Les Ruinards étaient une bande unie, des gens biens, loin de la bestialité des autres personnes qui vivaient sur Cancun depuis que la ville était devenue le repère secret des plus grands bandits que le monde ait créé depuis sa création. Il avait de la chance dans cette nouvelle vie, il avait été accepté, il avait parfois son mot à dire car tous le pensaient encore être un homme de Dieu. Si seulement ils savaient qu’il n’en était rien et qu’il ne devait sa tenue qu’à sa fuite des studios d’enregistrement lorsque la pandémie avait éclaté ? Evan Hunter était producteur de film à cette époque, mais depuis, il était devenu le Père Sariel, un homme de foi pour tous, même pour ses épouses qui étaient devenus les Soeurs Hunter, bien qu’il se doutait bien qu’elles avaient compris qu’il n’en était rien mais qu’elles acceptaient leur vie et qu’elles s’y plaisaient à présent. Quel homme ne se serait pas plu dans cette vie ? Six femmes, à la base huit, toutes qui le défendaient, toutes soumises à tous ses désirs et à toutes ses envies. Personne ne pouvait les détourner de lui, son côté manipulateur avait commencé, le charme avait fait le reste !
Mais aujourd’hui, ils n’étaient pas dans le camp des Ruinards, ils étaient en ville, Iris avait vu un panneau indiquant l’hopital, et toute la joyeuse famille s’était mise en marche dans cette direction là. Ils n’avaient pas besoin de soin, mais Anna était enceinte, elle était la première des épouses à porter en elle un enfant, elle était à quelques semaines, donc vous pouvez imaginer pourquoi Evan avait prit la direction de l’hopital en leur compagnie ! Sur le chemin, quelques petits rodeurs que ses épouses mettaient rapidement en déroute. Comme lors de tous ses déplacements, Hunter était en Père Sariel, portant sa Bible avec sa main droite contre son torse au niveau du coeur, un acte symbolique, comme si Dieu les protégeait tous, et il voyait ses épouses réduire à néant les immondices de Satan !
Devant l’hôpital, il avait regardé Sasha qui était allé ouvrir la porte en compagnie d’Ambre, puis ils étaient tous entré, la belle Inès tenant le bras d’Anna avec un sourire complice. Toutes étaient heureuses de voir leur sœur porter leur enfant. Oui, l’enfant à naitre n’aurait pas une mère mais plusieurs, bien que pour le moment, la naissance ne soit pas prévu avant six bons mois et donc le mois de Janvier. Evan leur avait montré le panneau informant l’étage de la maternité, puis ils s’y étaient tous dirigé. Malheureusement, la mort était passé par là, ses épouses avaient été contrainte de tuer des rodeuses en tenue d’accouchement, elles avaient donné la vie mais en contrepartie Dieu avait pris la leur.
Evan avait pris la main d’Anna, souriant. « N’aie pas de craintes, le Seigneur ne te fera pas subir cela. Il veut que tu réussisses ta noble mission, encore plusieurs fois. » Anna lui avait souri, et Sasha – qui était comme son bras droit parmi les épouses – donnait des indications, des médicaments à prendre pour Anna, alors qu’Evan avait vu l’appareil pour les échographies. « Allons voir notre enfant Anna. » Un baiser sur le front, et il l’avait faite se mettre sur la table, avant d’allumer l’appareil, préparant l’échographie.
J'était entrain de préparer une nouvelle expédition que l'on m'avait fortement obliger de prendre. Damon m'avait fait savoir que le besoin était urgent et qu'il ne pouvait pas donner celle-ci à n'importe qui. Je prenait cela comme un compliment après tout, il ne fallait pas que je me gourre par contre car j'allais surement en payer le prix fort cependant.
