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Pour voir le futur, il faut regarder derrière soi ~ sujet libre
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Jeu 15 Oct - 13:19


Pour voir le futur, il faut regarder derrière soi


Sujet libre




Le prêtre observait la jeune asiatique. Un visage d’ange, et pourtant malgré tout, un certain détachement dans ses faits et gestes. Il pouvait bien comprendre que la jeune femme cherchait à comprendre ce qui se passait dans ce petit groupe, Evan et ses épouses avaient un mode de fonctionnement bien à eux, une manière de procéder qui ne regardait qu’eux. De la place dans leur sphère ? Comment Evan pourrait-il refuser une femme de plus qui lui apporterait plaisir et protection ? De la diversité également entre toutes les épouses, mais il fallait encore qu’elle soit acceptée par ses épouses et qu’elle ait envie de les rejoindre. Tout un processus des plus plaisants certes, mais assez contraignant car personne ne pouvait laisser entrer le loup dans la bergerie à l’époque dans laquelle ils vivaient. Comment savoir sa place dans ce monde ? Comment trouver cette place qui peut manquer au fil du temps ? Le questionnement de Setsuka était légitime, et Evan croisa ses doigts devant lui, parlant avec une voix calme et posée. « En restant en vie. Les réponses arriveront d’elles même, mais nul n’est sur Terre sans raison. Nous avons tous notre part d’histoire à accomplir, et la patience est une belle vertu dans ce cas là. » Elle pourrait très bien un jour diriger un clan, ou alors se sacrifier pour d’autres, servir de chair à canon auprès des rodeurs, offrir une nouvelle vie à ce monde en enfantant … tant de choses étaient possibles, et Setsuka découvrirait à un moment donné la ligne directrice de son histoire.

Le droit chemin, la lumière, tout était à portée de main. Il fallait juste le vouloir, faire un geste en avant, accepter l’aide parfois qui pouvait être offerte. Elle avait eu des soucis dans sa jeunesse, mais parce que les gens ne l’avaient jamais accepté telle qu’elle était réellement, parce que les gens voulaient changer les autres, à présent elle avait la chance de vivre tel qu’elle en avait envie. C’est dans cette optique là qu’il lui demandait ce qu’elle voulait faire de sa vie, si elle avait des impératifs ou pas, un endroit où elle devait se rendre et même une dead-line. Un moyen aussi pour Evan de prévoir l’avenir, savoir s’il devait se montrer méfiant auprès de la jeune femme, s’attendre à ce qu’elle parte ou ce qu’elle reste. Sasha observait la scène, et Evan savait que la plus « âgée » de ses épouses n’hésiterait pas à faire ce qui devait être fait si jamais la situation l’imposait. L’homme eut un sourire compatissant, surtout lorsqu’elle se compara à un rodeur, errant sans réel but, juste pour survivre. « Pour trouver le rôle que tu vas devoir jouer dans cette vie là Setsuka. Rien n’est jamais laissé au hasard par le Seigneur. » Evan lui posa la main sur le genou, compatissant.

« Si tu le souhaites, nous pouvons t’offrir un endroit où dormir et manger pendant quelques temps. Une nuit, deux, pourquoi pas plus si la cohabitation se déroule bien. Peut-être qu’en restant un peu parmi nous, qu’en discutant en notre compagnie, tu trouveras le but qui t’est prédestiné tout comme les réponses quant à l’endroit où tu dois te rendre. » Mais qu’avait elle a offrir si elle acceptait cette proposition ? Après tout, même dans ce monde, rien n’était jamais fait par hasard, rien n’était jamais gratuit.



