieux comme réveil mais bon tant pis, j’ai tout de même passé un agréable moment en sa compagnie.
Maintenant....
Je suis à la recherche de quoi me sustenter, en plein coeur de la ville. Je n’ai rien avaler depuis 2 jours et la fatigue commence à se faire sentir. Je furète à droite, à gauche dans l’espoir de trouver un magasin ou une boutique qui n’aurait pas encore été dévalisée. Et d’après ce que je vois ce n’est pas une mince affaire. Il fait chaud, je suis épuisée en sueur et j’ai une soif d’enfer. Putain, je préfère encore l’Afghanistan, au moins j’avais à boire et à manger. Même si les atrocités que j’ai vu là-bas marqueront mon âme et hanteront mon esprit à jamais.
Il faut que je m’assois 5minutes pour reprendre des forces et retourner à la recherche de victuailles. Je trouve une vieille carcasse de voiture et m’y adosse. Je souffle un bon coup, je réfléchis à l’endroit où je pourrai aller. Je farfouille dans mon sac à dos à la recherche de la seule carte de la ville que j’ai en ma possession. Une fois trouvé, je l’examine et m’aperçois qu’à 500 mètres d’où je me situe, il doit y avoir une épicerie. Parfait je vais aller faire un tour en espérant dénicher quelque chose. Je me relève attentive au cas où quelqu’un ou quelque chose trainerait dans les parages. Malheureusement la vie ici n’est pas un long fleuve tranquille. Je me dirige rapidement vers l’épicerie, je la vois donc elle existe bel et bien. Je m’approche un couteau en main au cas où quelqu’un aurait eu la même idée que moi et ne voudrait pas partager sa ou ses trouvailles. Je rentre à l’intérieur et fais le tour des rayons, visiblement c’est désert parfait. Je suis soulagée car il y a encore pas mal de choses. Je commence par chercher les bouteilles d’eau, il n’en reste que 3. Il va falloir que je rationne, heureusement j’ai l’habitude avec mon ancien travail. J’en mets 2 dans mon sac et en prends une pour boire un peu maintenant. Je ferme les yeux et savoure le liquide coulant dans ma gorge.
Mais tout à coup on m’attrape par surprise j’ai à peine le temps de me rendre compte de ce qu’il se passe. Je suis projetée à terre, ma tête cognant avec force contre une étagère en fer. Je sens un liquide couler sur mon front. Putain cet enculé m’a ouvert le crâne, j’essaie tant bien que mal de me relever mais un coup de pied dans le ventre m’en empêche. Bordel, et ma tête commence à tourner, je ne me sens pas très bien et l’espèce de taré n’en a pas encore fini avec moi visiblement. Incapable de me mettre debout, je suis littéralement rouée de coups. Mon seul espoir est de crier en espérant que quelqu’un de bienveillant m’entende.
Au secours ! Au secours !
Jake Hoffmann
Lieutenant
Messages : 110
Localisation : L’Hotel est l’endroit le plus sûr de ce nouveau monde
“ On vient de retrouver un ancien Scabreux, je pense que Connington l’a laissé sur le bord de la route, il porte de belles blessures mais rien n’indique que ce soit un rodeur qui ait fait les dégâts. Je pense plus à une bagarre entre deux gars, et que j’ai en face de moi celui qui a perdu. Enfin, s’il a gagné, sa victoire n’aura été que de courte durée. ” Jake se redressa, lâchant de son pouce le bouton du talkie-walkie qui le reliait à l’Hôtel que gérait Grimsditch. La tempête qui avait eu lieu quelques jours auparavant avait fait ressortir les « rats », les Scabreux qui avaient perdu leur Fort cherchaient à présent un autre lieu de vie, et pour le moment ils étaient tous nomades, n’établissant pas de réel campement. Ils n’étaient surement plus qu’une petite poignée, quelques survivants qui ne trouveraient jamais de groupes à Cancun à cause de leur passé. Jake avait pour mission quasi-quotidienne de recruter de nouveaux membres pour le groupe de l’Hôtel, hors de questions