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Pour voir le futur, il faut regarder derrière soi ~ sujet libre
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Mar 21 Juil - 7:22


Pour voir le futur, il faut regarder derrière soi


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« Il n’y a pas d’homme juste sur la Terre qui fasse le bien sans jamais pécher. Ne l’oublies jamais Derek, le Seigneur te pardonne tes écarts si tu as le vœu de t’en repentir, et je sens que c’est ta plus grande volonté. Vas dans la paix mon fils, ce soir, adresse lui tes plus sincères excuses, il t’écoutera. » Evan posa une main rassurante sur le front de l’homme qui s’était mis à genoux devant lui, un sourire compatissant sur le visage tandis qu’il lui faisait signe de se relever et de partir. Le Père Sariel comme on pouvait l’appeler parfois était vêtu d’un pantalon noir et d’une chemise blanche, il délaissait de temps en temps cette chemise noire au col blanc que la « religion » lui imposait, et personne ne lui en voulait chez les Ruinards, après tout, il fallait bien que son linge soit nettoyé ! Ses épouses, les Hunter’s Angel étaient derrière lui, attendant qu’il ait terminé son sermon avec patience et Evan se remit ensuite en marche, sa Bible dans sa main droite, posée au niveau de son torse, au plus proche de son cœur car après tout, Dieu n’était qu’amour ! Evan avait quitté ses appartements, décidant de partir avec ses épouses faire quelques pas dans la cité maudite de Cancun, dans ce purgatoire du nouveau monde, prêt à combattre les forces des ténèbres avec les jeunes femmes qui le suivaient.

Tandis qu’il marchait dans les ruines maya, une adolescente le heurta, s’excusant bien vite en voyant qui se trouvait devant elle, et Evan lui fit un sourire apaisant, posant sa main sur sa joue pour la calmer. « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel mon enfant. Je veux te voir concentrée au prochain cours de catéchisme Mathilde. » Il laissa la jeune femme qui se rependait en excuse, affirmant au père Sariel qu’elle serait là tandis que ses épouses la regardait avec une certaine froideur. Il était vrai qu’Evan pouvait s’attirer les amourettes, c’était un homme charmant et charmeur malgré sa tenue de Prêtre, mais ses femmes étaient habituées à présent. Elles n’étaient plus autant qu’avant, deux avaient malheureusement trouvé la mort dans le studio où ils vivaient avant. Leurs pas les avaient fait quitter les ruines, mais Evan ne quittait pas son personnage, avançant en tenant sa Bible tandis que ses épouses s’occupaient des rodeurs à chaque fois qu’ils en croisaient un.

Après plusieurs minutes de marches, ils étaient arrivés à la station balnéaire, un lieu désaffecté comme presque tout Cancun, mais au moins ici personne ne s’y était installé ! Evan avait entreposé quelques affaires dans le faux plafond d’un des bureaux, cachant certains de ses secrets et en arrivant, il regarda ses épouses. « La crainte de l’Eternel … allez vous détendre un peu les filles. Sasha, sers nous à boire s’il te plait, et Anna, vas t’asseoir bordel ! Tu veux vraiment mettre en danger l’avenir ce notre monde ? » Evan avait enlevé deux boutons de sa chemise, avant de se mettre assis sur un bain de soleil, laissant sortir de ses lippes un soupir d’aise. Ses femmes s’affairaient – il en avait six – à aller se baigner dans la piscine devant lui, alors que Sasha lui apportait une boisson fraiche tout en s’asseyant sur le bain de soleil d’Evan, posant sa main sur sa cuisse. « Elles sont heureuses ici. Elles ont besoin de se détendre. Anna est épuisée, se baigner lui fera du bien. »

Evan regardait ses épouses d’un air satisfait, elles étaient toutes magnifiques, elles avaient toutes leur rôle dans leur organisation, et il les savait conquise à sa cause pour toujours.



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Mer 29 Juil - 13:28
Cela faisait des jours qu'elle marchait. La demoiselle trouvait tout de même des endroits ou se reposer à l'abri des monstres. Elle dormait comme un bébé, puis elle repartait. Beaucoup de survivants ont du mal à trouver le sommeil, de peur qu'un zombie ne vienne les dévorer pendant que leur garde est baissé. Mais pas elle, Setsuka ne ressent aucune peur, elle peut dormir les yeux fermés sans avoir le moindre stress. Il suffit simplement de bien se mettre à l'abri et le tour est joué. Parfois, il lui arrivait même de resté caché dans un coin attendant de voir si son infirmier était toujours sur ses traces. C'était devenu un petit jeu pour elle, de semer des indices sur son passage pour qu'il puisse la suivre. Ce qui est dommage, c'est sa lenteur, il mettait vraiment longtemps à la retrouver à chaque fois. Mais ce n'est pas grave, du moment que ça l'amuse...

Aujourd'hui, elle arrivait en bord de mer. Un lieu magnifique avec ces étendues de sable fin et sa mère si clair qu'on pouvait voir le fond et les poissons. C'était la première fois qu'elle voyait une mer comme celle-ci, aussi belle et chaude. Ses chaussures retirées, elle marcha dans l'eau, pour se rafraichir un peu. Puis, il lui sembla avoir entendu du bruit venant de plus loin, du coté de la route. Des zombies en approche ? Par sécurité, elle quitta l'eau pour aller se cacher derrière le tronc d'un large palmier. Discrètement, elle regardait été en train de venir. Des humains, enfin des vivants. Un homme et plusieurs femmes. Eh bien... on peut dire qu'il est bien entouré le salaud. Plusieurs d'entre elles allèrent se baigner, tandis que d'autres semblaient jouer les douces esclave de ce type. A le voir, on pourrait croire que ces femmes étaient ses jouets et elle n'aimait pas ça. L'une de ses voix disait qu'il n'avait pas le droit d'avoir autant de jouet, que c'était de la triche. Sur ce coup là, Setsuka était plus que d'accord. "On devrait aller jouer nous aussi ?" demande t-elle à voix basse à ses voix. "Oh oui ! Jouons avec lui !" répondit l'une des voix. Un sourire aux lèvres, elle quitta sa cachette pour se rapprocher tranquillement du petit groupe.