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Jeu 22 Oct - 0:23

Peut-être que pour le commun des mortels, c'est une chose facile de savoir quoi faire de sa vie. Tsuka n'a pas vraiment de but, hormis qu'elle ne souhaite pas mourir. Elle veut s'amuser, continuer de vivre et de tuer. Mais ce n'est pas un réel but, juste une sorte de fil rouge sans la moindre fin. Vous pensez que notre jolie folle pourra un jour être le leader d'un groupe ? Sincèrement, elle n'a pas l'âme d'un chef, c'est une solitaire. Et puis qu'elle genre de personne pourrait-elle mener ? Des personnes lambdas ? Des fous ? Nan vraiment, elle n'a pas envie de s'embêter avec ça. Quand à suivre, ce n'est pas non plus son truc. C'est un électron libre, elle ne veut pas être enchainée, elle a déjà été enfermé pendant plus de dix ans. C'est la liberté qui prime à présent et c'est surement trop récent pour qu'elle puisse s'imaginer quoi faire. "Alors, je vais devoir attendre pourquoi je suis ici bas," indique t-elle en souriant. Elle n'était pas résignée, elle trouvait ça plutôt logique, même si elle doute qu'elle ait un réel rôle. A moins que tuer, massacrer soit la raison pour laquelle elle a vu le jour. Après tout, qui peut le savoir ?

La miss ne pense de toute manière pas trouver un véritable rôle et elle n'en cherche pas. Disons que pour le moment, elle se demande comment elle pourrait éliminer cette belle bande d'idiot. Ce type, il a une tendance à la dégouter mais elle ne le montre pas, elle sait cacher ses sentiments et ce qu'elle ressent. Quant aux femmes, elles ne valent pas mieux, s'enticher d'un homme, lui constituer un harem, à croire qu'elles se fichent totalement de pourquoi les femmes se sont battues par le passé. Elles aussi dégoutent l'asiatique qui se demande l'intérêt de se partager à plusieurs un homme. Est-ce qu'elles ne connaissent pas le sentiment de jalousie ? Le seul gagnant dans l'équation c'est le fameux prête qui fait un sacré pied de nez à Dieu et qui en plus devient le roi des polygames. Il avait l'air un peu désolé que la demoiselle soit perdu et posa sa main sur son genou, Tsuka eut un sourire doux, même si intérieurement elle pouvait entendre ses voix crier de dégouts face à ce geste.

Ensuite, il lui proposa de rester un peu, pour qu'elle se repose avant de partir ou de rester de manière définitive. En voilà une proposition intéressante. Elle n'avait pas prévu qu'il lui demande ça aussi rapidement. Ce type n'est pas méfiant ou juste sympa. Elle fit un sourire pour montrer qu'elle était à la fois heureuse mais gênée. "Oh, c'est vraiment très gentil de votre part, mais je ne veux vraiment pas vous déranger. Je ne suis pas venue dans le but que vous m'accueillez. J'ai vu du monde, j'étais juste curieuse, c'est si rare de voir des vivants. Je n'ai pas l'intention de vous déranger avec vos épouses." Ca lui semble naturel d'avoir l'air gêné face à cette demande un peu inattendu. "Je ne veux pas être un poids pour vous, ou même piquer vos ressources. Je me sentirais trop mal. Puis... je commence à être habitué à vivre seule. Vous n'avez pas à vous sentir obligé de me proposer ça, même si c'est vraiment, je le redis, très aimable à vous et j'apprécie beaucoup." On pourrait la confondre avec une enfant qui a peur d'accepter ou peur de gêner. C'était un peu le but. Dans ce genre de monde, qui accepte quelqu'un aussi facilement . D'un coté, elle montre aussi une certaine méfiance, ce qui semble logique et une assurance sur le fait qu'elle sait se débrouiller seule. Si jamais elle accepte, qu'est-ce qu'il va se passer ? Elle doute que ce soit aussi simple qu'il ne le dit. "Et puis... comment pourrais-je accepter, je n'ai rien à vous offrir et je ne veux pas sentir inutile..." Tel une enfant timide, elle baissa les yeux, comme pour se sentir honteuse et cacher qu'elle est maladroite. Reste à voir ce qu'il va lui dire. En tout cas, ses petites voix ne l'aiment pas, mais trouve ce jeu excitant, alors autant continuer.
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Mar 10 Nov - 9:53