Quoiqu'il en soit, il y avait deux gars dans ce qui nous servait d'infirmerie, mal en point. Il avait croisé la route d'un Crotale, un genre de serpent à sonnette hyper sournois qui peut mesurer jusqu'à 7 pied de long. Disons que les gars avais survécu grâce à un troisième mecs qui lui... avais un peu servit d'appât pour leurs permettre un échappatoir. C'était ça un peu chez les scabreux, "Faire ce qu'il faut pour plaire au boss, quitte a devoir tuer ou se faire tuer" En y repensant, j'eut une petite pensée pour Mike et Stuart qui s'était sacrifier lors de ma dernière expédition. Faut ce qu'il faut après tout pensais-je en fermant le sac à dos qui me servirait pour cette expédition.
J'avais apporté qu'une seule personne avec moi cette fois. La mission qu'on m'avait donné serais sans doute pas trop mal, je supposais que l'endroit avait sans doute été pillés depuis fort longtemps, mais il fallait trouver un bon stock de soin ou de médicaments. C'est ce que le patron avait demander, regarnir la penderie du coin de soin. Sa valait pour tout ce qui pourrait être utile je supposais. Je détestais quand Damon n'était pas précis, parce que parfois il avait des attentes précise dont il ne m'avait pas fait part et je subissais des conséquences pour ne pas lui avoir ramené ce qu'il souhaitait véritablement. Je me demandais parfois si ce n'était pas fait exprès, il aimais peut-être cela après tout et j'étais son petit souffre douleur.
On était finalement partis, j'avais apporté un sac bandoulière noir vide, afin d'y remplir ce qui nous tomberait éventuellement sous la main. La route fut sans trop d'embuche, combattant que quelques fois nous trouvions notre chemin en restant discret et à l'affût de tout danger. J'avais pour mon dire que moins nous étions plus discret nous serions. Mais bon contre une horde ce n'était jamais la meilleure solution, heureusement pour nous, nous n'en croisons pas dans le moment.
On arriva à l'hôpital vers midi tapante, observant autour on entrait dans l'établissement furtivement pour que rien ne nous entendent. Du moins c'est ce qu'on tenta de faire dès l'entrée dans le hall. Le rez de chaussé était immense et nous aurions pu aisément nous perdre. Je regardais mon comparse du moment en lui signalant de visiter les 3 pièces de gauche alors que je ferais les devant moi et que nous devrions revenir ici dans le hall dans environ 15 minutes après une fouille approfondis.
D'un regard entendu nous nous étions séparé, lui allant dans l'aile de gauche comprenant de simple bureau et le secrétariat, il ne trouva pas grand chose hormis un simple stéthoscope et une boîte de quelques gazes qu'il ramena. Quant à moi de mon côté, l'endroit était tout aussi vide, une salle sans porte comprenant de nombreux sièges ce qui ressemblait à une salle d'attente. L'endroit était devenu glauque, des corps étaient bredouilles ça et la, et du sang sécher tapissaient désormais les murs de l'endroit. Pour le moment du moins je ne vit aucun rôdeurs et un silence lourd planait. Les deux autres pièces furent tout aussi vide, quelques pansements et une seringue sans plus que je fourrai rapidement dans mon sac.
Dégainant mon sabre je poursuivi en revenant vers le Hall, le rez de chaussé offrait une troisième aile, celle de la maternité. Tout département est bon à voir après tout... me disais-je à moi même en espérant ne pas voir une abomination infantile... Je grimaçait à l'image mentale qui passa dans ma tête puis avança silencieusement. On traversa le couloir, j'observais les corps autours avec curiosité, le sang n'était pas sèche et semblait avoir été versé il y a peu de temps. Je regardai mon collègue avec un regard entendu signalant en silence qu'ils y avaient probablement des gens présents.
C'est finalement devant la dernière salle que l'on pouvait y voir une femme coucher sur le dos, le ventre dévoilé pour accueillir le petit appareil qui permettrait de voir un petit être grandir sur un écran noir et blanc. Je fronçai les sourcils devant la scène mais également devant toutes les femmes qui se trouvaient dans la pièce, certaines d'entres-elles armées, visiblement leurs nombres étant plutôt impressionnant, me valait mieu la jouer tranquillos.