Tsuka restait prudente, mais au moins son apparence n'était pas effrayante, ses habits n'étaient presque pas tâché de sang, il devait y avoir juste une petite tâche sur le bas de sa robe vu qu'elle avait dû abattre un rôdeur plus loin. Son couteau était rangé sagement à sa ceinture, mais ici tout le monde possède une arme. A quelques mètres d'eux, elle se stoppa, sachant très bien que s'approcher ne ferait que les énerver, du moins si ce sont des gens méfiants. "Bonjour..." déclare t-elle avec un sourire angélique, son visage inspirant la confiance comme toujours. La demoiselle a beau être une vraie psychopathe, elle a un don particulier pour manipuler les gens et avoir l'air de ce qu'elle n'est pas. Bien qu'elle ne soit plus très loin de la trentaine, elle donnait l'impression d'avoir seulement une vingtaine d'années, la robe d'été qu'elle portait renforcé ses traits juvéniles. "Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas vu de vivant. Je croyais être la seule dans ce coin !" confit-elle avec une innocence dont on ne pouvait pas douter. Dommage, ils ne peuvent pas se douter qu'elle a tué un homme la veille, un mec qui se baladait seul, il fut un jouet très amusant. Elle a joué avec ses tripes pendants des heures alors qu'il était encore vivant. Mais il n'était pas très emballé, il ne faisait que gémir et pleurer avant d'être réduit au silence pour toujours.
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Jeu 30 Juil - 20:04


Pour voir le futur, il faut regarder derrière soi


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Evan avait pris l’habitude de cette nouvelle vie. Ses épouses étaient toutes dévouées, elles étaient toutes soumises à sa cause, prête à tout pour répandre en sa compagnie la parole du Seigneur, désireuse de montrer le droit chemin. La relation qu’il entretenait avec elles était celle de maitre et de soumises, Sasha était celle qui « gérait » un peu celles qui étaient à présent ses sœurs car elle était la plus âgée et la plus mature, surement aussi la plus belle d’une certaine manière. Il était ravi de voir à quel point la vie l’avait aidé en le plaçant sur la route de femmes aussi belle et téméraire, avec elle, Evan se sentait complètement en sécurité. Sasha lui avait apporté une boisson fraiche alors qu’il prenait ses aises, et tout se passait à merveille lorsqu’Iris se tourna vers eux pour leur faire un signe. Une nouvelle venue. Evan leva ses sourcils, et voyant l’attitude qu’avait Iris, il se fit la remarque que l’arrivante devait être jolie, bien qu’inconnue car le bô qu’elle tenait en main était positionné de manière défensive, et qu’Ambre laissait ses doigts glisser sur la lame de son couteau. « Doucement les filles, le Seigneur veut qu’on accueille l’inconnu comme un ami. Laissez donc là venir se joindre à nous. » La nouvelle arrivante était d’origine asiatique, elle n’était pas bien vieille, du moins c’est ce qu’Evan supposait en posant son regard sur elle alors qu’elle approchait avec un sourire sur le visage, comme amusée de voir les filles jouer ensemble dans l’eau, profiter d’un petit temps de calme loin des rodeurs et des autres Ruinards.

Elle avait une robe d’été, un couteau à la taille signe qu’elle savait se défendre, et Evan se redressa de son bain de soleil, prenant la Bible dans sa main, un sourire sur le visage. « Approche, sois la bienvenue parmi nous. Comme dirait notre Seigneur : n’oubliez pas l’hospitalité, car en l’exerçant, quelques-uns ont logé des anges sans le savoir. » Pourquoi il n’avait pas récupéré un costume de l’armée putain de merde ! Pourtant, Evan souriait, et il fit un geste de la main accueillant, lui montrant un autre bain de soleil pour inviter la jeune femme, avant de regarder Ines. « Inès, va donc chercher pour notre invitée une boisson, elle doit avoir grandement soif. »Magnifique brune, conquise depuis longtemps, demandant à être sa première épouse aux yeux du Seigneur, devançant ses sœurs dans l’acte charnel car elle avait trouvé un but à sa vie lorsqu’elle les avait rejoint au début de la pandémie ! Evan la regarda les quitter quelques minutes, emportant avec elle son sabre, elle la grande fan de cinéma et plus exactement de Kill Bill.

Evan avait reprit sa place, observant la jeune asiatique droit dans les yeux, l’analysant. Sa tenue était soignée, signe qu’elle faisait attention à ce qu’elle portait. Une seule tâche de sang, elle devait nettoyer régulièrement ses habits. Sa lame était aiguisée, elle se servait donc de ce couteau à de nombreuses reprises. Non, ce n’était pas un petit agneau tout frêle, mais bel et bien une jeune femme sachant se défendre en face de lui, et Inès revenait auprès d’eux lorsqu’il reprit la parole. « Je suis Evan, mais tu entendras peut-être parlé de moi en tant que Père Sariel. Voici mes épouses, les sœurs Hunter, du nom qu’elles portent depuis que le Seigneur nous a rassemblé après la pandémie. Veux-tu que je te les présente toutes ? » Hunter lui fit un sourire, levant son verre dans sa direction, prenant une gorgée avant de hocher son visage. « Et toi ? Qui es-tu ? Quelle est ton histoire ? De ce que tu viens de nous dire, tu n’as pas vu de vivants depuis quelques temps, des morts oui par contre, tu as encore du sang sur ta robe. » Il leva son regard vers Sasha, qui demanda alors à la nouvelle arrivante si elle voulait qu’on la lui nettoie, et Evan regardait le visage de la brune, scrutant ses réactions.