Pour voir le futur, il faut regarder derrière soi


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« Je suis sur que tu sauras bientôt quelle est ta place dans ce monde Setsuka. La patience est une vertu rare mais nécessaire dans notre monde. Puis comme il est écrit : « car vous avez besoin de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses promises ». Ce jour là, j’espère que tu te penseras à moi en te disant que je n’avais pas tort. » Toutes les actions ont des conséquences, toutes les décisions font couler un fil conducteur de la vie et de l’existence. Si Evan et Setsuka étaient parmi les survivants de ce monde, ce n’était pas forcément le destin mais bel et bien les choix et les décisions qu’ils avaient pris depuis le début de l’épidémie et peut-être même avant. Mais, en tant qu’Homme de Dieu, du moins en apparence, il ne pouvait pas décemment dire à la jeune femme qu’ils vivaient parce qu’ils avaient été meilleur que les autres. Ce n’était guère religieux comme manière de penser ! Les deux continuaient de discuter et Evan cherchait à mieux cerner la jeune femme, se demandant ce qu’elle avait pu vivre, mais aussi si elle lui affirmait toute la vérité. Comment lui en vouloir dans le cas inverse ? Après tout, ne rien dévoiler c’était également se protéger, moins se découvrir et moins afficher ses faiblesses. Il tentait d’être doux, calme, observateur et aussi avenant, allant même jusqu’à déposer sa main sur le genou de la jeune femme dans un geste d’apaisement mais aussi dans la symbolique de la main tendue si jamais elle désirait un peu d’aide.

Afin de continuer sur sa lancée, puis une femme de plus dans son entourage ce n’était pas trop de luxe, Evan lui avait proposé de l’accueillir quelques temps, lui laissant l’opportunité de choisir si elle voulait rester quelques heures, quelques jours, ou même plus. Après tout, qu’aurait-elle à perdre en agissant ainsi ? Si ce n’est se trouver en présence d’un prédateur sexuel et de ses épouses qui avaient toutes acceptés les conditions qu’il avait mises en place dès le début de leur relation. La jeune Setsuka lui fit un sourire, à la fois heureux mais également gêné, il le savait très bien. Evan écouta avec attention, hochant son visage avant d’avoir un léger rire. « Le partage est au cœur de notre mode de fonctionnement Setsuka. Si on ne s’entraide pas entre vivant, alors nous cédons du terrain aux morts, et plus nous cédons de terrain, plus la perspective de retrouver un monde prospère s’éloigne. Tu ne dois donc pas te sentir gêné d’accepter si tu en as envie, comme nous n’allons pas nous offusquer d’un refus. Refuser maintenant, ce n’est pas refuser pour toujours. »

Il la regardait droit dans les yeux, la détaillant un petit peu, et même sans le vouloir son esprit le poussait à avoir quelques idées salaces et mal placées. Des « rumeurs » qui courraient à l’époque où la pandémie n’avait pas encore démarré, lorsqu’avec ses amis il parlait des conquêtes et que tous faisaient des comparaisons selon le pays d’où la conquête était originaire. Beaucoup de ses amis avaient fantasmé sur des asiatiques, d’autres les préféraient latines, pour Evan … toutes les femmes étaient belles, qu’importe l’origine. Evan voyait bien qu’elle avait certaines mimiques qu’on pourrait accorder à une enfant, se pouvait-il que sa vie ait été plus complexe que ce qu’elle avait laissé entendre ?

Elle n’avait surement pas tout dit, peut-être qu’elle avait même eu des sévices dans son passé, des séquelles indélébiles même après la mort des gens. Puis lorsqu’elle reprit la parole, Hunter se laissa aller à un petit rire, la regardant droit dans les yeux avant qu’elle ne les baisse. « Ne t’ai-je pas dit qu’il est nécessaire de partager ? C’est en se tendant la main qu’on arrivera à vivre de nouveau. Pourquoi devrais-tu nous offrir quelque chose, surtout si tu ne veux rester qu’une nuit par exemple ? Après, si tu devrais rester plus longuement en notre compagnie … je pense que mes épouses seraient ravies d’avoir une sœur de plus dans leur rang. » Il avait montré ses différentes femmes, et d’une manière un peu détourné, Evan lui avait expliqué ce qu’il pourrait attendre d’elle.