pour lui de tendre la main à un ancien Scabreux néanmoins, c’était à cause d’eux qu’il avait failli y passer quelques temps auparavant, mais aider une de leur victime n’était pas à exclure, tout comme trouver un groupe de solitaire sans attaches, ou bien des personnes voulant changer de clan. “A mon avis, ils ne sont pas bien loin, je vais aller m’assurer qu’ils ne …” mais Jake s’arrêta en plein milieu de sa phrase, entendant un cri à quelques dizaines de mètres de lui, une voix féminine qui appelait à l’aide. “John, vise avec la lunette à cinquante mètres au Nord de la position. Je pense en avoir trouvé ! ”
Hoffmann s’était mis en marche, bloquant son talkie dans la poche de son pantalon, prenant à son harnais l’arme qu’il portait, courant avec son révolver prêt à tirer. Il ne fallait pas beaucoup de temps pour suivre son chemin, suivant les cris de la jeune femme qui appelait à l’aide jusqu’à arriver devant une épicerie ouverte. De dos, un homme plantait des coups de pieds dans le ventre de la jeune femme qui tente de se couvrir du mieux qu’elle peut. Sans ciller, Jake avait pointé son arme dans le dos du gars, et une balle se logea dans le crane, juste en haut de sa colonne vertébrale. “J’ai eu Geller. Un de moins sur la liste. ” Geller, un atroce membre des Scabreux, connu pour rouer de coups ses victimes avant de les violer et de les laisser pour mortes. Jake rangea son arme en même temps que le talkie-walkie avant de se rapprocher de la jeune femme à terre, lui tendant la main. “Vous n’avez plus rien à craindre, je m’appelle Jake Hoff… Sheherazade ? ” Hoffmann avait marqué un temps d’arrêt, observant cette femme aux cheveux noirs, allongée sur le sol, restant sans voix en la voyant tandis qu’il restait littéralement cloué sur place.
Quelques mois avant que toute cette merde ne commence, il l’avait rencontré lors d’une soirée. Alcool, drogues, bien que pour sa part, ces deux consommations là n’existaient pas, Jake préférait rester l’esprit clair, ne buvant que de l’eau et faisant attention à ce qu’il mangeait également. En temps normal, il profitait de ces soirées pour recruter pour Tenebrus, mais pas ce soir là, ce soir là, la jeune femme qu’il avait rencontré lui avait tapé dans l’œil avec sa robe bleue nuit et ses escarpins noirs. La nuit avait été intense, de la danse avant une chorégraphie plus intime, l’idée de reprendre au petit matin pour le réveil mais malheureusement Jake avait été appelé en urgence durant le sommeil de la brune, et tandis qu’il pensait revenir assez tôt, elle était déjà partie lorsqu’il était revenu de l’urgence à régler pour la famille.
Alors la voir, allongée sur le sol, sans sa belle tenue et encore en vie, voilà qui avait de quoi déstabiliser tout le monde. Lui-même ne portait pas son habituel costume, sa tenue était plus dans l’air du temps, un jean et une chemise à manche courte, une barbe plus épaisse qu’à l’accoutumé sur ses joues. “Merde, laisse moi voir si tu vas bien.” Jake s’était mis accroupis devant la brune, revenant au présent, observant le visage et le corps de Sheherazade qui semblait bien mal en point, et ceux même avant d’avoir été prise à partie par l’ancien Scabreux.
J’ai beau crier, mais j’ai l’impression que personne ne m’entends. Mes espoirs de rester en vie s’amenuisent peu à peu. Du sang coule toujours de mon crâne et ma tête tourne tel un manège lancé à pleine puissance. Je suis malheureusement encore le défouloir de mon agresseur. Quand tout à coup, l’homme tombe à terre. Quelqu’un m’aurait-il finalement entendu ? Où ne serait-ce qu’un rêve suite à mon état plus que comateux ? Je n’en sais rien mais visiblement les coups ont cessés. J’essaie de me mouvoir mais impossible, mon corps est trop faible et à bout de forces.