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Mar 4 Aoû - 0:08

Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas vu autant de personnes vivante réuni à un même endroit. Un homme et tout un harem de femme, car là c'est clairement le cas de le dire. Tsuka s'était approché, son air d'ange sur le visage opérant comme à chaque fois. Les paroles de l'inconnu était étrange, il avait une manière très cérémonieuse de parler, c'était ... original est peu commun. De même, il avait l'air d'un peu trop aimer le seigneur. Est-ce qu'il aurait un rapport avec la religion ? Ce n'est pas un domaine qu'elle connait très bien, mais n'ayant pas grand chose à faire à l’hôpital, on lui donnait des livres à livres et la bible avait fais partie de ses lectures, à croire que c'était une tentative pour la remettre dans le droit chemin... en vain. L'homme lui montra un siège et elle s'approcha sans crainte pour aller s'y asseoir, observant ce type parlait d'elle comme si elle était un ange. Si seulement il savait... Mais d'une certaine manière, Setsuka est un ange... celui de la mort. Pas sûr que ce soit le type de joli angelot qu'il veuille. Dans un premier temps, elle resta silencieuse, observant la femme qui était partie chercher à boire sur les ordres de cet homme. Est-ce qu'il est le chef du groupe ? Elle se posait la question sans la prononcer. Il finit par se présenter sous le prénom d'Evan, ajoutant que tout le monde le surnomme Père Sariel. Ok alors elle n'avait plus de doute, ce type est un homme d'église. Autant dire que c'est le premier qu'elle rencontre et qu'il serait apeuré de savoir quel genre de démon se trouve devant elle. Toutes les femmes ici était ses épouses. Épouses ? Vraiment ? Ça ne fait pas un peu beaucoup ? Et depuis comme un homme de dieu à le droit d'aimer quelqu'un d'autre que le tout puissant ? Oh oui c'est vrai... les Protestants ont le droit au mariage. Mais pas sûr qu'avoir plusieurs femmes soient autorisés. Ce type... c'est soit un profiteur, soit un pervers. Depuis quand on peut aimer plus d'une personne à la fois. Le plus étrange, c'est que toute ces femmes semblent s’accommoder de cette vie et de partager cet homme. "Bien sûr, Monsieur Evan, je serais ravi de connaitre vos épouses !" répond t'elle avait un enthousiasme certain, sa petite voix dans sa tête, impatiente de connaitre le nom de ses futurs jouets.

Étant donné qu'il avait fais les présentation, elle devait faire de même. Setsuka n'a jamais caché son identité, alors elle n'avait pas peur de se présenter. De toute manière, personne ne sait que c'est une folle. "Je m'appelle Setsuka, mais les gens ont l'habitude de me prénommer Tsuka ou Setsu. Je n'ai pas grand chose à vous dire, hormis que je survie comme je le peux. Je ne sais pas où aller, alors je marche sans m'arrêter. Et par chance, je suis tombée sur vous !" Ses lèvres s'étendirent en un grand sourire qui montrait clairement qu'elle était heureuse de ne plus être seule. C'est fou à quel point elle peut être manipulatrice et convaincante. Toutes ses victimes sont tombés dans le panneau, à chaque fois.   Evan était du genre observateur, il avait remarqué la tâche de sang sur sa robe. Sa main vint passer dessus, il était sec, c'était celui de sa dernière victime, une triste fin pour cet homme qu'elle avait vidé en lui ouvrant la cache thoracique. L'une des femmes proposa de nettoyer la robe, mais elle secoua la tête, elle n'avait pas besoin de faire ça. "Sans vouloir vous offenser monsieur Evan... la polygamie n'est-elle pas interdite ? Je ne suis pas très douée en matière de religion, mais je sais que les hommes de dieu catholique n'ont pas le droit au mariage. Je présume que vous êtes certainement protestant. Pourtant, même si je ne m'y connais pas trop, il m'a toujours semblé que dieu ne laissez aimer et chérir qu'une seule femme, non ?" Ce type, il avait dû saisir l'occasion pour faire un gros "fuck you dieu ma queue elle fait ce qu'elle veut à présent". Du coup, il a fait une collection de femme. Qui va le blâmer ? Il n'y a personne pour lui dire que c'est mal. "Désolé, je ne voulais pas me montrer grossière." assure t-elle avec un petit air gêné. Bon... comment va t-elle jouer avec eux... ? Ce type à l'air d'être un homme à femme, elle pourrait le séduire et le tuer au moment opportun... Quoi que ça serait plus drôle d'abimer ses jolies poupées dévouées avant. Hum, il va être amusant, les voix vont être contente, c'est sûr !
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Mar 4 Aoû - 13:18


Pour voir le futur, il faut regarder derrière soi


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Setsuka s’était assise après qu’Evan l’ait invité à le faire. Il voyait bien qu’elle observait la scène se déroulant devant ses yeux, et quel spectacle ce devait être ! Un homme et six merveilleuses créatures ! Inès était allé chercher à boire pour la nouvelle venue, ses femmes observant elles aussi la scène, arrêtant de jouer dans l’eau pour prendre leurs armes. Ayant reprit place lui aussi, l’observant quelques secondes, il s’était présenté avant de parler de ses épouses qu’il nomma ensuite en les montrant tour à tour. « Voici Sasha, Anna, Ambre, Iris, Justice et Inès qui est allé te chercher une boisson. » Il ne se doutait pas qu’en face de lui, la jeune asiatique était complètement dérangée, mais seule contre sept, que pouvait-elle bien faire de toute manière ! Qui était-elle ? C’était la demande du Père Sariel en la regardant droit dans les yeux, gardant dans la main sa Bible alors qu’elle se présentait en commençant par son prénom, puis deux surnoms, avant de lui signaler qu’elle marchait sans but précis et Evan lui fit un sourire encourageant. « La route est longue avant de trouver la paix parfois, si tes pas ne t’ont pas arrêté avant aujourd’hui, c’est que ce n’était surement pas le bon moment. Mais ne te fais pas de soucis, nous avons appris à accueillir ceux qui sont seuls. » De nombreux groupes se trouvaient sur Cancun, lui faisait parti des Ruinards, bien qu’en réalité il appartenait surtout à son propre groupe à lui, Setsuka n’avait pas encore trouvé chaussure à son pied, mais peut-être que le moment arriverait plus vite que ce qu’elle pensait.