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Jeu 19 Nov - 1:08

Quelqu'un de naïf pourrait certainement tomber dans le panneau de cet homme et boire ces paroles, surtout qu'il est un soit disant homme de Dieu. C'est peut être vrai, peut-être que ça ne l'est pas, elle ne peut pas vérifier. Tout comme elle prétend être autre chose que la gentille petite Tsuka, triste et malheureuse qui avait été séquestré par ses parents pendant des années. Vrai ou pas, il se sert de bonnes paroles, tiré de la bible ou juste saintement proposé pour se donner un genre, il était plutôt doué. Un survivant ayant vécu l'Enfer pourrait se raccrocher à ça. Ces femmes qui l'entourent se sont certainement raccrochées à ça. Un beau parleur et manipulateur, c'est ce qu'elle voit dans cet homme. Sans oublier son côté profiteur et pervers pour s'être crée un harem en plein apocalypse. Ce type n'est pas con, c'est certain, sauf que Setsuka n'est pas une femme normale qu'on peut avoir aussi facilement. Il se voulait également un brin philosophique, mais ce n'est pas le genre de chose capable de toucher la jeune tueuse.

La demoiselle fit sa petite frileuse quand il indiqua qu'elle pouvait rester quelques jours voit même plus longtemps. Si elle reste avec eux, elle n'a clairement rien à donner et elle n'a pas forcément envie de donner quoi que ce soit. C'est vrai que ça peut l'amuser de rester, de les observer et peut être de le tuer, de les tuer tous ou juste d'éliminer l'une de ces femmes. Ça fait quand même plusieurs cibles et ça promettrait de l'amuser. D'ailleurs ses voix intérieurs sont déjà en train de lui dire ce qu'elles voudraient que la folle fasse. Elle sont clairement dégoutés par ce type qui a l'air de profiter des femmes comme si c'était des objets. Et ces femmes sont aussi dégoutantes pour être devenu les fidèles esclaves d'un homme. Pourquoi les femmes se sont-elles battues pour s'émanciper si c'est pour rester sous le joug d'un homme durant la fin du monde ? A croire qu'elles ne sont pas moderne. Pourtant ce sont elles les bras armées de ce fainéant... ça veut dire qu'elles sont assez forte pour se débrouiller seule ? L'asiatique à beau chercher pour comprendre, elle ne voit vraiment pas pourquoi elles font ça. De l'amour peut être ? Mais qui peut aimer autant de personne à la fois ? C'est impossible. Bien que ce ne soit pas un sentiment que la psychopathe puisse partager, elle sait qu'on ne peut pas être partagé entre plusieurs personnes, c'est impossible et surtout malsain. "Je ne sais pas... je crois bien que c'est la première fois qu'on me fait une proposition aussi gentil. Alors... je pense que ça me perds un peu. J'ai peurs aussi de m'attacher et de perdre les personnes qui auraient pu m'accueillir. Ce monde est devenu si... si cruel et difficile." Pour l'heure, elle préférait jouer la demoiselle un peu craintive et perdu, ce qui colle assez bien à l'histoire raconté avant.

Le prête indiqua que pour l'heure, elle n'avait pas besoin d'offrir quoi que ce soit. Sur le long terme, si elle souhaite s'intégrer, tout le monde sera ravis de l'accueillir. Ceci sous-entendait également qu'il serait bien content de la baiser. Eurk... intérieurement, elle s'imaginait déjà lui couper la queue et la lui faire bouffer. Vraiment, elle lui réservera une mort lente, tortueuse et douloureuse. Tous seront des cibles de choix, vous pouvez en être sûr. "Vos femmes ont l'air d'être forte... moi, je ne pense pas à être à leur niveau." Tsuka baissa les yeux timidement, histoire de montrer sa faiblesse -une fausse faiblesse- à cet homme pour mieux le tromper. "Je ne veux pas être un fardeaux si jamais je ne me révèle pas utile à vos yeux." S'il savait qu'en vérité elle est tout sauf un fardeaux, mais une créature bien plus dangereuse que les zombies. L'accueillir, c'est laisser entrer le loup dans la bergerie. "Vous êtes vraiment sûr que je pourrais faire partie de votre groupe ?" demande t-elle avec hésitation en levant son regard timide vers lui.
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Mer 16 Déc - 12:53