Des bruits de pas se font alors entendre, le cauchemar n’est pas terminé. Je vais mourir ici vidée de mon sang, sans que personne ne soit au courant. A quoi bon, ainsi est la vie. Avec tout ce qu’il se passe depuis ce chaos, il ne fallait pas s’attendre à rester en vie très longtemps, surtout quand on fait cavalier seul. Quelques larmes perlent sur mes joues. Je pense à mes parents, je vais les retrouver. Ce sera la seule fin heureuse en mourant ainsi. Revoir mes parents qui me manquent tant. Une voix m’interpelle cependant, m’indiquant que je n’ai plus rien à craindre. Je suis soulagée intérieurement mais totalement incapable de prononcer le moindre mot. Je distingue vaguement ses lèvres bouge, celles-ci prononcent mon prénom. Etrange, je ne connais personne sur l’île. Je me demande bien comment l’homme, car j’en suis certaine il s’agit d’un homme, connaît mon prénom. Enfin, c’est un détail si celui-ci arrive à me remettre sur pieds. Mais avant il faut quand même que j’arrive à lui répondre. Ne serait-ce que pour le remercier d’avoir arrêté mon calvaire. Je puise dans les dernières forces qu’ils me restent, pour baragouiner quelques mots. Ça…..pourrait……aller……mieux. Mais…….merci…..beaucoup.
Ce sont les seuls mots que j’arrive à sortir. L’homme s’approche de moi et viens regarder mon état. Je suppose que je ne dois pas être belle à voir et dans un piteux état. Je me laisse faire, de toute façon je n’ai pas vraiment le choix. Ma tête tourne encore beaucoup, mes yeux sont lourds. Puis ils se ferment et là c’est le trou noir. Je ne vois plus rien, je n’entends plus rien. Je suppose que j’ai perdu connaissance. Je sens juste que je suis transportée. Où ? Je n’en sais rien. Avec qui ? Je ne le sais pas non plus. Ma vie défile dans ma tête. Je me revois petite avec mes parents au Liban. Puis l’enterrement de mon père, celui de ma maman et mon service à l’armée. Quand je fais le point sur ma vie, je me dis que j’ai vécu quand même beaucoup de choses et pas forcément toutes positives. Mais je suis tout de même fière de ce que je suis devenue. Si je devais avoir un seul regret, ce serait peut-être le fait de ne pas avoir pu fonder une famille. Dans mes rêves, je me voyais bien avec deux ou trois enfants et un mari aimant. Nous aurions pu avoir une belle maison avec un grand jardin et une piscine. Des week-ends à barboter et barbecue avec les enfants. Mais rien de tout cela ne s’est produit, malheureusement.
J’entends au loin que l’on m’appelle mais mes paupières sont tellement lourdes que je ne parviens pas à les ouvrir. Ce qui est rassurant c’est que visiblement je suis toujours en vie. A moins que ce ne soit mon subconscient qui me joue des tours ? Non non, je ne pense pas. La voix se fait entendre de plus en plus. J’arrive à bouger un doigt, mon dieu je jubile intérieurement. Putain je suis vivante bordel de merde. Je n’y croyais vraiment plus.
-Où..... suis.......-je..... ?
Mes paupières s’ouvrent peu à peu mais une lumière me fait mal aux yeux. Mais ce n’est pas grave, le principal c’est que quelqu’un m’ai trouvé et soigné.
-Ah !!! Ah!!!!
Bordel une douleur insoutenable me prends les côtes. Visiblement l’autre abruti ne m’a pas raté. Putain ça fait un mal de chien !! De la morphine, il me faut de la morphine là.
-Vite de la morphine !! Parvins-je à hurler de toutes mes forces.