Il lui avait rendu son sourire, alors qu’Inès était revenue, déposant un grand verre d’eau devant l’asiatique, reprenant sa place parmi les épouses. Lorsqu’il avait parlé de la tâche de sang, Setsuka avait passé sa main dessus, refusant qu’on la lui nettoie d’un signe de tête avant de reprendre la parole. La réflexion était bonne, et Evan eut un rire. Peste. Pourtant lui aussi ne démontrait rien, et il hochait même la tête pour lui donner raison. « En effet, dans les Anciens écrits, c’est bien ce qui est stipulé. Pourtant, le monde a changé, alors pourquoi la religion ne pourrait pas s’adapter également ? Depuis des centaines d’années, les hommes de Dieu ont du s’abstenir de bien des désirs, à présent, nous avons tous un devoir envers le Seigneur : offrir un monde meilleur aux générations futures. Est-ce donc un crime dans cette optique là d’avoir plusieurs épouses ? Surtout, lorsqu’elles le veulent aussi ? » Evan avait fait un grand sourire, levant ses sourcils comme s’il voulait savoir si elle partageait l’opinion du groupe.

En réalité, Evan n’avait jamais été prêtre. Il était producteur de film, et se trouvait à Cancun lorsque la pandémie avait commencé. En prenant la fuite, il avait trouvé comme seuls habits ce costume, et depuis il était devenu aux yeux de tous le Père Sariel, sauvant celles qui étaient devenus les Sœurs Hunter d’une mort certaine, bien qu’à la base elles soient huit, et que deux d’entre elles étaient mortes en ne voulant pas suivre le groupe. « Tu n’as pas à t’excuser Setsuka. Il est important de dire ses pensées. L’échange entre des façons de penser différentes emmène à de belles discussions. Et toi ? Je suppose que tu vies seule à présent, et que tu n’aimes pas forcément notre mode de vie. Tu étais seule avant la pandémie ? » Les épreuves de cette ère nouvelle étaient parfois atroces, savoir si Setsuka était seule et fragile, pouvait permettre une nouvelle adepte dans sa secte.



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Lun 10 Aoû - 0:08

L'homme de dieu lui présenta ses femmes, les montrant du doigt pour qu'elle puisse ainsi les reconnaitre. Six femmes... c'est qu'il est gourmand celui-là. De toute sa vie, elle avait toujours entendu dire que la polygamie n'était pas très apprécié et autorisé. A croire qu'il profite de la fin du monde pour se constituer un harem digne de ce nom. Le plus étrange, c'est de voir que ces femmes ont l'air d'accord avec ça. Elles ont toutes l'air d'être des idiotes écervelés. Tsuka à du mal à croire qu'autant de femmes soient d'accord pour partager leur homme avec d'autres demoiselles. Peut-être qu'elles ne sont avec lui que par pur intérêt à moins qu'elles soient juste du genre manipulable, influençable ou totalement folle. Qu'importe la réponse, ce n'est pas Setsuka qui pourra les comprendre. C'était douteux, c'est tout !

Evan se montrait très cérémonieux dans ses réponses et sincèrement, elle ne savait pas trop si elle devait en rire comme le faisait sa petite voix dans sa tête qui se moquait de lui. Mais elle devait rester normale, sinon elle pourrait l'offenser et ce n'était pas du tout le but. Même si la proposition n'était pas direct, il avait l'air de sous entendre qu'elle pourrait se joindre à eux. Quoi... faire partie de cette orgie... Beurk, jamais de la vie. La seule orgies à laquelle elle veut participer, c'est quand elle les tuera un à un, qu'elle fera des guirlandes avec leurs intestin et qu'elle pourra jeter leurs yeux tel des confettis en dansant dans leur sang. Oui, ça c'était le bon plan. Elle se contenta de sourire comme toute réponse amicale.

La folle n'hésita pas à poser sa question sur le fait que de voir un prête avec des femmes n'étaient pas vraiment habituel. Elle eut confirmation que c'était vrai. En gros, ce salaud profitait de la fin du monde pour refaire la bible à sa sauf. Quel bâtard, il était dégoutant. Ce type n'est qu'un sale profiteur et ces six connasses n'ont absolument rien vu. Tout ceci lui donne encore plus envie de les exterminer, de les découper en rondelle, de transformer leurs corps façon puzzle. Ceci arrivera... tôt où tard. Il avait ces arguments pour se justifier, mais quelqu'un de pieux ne pourra jamais y adhérer. "Alors, vous vous prenez pour une sorte de nouvel apôtre ?" demande t-elle sans détour. "Le genre à écrire le tout nouveau testament de la bible, celui qui correspondra à ce nouveau monde chaotique où la mort n'est plus qu'une simple épée de Damoclès prête à nous tomber sur la tête à la moindre seconde ? Laissez moi deviner les prémices de vos écrits... vivre et profiter de chaque instant que la vie nous offre à présent, car la mort ne rode pas loin. Vivre pour soi et les autres, être heureux à chaque instant pour ne rien regretter le jour où la main de Lucifer viendra nous tirer vers les Enfers..." Setsuka aussi peut être poétique si elle le désire. Cette phrase, c'était comme si elle adhérait aux penchant pervers de ce type, une vile tromperie, mais pour mieux servir sa cause, celle du sang et des tripes étendu partout au sol pour représenter un nouveau Picasso.