Pour voir le futur, il faut regarder derrière soi


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Il la regardait droit dans les yeux, la jeune asiatique avait raison, faire parti d’un groupe, d’une communauté, c’était prendre le risque de s’attacher. Est-ce que le jeu en valait encore la chandelle ? Lui savait que ses épouses l’aidaient à survivre, à vivre, et il espérait d’ailleurs vivre bien après la fin de cette apocalypse, retrouver une vie saine, et surement même continuer ses histoires d’amour. L’enfant qui allait venir au monde serait le premier d’une grande lignée, il en demeurait convaincu ! Pourquoi alors ne pas tendre la main vers la jeune demoiselle ? Un esprit de plus à pervertir, ce n’était pas un luxe qu’il pouvait se refuser, surtout qu’elle saurait surement apporter sa pierre à l’édifice, l’aider à reconstruire leur vie, puis elle risquait aussi d’apprécier la compagnie de tous. Le partage, aussi bien des connaissances, que des ressources, que celui de l’esprit ou encore celui du corps. Les femmes entre elles ou en compagnie d’Evan, il y avait de quoi profiter, n’est ce pas ? Pourtant, Setsuka ne semblait nullement être intéressée par cette perspective là, bien dommage, les clichés les plus fous lui venaient en tête. « Cruel et difficile, voilà les mots qui le définissent. Alors prend le temps. » Il lui souriait, la regardant droit dans les yeux. Si douce et si craintive, comment avait-elle réalisé l’exploit de survivre jusqu’à présent ? Surtout seule ! C’était sur, elle n’avait pas tout dit, mais chaque chose en son temps, tout vient à point à qui sait attendre.

Evan lui avait fait comprendre que si elle voulait faire partie de ce groupe, elle devrait se plier à des règles, aucune personne n’était contre la nouveauté, lui comme ses épouses étaient même attirés par cette nouveauté, mais Setsuka devait avoir tous les tenants et tous les aboutissants, il ne la prenait pas en traitre en oubliant de lui stipuler certaines règles entre eux. Pourtant une fois de plus, l’asiatique baissa son regard, la timidité semblait reprendre le dessus alors qu’elle pensait être moins forte que les épouses, qu’elle pensait être un fardeau, craignant surement de ne pas avoir son utilité et Hunter eut un sourire. « Il est dur de ne pas avoir d’utilité dans un groupe comme le notre Setsuka. Assurer la sécurité des uns et des autres, chercher de quoi vivre, passer du temps en communauté, s’abandonner aux plaisirs lorsqu’on peut le faire. Rien n’est bien compliqué dans notre façon de vivre tu sais ? » Hunter hocha doucement ses épaules, un sourire en coin. « Elles sont occupées à nous écouter, mais elles pourraient très bien profiter de ce temps libre pour se baigner, pour atteindre l’orgasme même. Si tu restes, tu les verras surement en avoir un peu plus tard, pas une soirée ne passe sans que cela ne se fasse. » La vie était trop courte pour ne pas profiter non ?

Si l’asiatique voulait, elle aurait même pu continuer la discussion avec une des épouses qui prendrait soin d’elle, car c’était là le véritable partage, émettre un besoin tandis qu’un membre du groupe faisait son possible pour y subvenir rapidement. Tous étaient d’accord pour ces termes là. Pouvait-elle faire partie de leur groupe ? Evan hocha doucement son visage en la regardant. « Je ne vois pas en quoi tout ce que je t’ai dis est impossible Setsuka. Imagine donc que la douce Ambre vienne te voir pour un moment d’intimité, ou bien même que j’en émette l’envie, que ferais-tu ? Et si jamais une autre vient te voir pour te demander de l’aider à la pêche, irais-tu ? Car notre relation, ce n’est pas que le sexe, c’est le bien vivre ensemble. »



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