Et bien et bien ? Mais qu'est ce qui se passe ici ? Avais je dis en posant doucement mon sabre sur mon épaule. Cassant avec un certain amusement l'ambiance calme et serein qui régnait plus tôt. La femme enceinte s'étant redresser un brin sur son lit je lui avais fais signe de se stopper..
Oh je vous en prie, ne vous dérangez pas pour nous, on est que de passage... avais-je simplement mentionner alors que je fouillais déjà des yeux la pièce où nous nous trouvions maintenant. Continuer ce que vous étiez entrain de faire, j'ai toujours été curieuse par ce genre de machine et de quoi un bébé avait l'air là dessus.
Balayant de la main la pièce dans un geste presque théâtrale, je souriait faiblement. En vérité je m'en contre fichais un peu, sérieusement qui était le con qui voulait donner naissance dans un moment pareille et dans une vie aussi merdique. Je ne comprenait tout simplement pas, je ne pouvais pas le concevoir, c'était simplement inimaginable pour moi présentement puis mes yeux finirent leurs courses sur ce qui semblait être un prêtre... Était-ce une blague ? Mon faciès était sans doute expressif et démontrait probablement une certaine incompréhension face à la situation actuelle. Mes yeux vert émeraude poser sur Evan avec attention attendant qu'il s'exécute dans sa tâche.
L’hopital aurait pu être un excellent quartier général pour bien des groupes, mais bizarrement, personne ne semblait y avoir pensé. Il y avait pourtant bien des choses à offrir : des lits nombreux, du matériel médicale, de nombreux sanitaires, des habits, du matériel de survie, des armes, et même une cantine pour manger. La bêtise humaine démontrait une fois de plus que l’agneau suit le troupeau sans même tenter d’être un loup juste quelques jours dans sa vie ! Mais au moins, Evan et ses épouses seraient tranquilles, ils pourraient prendre le temps, ne pas se faire déranger durant leur petite virée, puis il avait dans la tête que le service maternité serait peut-être ouvert, de quoi y trouver du lait maternel, des habits, du matériel pour les nouveaux nés mais aussi, si cela était possible, de faire vivre à Anna une échographie.
Avec un doux baiser, un avait emmené la jeune métisse avec lui vers la table afin qu’elle s’allonge, il avait remonté son haut sur son ventre qui prenait une petite forme arrondie. Malheureusement le moment ne prêtait pas à de belles nourritures en abondances, donc les réserves de la brune risquaient d’être mises à rude épreuve, mais les sœurs Hunter se serraient parfois la ceinture pour lui laisser un peu plus de nourritures, tout comme Evan, après tout, c’était Anna la femme enceinte. Celui qu’on appelait le Père Sariel savait que Sasha ne se trouvait pas bien loin derrière lui, observant d’un œil émerveillé l’image qui apparaissait alors qu’il avait commencé la manœuvre, non sans rire légèrement lorsque son épouse allongée avait frissonné de sentir le gel froid sur sa peau. « Il fait tellement chaud, tu ne vas pas te plaindre pour un peu de fraicheur gratuite ! » Petit à petit ses épouses terminaient leurs trouvailles, et bien vite, ils furent tous les sept dans la pièce.
Il trouvait la vision magnifique, une piqûre de rappel que leur civilisation n’était pas si ancienne même si depuis plusieurs mois déjà ils ne vivaient plus comme avant. Evan retrouvait un peu de sa douceur de sa vie passée, un peu de cette gentillesse, lui qui n’était qu’un égoiste manipulateur, et il savait bien que ses six épouses regardaient l’écran avec l’œil brillant, un sourire sur le visage. « D’ici quelques semaines, on pourra revenir, et voir s’il s’agit d’un garçon ou bien d’une fille. Mais, qu’importe le sexe, Dieu veut qu’on aime nos enfants de manières égales, j’espère que vous l’aimerez toutes de la même façon. » Car cet enfant aurait un père, mais surtout six mères. Cet enfant, était le fruit de leur amour à tous, aussi bien entre Evan et Anna, qu’entre Anna et ses sœurs, et Evan et ses autres femmes.