Evan lui demande ce qu'elle pensait de ce monde et comment elle vivait avant. Elle hésite à s'inventer une vie et jugea plus crédible de décrire une vie presque similaire à la sienne, sans le côté hopital. "Je crois que je préfère ce monde," c'est là un fait qui est totalement vrai pour elle. "Mes parents étaient des gens horribles. Depuis mon enfant, je vivais enfermée. J'étais... Ils possédaient un grand domaine, alors ça ne paraissait suspect à personne. Mais à présent, je suis libre. J'ai fuis dès que j'ai pu. Des gens s'étaient réfugiés chez nous pour échapper aux monstres. L'un d'eux étaient infectés. Quand il est devenu un dévoreur de chair, j'ai profité de la panique pour fuir sans même me retourner." Ses parents l'ont bien enfermés, dans un hopital psychiatrique ou elle y a passé plus de dix ans et personne n'en avait rien à faire d'elle. En gros, son récit est presque véridique, disons qu'elle n'a pas utilisé les mots exacts, ça la rend donc complétement crédible. Peut-être qu'il aura pitié de la pauvre demoiselle séquestrée par sa famille. C'était un peu le but de ce récit, de l'attendrir, de le laisser tomber dans le panneau pour que tous puisse baisser leur garde en voyant le petit ange devant eux, qui ne connait finalement, pas grand chose de la vie. "Derrière ma fenêtre, je rêvais de pouvoir visiter le monde, je n'avais que de livre et une télévision. Et je ne pouvais pas aller ailleurs que dans notre grand parc. Alors, mon monde était plutôt restreint et fermé. Même si aujourd'hui il est désastreux, je le trouve moins horrible que les quatre murs de ma prison familiale." Miss Mori se voulait douce en racontant se récit, comme si malgré tout ça, elle n'était pas rancunière, car ça ne servirait à rien de l'être. Ce qui est vrai. Et elle compte simplement profiter de la vie qui s'offre à elle.  
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Mer 12 Aoû - 10:50


Pour voir le futur, il faut regarder derrière soi


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Etait-ce de la gourmandise que d’avoir six femmes ? Non, car même si elles lui étaient toutes dévouées, il arrivait qu’elles partagent des plaisirs plus charnels entre elles. Puis, vouloir le meilleur dans le monde actuel n’était en rien un péché de gourmandise, plus une envie d’avoir une protection plus optimale, plus accrue. Evan prenait rarement les armes, il savait s’en servir bien évidement, et s’il était seul, il pourrait se défendre, mais six paires d’yeux supplémentaires était toujours un atout non négligeable dans la vie quotidienne. Est-ce que les Soeurs Hunter avaient adopté ce mode de vie parce qu’elles étaient manipulables ? Au début peut-être, les premières semaines, mais au fil du temps, tous s’étaient accommodés de ce nouveau mode de vie, prenant plaisir à vivre avec cette nouvelle organisation. La vie comme ils l’avaient tous connus avant ne pourrait jamais revenir. Proposer à Setsuka de rester avec eux, c’était agrandir leur cercle de relation, agrandir les protections entre eux, mais aussi tester la personne en face. Leur rythme de vie ne pouvait pas convenir à tout le monde, Evan le savait, mais il s’agissait là aussi d’un moyen d’avoir des alliés potentiels en cas de pépins. Avec un sourire, Evan avait exposé le point de vue de son groupe, l’idée globale qui était de repeupler la Terre avec des personnes de confiances, offrir aux enfants non pas une mère mais plusieurs qui veilleraient sur eux pour les faire grandir. Il eut cependant un rire lorsqu’elle le nomma comme un nouvel apôtre. « Je n’ai vraiment pas cette prétention là. Néanmoins il y a quelques mots dans ce que tu viens de dire qui sont plaisants : vivre, la vie, et être heureux. C’est un peu notre philosophie à tous les sept, tu as raison. » Evan lui fit un signe de tête, lui donnant raison, tandis qu’il continuait de la scruter.

Le petit groupe avait apprit à se méfier, ce n’était pas parce que la nouvelle arrivante semblait être avenante, souriante, douce, et jolie qu’elle n’en demeurait pas moins dangereuse. Lui, cherchait à en savoir un peu plus sur la jeune femme, se doutant bien qu’elle n’adhérait pas à cette façon de voir le monde, surement que le côté féministe avait disparu un petit peu depuis le début de la pandémie, mais au moins ses épouses étaient heureuses de leur sort, alors que les femmes qui vivaient au Fort, chez les Scabreux, subissaient toute la perversité de l’être humain. Il écouta l’histoire de Setsuka, prenant une mine compatissante bien qu’il analysait la manière de bouger de la jeune asiatique, l’histoire était triste, mais est ce qu’elle disait toute la vérité ? Elle aimait ce nouveau monde, elle aimait le chaos, et Evan attendit qu’elle termine. « Ce nouveau monde a offert plus de libertés aux gens qui n’en avaient plus. Je comprends ton point de vue, Inès aussi a trouvé un but à sa vie depuis le début de la pandémie. Avant cela, elle était livreuse, elle avait été mise dehors dès son adolescence par ses parents et ne vivait que de petits emplois, dans des taudis. Elle allait perdre son logement miteux, mais les morts sont arrivés. » Evan avait observé la belle Inès qui avait apporté le verre à boire, la brune hocha son visage, visiblement elle préférait de loin cette vie là également !