Jake Hoffmann
Lieutenant
Messages : 110
Localisation : L’Hotel est l’endroit le plus sûr de ce nouveau monde
Le cri avait été soudain, strident, rompant le silence de la nature, et surement audible à des centaines de mètres à la ronde, de quoi attirer des rodeurs comme des personnes malintentionnées. Heureusement sur le toit de l’Hotel se trouvait John Ackerley, un homme à l’œil aiguisé, aussi bon tireur que ceux qui étaient dans l’armée, capable de faire sauter les ailes d’une mouche à cent mètre sans même la tuer ! Bon d’accord, c’était peut-être un peu trop exagéré comme métaphore, mais en tout cas, il était excellent dans son rôle et Jake n’aurait pas voulu faire équipe avec quelqu’un d’autre pour le moment. Quelques secondes plus tard, il était arrivé dans l’épicerie, abattant sans sourciller Geller, un des anciens hommes de main de Campbell, sauvant surement par la même occasion la jeune brune à terre qui tentait tant bien que mal de s’en sortir sans trop de dégâts d’un viol qui aurait pu la tuer tout autant que les violents coups de pieds qu’elle recevait. C’est à ce moment là qu’il la reconnue … Sheherazade Baddia, une jeune femme qu’il avait connu dans leur ancienne vie, une jeune femme avec qui il s’était passée une nuit, une seule et unique nuit car Jake avait été appelé à ce moment là. Non, il n’avait pas laissé la jeune femme au réveil, il en avait même râlé à l’époque, mais la vie était ainsi faite.
Aujourd’hui ils étaient bien différents de leur vie d’avant, ils n’avaient plus les mêmes habits, ils ne travaillaient plus comme avant, il ne restait que leur corps et leur mentalité inchangées, du moins c’est ce qu’il espérait en s’accroupissant, habillé de son jean et de sa chemise à manche courte, l’épaisse barbe couvrant ses joues alors qu’il observait la jeune femme. Il voyait bien qu’elle tentait de bouger mais qu’elle n’y arrivait pas, son corps encore trop endoloris par la brutalité du moment et l’esprit divagant, le ventre surement vide également. Un léger rictus se dessina sur ses lèvres tandis qu’il lui passait sa paume de main sur son front, dégageant son visage de ses cheveux. “ On va te remettre sur pied, ne t’en fais pas.” Mais elle était déjà partie, laissant son esprit vagabonder, Sheherazade avait puisé dans ses dernières ressources. “Ethan, je vais avoir besoin d’une unité médicale, John va vous guider, je suis dans une épicerie j’ai une jeune femme qui est blessée, les Scabreux lui sont tombés dessus. ” Jake passa un de ses bras sous les genoux de la brune, un autre sous ses bras avant de la soulever, la portant pour aller la mettre en sécurité sur l’établit où l’ancien propriétaire encaissait ses clients.
“Sheherazade ? Sheherazade ?! Allez, reviens, te laisse pas aller, on va te sortir de ce mauvais pas. Je vais devoir t’ausculter, il faut que je regarde si tu n’es pas trop blessée d’accord ? Sheherazade ? Si tu m’entends, sers ma main. ” Il lui tenait la main, entendant grésiller dans son talkie-walkie quelques mots indiquant que l’équipe médicale n’était qu’à quelques rues, et Hoffmann vit un doigt bouger alors il entreprit de vérifier si elle portait des blessures apparentes. “Dans une épicerie, avec une vieille connaissance qui t’avait emmené danser lorsque tu portais une magnifique robe bleu, mais c’était il y a une éternité ! ” Et surement qu’elle aurait du mal à le reconnaitre avec sa barbe et sa tenue en adéquation avec cette nouvelle vie. Il entendit derrière lui deux des membres de l’Hotel arriver avec de quoi faire quelques soins, et alors qu’il se tournait pour leur dire où poser la trousse, Sheherazade se mit en transe, hurlant de douleur.
Jake posa une main sur son front, tentant de l’apaiser. “Ne bouge pas comme ça, tu risques de te faire plus de mal encore. Attends, laisse-moi chercher ce qu’il faut. Joey, va prendre de l’eau et du coton dans les rayons. Meredith, monte la garde. ” Hoffmann prit dans la trousse de soin une piqûre, aspirant de la morphine avant de tourner Sheherazade sur le côté et de la piquer. “Je dois te déshabiller” Il préférait se répéter pour ne pas qu’elle se sente agressée ou qu’elle imagine qu’il avait de mauvaises intentions, et avec précaution Jake lui releva son haut, scrutant sa peau claire.