Est-ce que retranscrire son passé dans un hôpital psychiatrique à une cellule dorée était un crime ? Setsuka n’était pas forcément la personne la moins censée de tout Cancun, elle était certes dans la norme dangereuse, mais il y avait des gens bien plus dangereux qu’une jeune femme seule dans les rues désertes de la ville Mexicaine. « Est-ce que le monde est vraiment plus horrible qu’avant ? Regarde donc autour de nous. Les espèces animales prospèrent de nouveau, les tortues de mer sont revenues pondre sur les plages de Cancun, les arbres ont retrouvé leur densité, il y a moins de pollution. L’Homme était devenu un fardeau pour notre Terre, n’est ce pas une œuvre divine que de la purifier en laissant quelques privilégiés y vivre et refonder les civilisations ? » Au final, Setsuka allait pouvoir découvrir le vrai monde, un monde où la nature reprenait ses droits, un monde où l’air redevenait respirable. Bien évidement, les morts marchaient, mais il fallait apprendre à vivre avec leur compagnie ! Le Père Sariel la regardait droit dans les yeux, la scrutant avec une réelle intensité. « Tu es donc seule. Tu n’as jamais fait partie d’un groupe ? Qu’attends tu de ce nouveau monde ? » Une de ses épouses lui avait également apporté un peu d’eau, et il en but une gorgée, sans cesse d’observer l’asiatique.



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Lun 17 Aoû - 23:45

Cet homme elle avait du mal à la croire prête. Bien qu'elle ne soit pas croyante, ses parents avaient eu la bonne idée d'envoyer plusieurs hommes religieux pour aller à Tsuka. Que ce soit des catholique, des juifs ou même des musulmans, dans l'espoir qu'ils puissent percer à jour l'âme de la jeune femme, découvrir si elle était habitée par le diable où tout autre entité ne voulant que faire du mal. Mais ce n'était pas le cas, il n'y avait pas d'esprit malsain qui la possédait. Elle était tout simplement elle-même, une personne dérangée à l'esprit tordue et avec l'envie de faire du mal. Personne n'est parfait... Qui dit que ce ne sont pas les autres qui ne sont pas normaux ? Quoi qu'il en soit pour avoir rencontré des hommes très pieux, elle a du mal à imaginer qu'il puisse oublier tous leur préceptes à cause d'un monde apocalyptique. Ce bon vieux père Smith qui lui avait rendu visite plusieurs fois à l’hôpital, par exemple, elle ne l'imagine pas une seule seconde avec plusieurs épouses, même pas une seule, car il n'aimait que dieu. Alors lui et ces sœurs Hunter... il avait une drôle d'allure. De plus, il paressait bien jeune pour avoir voué sa vie à la religion. Certes, il n'y a pas d'age pour se plonger dans les bras de dieu, mais il n'a pas une tête à avoir ce genre de rôle. L'habit ne fait pas le moine, elle est très bien placée pour le savoir, mais au fond d'elle, elle sait qu'il est louche. C'est dommage, il n'avait pas la prétention de créer une nouvelle bible qui correspondrait à cet fin du monde. Ceci peut cependant toujours arriver. Une personne peut rapidement prendre la grosse tête et vouloir fonder quelque chose. Il a déjà six femmes qui le suivent, qui aurait cru que la polygamie serait de retour et surtout accepté...

L'asiatique raconta son histoire, du moins ça pseudo histoire qu'elle avait brodé de fil d'or pour ne pas avoir l'air d'un monstre tout de suite. Car si elle dit cash qu'elle a passé plus de dix ans de sa vie derrière les murs capitonnés d'un hopital psychiatrique, on risque tout de suite de se méfier d'elle. Hors, elle n'a pas envie que ceci arrive. Si elle veut s'amuser, si elle veut se servir des autres, elle doit avoir l'air normal. C'est une chance qu'elle soit capable de jouer en toute circonstance. Car avoir l'air d'un ange, c'est jouer un rôle et dans la chasse, dans le fait de tuer, il y a toute la partie traque qui est également amusante. Là... c'était le début de la traque. On peut dire qu'elle avait l'air d'un petit agneau, mais sous ce costume ce cachait un grand méchant loup qui salivait à l'idée de planter ses crocs dans les chairs de sa victime. Evan eut l'air de croire à son histoire, comprenant même que ce monde puisse être préférable pour certaine personne. Au moins, il ne la prend pas pour une sorte de folle direct, voilà qui est rassurant. Histoire de rassurer la demoiselle, il conta l'histoire de l'une de ses femmes. Ouais... ça n'avait rien a voir avec ce qu'elle avait vécu. Au moins, elle était libre avant, même si elle vivait dans la misère. Setsuka était enfermée, c'était la prisonnière de cet hopital, elle n'allait jamais dehors, son cas était trop sérieux, ils avaient peur qu'elle tente de s'échapper. D'ailleurs, on lui accordé très peu de temps dans la salle commune avec les autres, car le plus souvent, elle se jetait sur les autres cinglés pour essayer de les tuer. Sa chambre, c'est ce qu'elle voyait le plus souvent. Vous imaginez vivre dans une pièce de moins de neuf mètres carré... C'est un Enfer. Alors, se retrouver dehors et être libre, c'est quelque chose qu'elle affectionne tout particulièrement. "Je suis heureuse d'apprendre que je ne suis pas la seule à préférer ce monde. Je pensais qu'on me prendrais pour une folle si je disais ça," indique t-elle avec un doux sourire. "Pensez-vous que nous serons punit pour penser une telle chose ?" demande t-elle en feignant d'être inquiété du jugement de dieu.

La demoiselle eut sa réponse presque tout de suite après. Il lui parla du monde qui devenait meilleur avec le taux réduit d'humain. Plus de pollution, la nature qui reprend ses droits, la faune qui peut vivre sans être chassé. Bref, la terre va peut être survivre plus longtemps grâce à la subite forte extinction de masse de la population humaine. "L'homme est un loup pour l'homme !" conclu t-elle simplement. C'est un phrase qui est tellement juste. Il n'y a pas pire prédateur que l'homme lui même contre sa propre espèce. Capable de s'auto-détruire sans vraiment s'en rendre compte ou au contraire en le sachant parfaitement, mais préférant conserver son petit confort que de sacrifier tout ce qui a déjà été construit. Du moment qu'il reste quelques vivants qu'elle peut charcuter, ça lui va. Vivre au milieu des morts ne dérange pas Setsuka.

Ensuite, le père Sariel demanda si elle avait déjà fait partie d'un groupe. L'idée la fit sourire intérieurement en se souvenant des quelques personnes avec qui elle avait fais un bout de chemin. Le plus gros groupe qu'elle avait suivi était composé de six personnes, quatre hommes, une femme et un enfant d'une dizaine d'années. Au début, elle les avait suivi, pour une question de commodité. Ils avaient à manger, un lieu ou se protéger, c'était donc parfait pour se reposer. Tsuka avait lutté un moment pour ne pas faire d'impair... puis elle avait craqué, laissant sa nature profonde reprendre le dessus. L'un des hommes du groupe, du genre grand et hyper costaud était fort intéressé par la petite asiatique. Ceci lui avait rappelé son défunt petit ami, son premier meurtre. Alors, comme si elle revivait ce moment, elle s'était laissée aller dans les bras de ce bellâtre, couchant avec lui, avant de le tuer et de se baigner dans son sang. Ce fut tellement... agréable et jouissif. Un magnifique moment qui l'a poussé à son retour à tuer les autres, même le gamin. Bon sang, elle s'était amusée comme une folle. "Les personnes que j'ai rejointe son hélas morte. Nous avons été attaqué par une sorte de petite horde de zombies. C'était en pleine nuit, ça nous a surpris. Je suis la seule à avoir survécu. J'ai croisé quelques personnes, mais nous n'avions pas vraiment la même destination. Alors, je suis seule depuis ce jour. J'ai... j'ai quelque peu peur de rejoindre les autres. Perdre mon groupe avec qui j'avais tissé des liens profonds... ça... ça n'a pas du tout été facile pour moi de m'en remettre." Pendant qu'elle racontait ça, elle avait pris un visage triste, des larmes venaient même de couler de ses yeux. Elle était parfaite dans le rôle de la pauvre petite qui a tout perdu. Imaginez vous dix ans dans une chambre, vous êtes prêt à tout pour en sortir... Alors ses talents d'actrices ce sont plutôt bien développer. "J'ai peur d'être... d'être une sorte de malédiction pour les autres. Depuis qu'ils sont tous morts et que je suis la seule ayant survécu, j'ai comme l'impression que je suis maudite." Elle fait en sorte d'éprouver le syndrome du survivant, se posant des questions de pourquoi les autres et pas elle. Techniquement, elle est crédible, c'est une très bonne manipulatrice, les psy qui l'ont vu pourrait vous le confirmer. "J'espère qu'il ne vous arrivera jamais une chose pareille, c'est tellement triste." 
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Mar 29 Sep - 11:52


Pour voir le futur, il faut regarder derrière soi


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« On serait puni de ne pas profiter de cette seconde chance qui s’offre à nous. Nombreux sont ceux qui sont morts sans avoir notre chance, nous avons tous perdus des amis, des proches, certains même ont perdu des enfants. Mais nous devons nous relever, aller de l’avant et être plus fort. C’est ce que le Seigneur attend de nous. » Le Père Sariel comme on pouvait parfois le surnommer encore eut un sourire en observant la jeune asiatique en face de lui, il savait très bien que le spectacle offert laisser envisager que la relation entretenue avec ses diverses épouses était malsaine, et pourtant même si beaucoup auraient aimé le croire, ce n’était pas le cas. Tous avaient leurs histoires, certains avaient même une histoire qu’ils s’étaient inventé de toutes pièces, néanmoins qui était à blamer de vouloir laisser derrière lui un passé peu glorieux ? Survivre était devenue la seule chose réellement importante, qu’importe le statut qui était le notre avant la pandémie. Setsuka avait raconté son histoire ou bien ce qu’elle avait voulu lui dire sous le regard d’Evan qui n’en avait pas ajouté plus, il venait de montrer qu’il l’acceptait telle qu’elle était, ne voyant que le meilleur en elle et non pas un monstre, qu’importe l’histoire qu’elle lui aurait raconté. Cancun regroupait les Hommes de la pire espèce, pourtant il parvenait à les côtoyer.

Profiter de ce que la nature offrait à présent, la préserver pour ne pas retomber dans les anciens extrêmes, voilà une parole sage même si au fond de lui Evan s’en contrefichait bien. Ce qui l’importait, c’était sa vie à lui, le fait de vivre et non pas de survivre, et il le faisait bien entouré de ses épouses. En jouant son rôle, il lui affirmait que l’Homme était devenu un fardeau pour le reste de la Terre, et que le Seigneur avait fait en sorte que l’univers puisse se laver de ses péchés en reprenant le cours de son histoire. « Exactement. » L’homme était un animal, bien plus néfaste que l’ensemble des autres êtres de la Terre. La conclusion de Setsuka était parfaite, elle collait parfaitement aux idées qu’il avait voulu laisser transparaitre. Jouait-elle un rôle ou était-elle de son avis ? Il n’en savait pas grand-chose. Ce qu’il voulait néanmoins, c’était avoir plus d’informations sur la jeune femme, sur sa façon de vivre, car peu de rencontres étaient anodines, et Evan détestait qu’on puisse se rapprocher un peu trop dangereusement de l’une de ses épouses.

Tout en l’observant et en écoutant quelques informations, il en fit quelques déductions. Elle était seule, mais est-ce qu’elle avait déjà fait partie d’un groupe ? Qu’est ce qu’elle voulait avoir dans ce monde post-pandémique ? Est-ce qu’elle avait déjà rencontré d’autres habitants de Cancun ? Tant de choses se passaient dans son esprit et il la regardait attentivement en prenant quelques gorgées d’eau. « Je comprends, parfois on se sent mieux d’être seul qu’accompagné. S’attacher peut sembler être douloureux, parce que nul ne sait quand la mort frappera à présent, mais c’était aussi le cas dans le monde qui existait avant. Un accident de voiture, une crise cardiaque, un meurtre … depuis la nuit des temps l’Homme vit avec une épée de Damoclès au dessus de la tête. Tu n’es pas une malédiction, c’est le monde qui est ainsi, et nous devons tous nous accepter les uns les autres avec nos qualités et aussi nos défauts. Tu n’es pas maudite, tu avais et tu as encore ton rôle à jouer, voilà tout. »

S’il avait su ses pensées sombres ? Evan aurait déjà fait un geste, et ses épouses auraient fait sauter la cervelle de la jeune asiatique. Pourtant, il y avait peut-être encore le moyen de la ramener dans le droit chemin si elle daignait se laisser aider. « Nous avons tous conscience que nous pouvons mourir subitement. Deux sœurs nous ont déjà quitté, elles ont abusé de la patience du Seigneur.» Elles étaient aussi morte parce qu’il l’avait décidé, parce qu’il avait jugé leurs morts nécessaires. « Quelle route veux-tu suivre ? Est-ce que tu sais déjà quand tu vas vouloir partir et où tu veux te rendre ? »



Codage par Libella sur Graphiorum

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Mer 7 Oct - 0:05

La tueuse est bien meilleure comédienne qu'on peut le penser, qui aurait cru qu'une psychopathe sociopathe serait capable de jouer à la parfaite inconnue... Depuis toujours, elle a ce don pour manipuler les autres, pour cacher ce qu'elle est en étant ce que les autres veulent d'elle. Disons que ses voix l'ont beaucoup aider et qu'elle n'est pas non plus idiote. Même si elle aime tuer, elle sait que ce n'est pas bien. Alors quand on est un loup, il faut parfois se faire passer pour un mouton pour entrer dans la bergerie. C'est justement ce qu'elle fait, elle se donne cette image de jeune femme normal pour que le prêtre puisse la croire et avoir une certaine confiance en elle. Du moins, qu'il soit moins méfiant et ne la voit pas comme un danger. Il était bien entouré avec ces femmes, d'ailleurs elle se disait que ce type profitait à fond de la fin du monde avec son harem. Souvent elle avait entendu que les hommes étaient de vrai salopard... mais lui si c'est pas un profiteur ! D'ailleurs, il avait l'air d'être protégé par ces femmes, choses qu'elle ne comprend pas vraiment. Si le ne leur apporte pas de protection, qu'est-ce qu'elles ont à gagné en restant avec lui ? C'est un point qui la rend curieuse et qui va surement lui donner envie de creuser davantage pour sa simple satisfaction et culture personnel. Peut-être qu'elle aime ça... se sentir faussement supérieur à lui ou c'est juste l'envie de se taper un type pas trop laid quand elles en ont envie. Quoi ? C'est la fin du monde, mais ça n'empêche personne de baiser. Ce sont peut être des nymphomanes...

Les hommes religieux ont toujours été des spécimens étranges qu'elle ne connait pas bien. Il y en a bien qui sont venus à l’hôpital pour lui parler, pour qu'elle parle de ses pêchés et soit pardonné, mais elle n'a jamais vu ses meurtres comme des pêchés et ne veut pas se repentir. Ce sont ses parents qui voulaient qu'elle purifie sont âme, il espérait même qu'un prête puisse dire qu'elle était possédée pour l'exorciser, mais ça n'a jamais été le cas. Tsuka et saine d'esprit... du moins c'est ce qu'elle pense. Elle a juste des envies... très particulière. Evan sembla un peu la prendre en pitié vis à vis de ce qu'elle avait dis, sur le fait qu'elle pensait être maudite vu que toutes les personnes qu'elle avait croisé était morte. Bien entendu ce qu'elle dit est faux, mais elle doit jouer le jouer. D'après l'homme de dieu, que ce soit dans ce monde ou dans l'ancien la vie restait fragile. Elle haussa une épaule, il faut quand même dire qu'entre un simple accident et des hordes de morts vivants qui traînent partout, les chances de survie d'un humain ont tout de même drastiquement changée. "Et comment suis-je censée savoir le rôle que j'ai a jouer dans ce monde ?" demande t-elle simplement à l'homme se demandant qu'elle genre de bêtise il pourrait bien lui répondre. Lui aussi avait perdu deux femmes, au moins le malheur s'est déjà abattu sur sa tête, mais il a tellement d'épouse qu'en perdre une doit être le cadet de  ces soucis. Puis il lui posa des questions auxquelles elle n'avait pas de réponse. Setsuka haussa les épaules timidement. "Je n'ai nulle part où aller. En fait, je ne sais même pas où aller. Je me déplace seulement pour essayer de trouver de quoi manger. Je suis seule et je n'ai personne alors j'ai bien peur de ne pas avoir de réponse claire à vos questions." Elle avait fait en sorte d'avoir une voix un brin nostalgique, histoire d'inspirer un peu la pitié, qu'il voit qu'elle était totalement seule et que sa vie se déroulait au jour le jour sans le moindre but. "J'ai l'impression de ne pas être bien différente des morts vivants... Je... j’erre sans but particulier, je survie, mais je ne sais pas encore pour quoi ?" Qu'est-ce que l'homme de dieu va répondre à ça ?
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