Occupé à prendre le temps d’accompagner Anna dans cette nouvelle étape, aucun d’entre eux n’avaient entendu les nouveaux arrivants. S’ils avaient été des rodeurs, ils auraient pu les entendre de loin, mais l’Homme savait être silencieux. Ses femmes s’étaient toutes tournées vers la nouvelle arrivante, armes à la main, et Evan avait observé en silence cette dernière poser la lame de son sabre sur son épaule, demandant ce qui se passait ici avant de reprendre pour leur dire de ne pas se déranger pour eux, qu’ils n’étaient que de passage, évoquant sa curiosité.
Evan sentait bien toute la moquerie dans les mots, mais il s’était levé de son fauteuil, sa stature le faisant dépasser ses épouses. Son visage était doux, souriant, chaleureux, et il voyait bien la surprise sur celui d’Anaëlle qui devait se demander ce qu’un prêtre faisait ici, et il fit signe aux sœurs Hunter de s’écarter un peu. « Laissez donc notre invitée se joindre à nous. Je ne vous demanderai qu’une seule chose, de ranger votre arme. Mes épouses ne vous feront aucun mal, vous en avez ma parole. Si Monsieur peut aussi ranger la sienne, nous sommes quand même en présence d’un enfant à naitre. » D’un geste de main il avait fait signe à Anaëlle de se rapprocher de l’autre côté du lit, proche de Sasha qui tenait la main d’Anna encore allongée. Puis, il s’était rassit, et avait reprit l’examen. « Vous voyez, ici on peut distinguer la forme de sa tête … ses mains … ses pieds … non, on ne saura vraiment pas son sexe aujourd’hui. » Et Evan eut un petit rire.
Je ne pouvais croire ce que je voyais et encore moins ce que j'entendis sortir de la bouche du supposer prêtre qui se trouvait devant nous. Je regardais mon comparse d'expédition en lui signalant de rengainer son arme ce que je fis aussi.
Vos épouses ? Dis-je surprise par cette réponse alors que je parcourait chacunes d'entres-elles de façon analytique. Se foutait-il de ma gueule ? Les femmes semblaient bien impliquer dans cette échographie et visiblement sur leurs gardes.
On aura tout entendu.. Un prêtre et son harem qui font une échographie... Je secouais la tête négativement comme si cela était étonnant et complètement insensé.
Je ne comprenait pas non plus comment autant de femmes pouvaient se partager qu'un seul et unique homme et comment elle pouvait accepter cela? Du genre un brin féministe pour ma part, il était hors de question que je me soumettre à ce genre de pratique un jour, j'étais beaucoup trop independante pour cela. Décidément j'était tomber sur un groupe un peu trop étrange à mon goût, un seul pour plusieurs épouses et une naissance grandissante. J'écarquille les yeux en voyant le petit être dans le ventre de la demoiselle sur le petit écran. Le prêtre me décris le corps du petit bébé avec un sourire joyeux.
Et bah merde alors! R'garde moi ça cette petite crevette là! Dis-je un léger sourire en coin vers la femme. Félicitation maman !! lançais-je en me redressant doucement observant l'homme de dieu en anglant la tête.
J'aimerais vous dires félicitation mais aux nombres de femmes que vous avez haha.. vous aviez quoi? 1 chance sur 6 que l'une d'entres-elles tombe enceinte. Lançais-je suivis d'un léger rire amusé. Mais bon pour la cause, félicitation à vous mon père. Ajoutais-je sur un ton légèrement ironique.
Mon accompagnateur soupira un moment, je retourne mon regard vers celui-ci puis me redresse doucement en m'éloignant de la femme enceinte et de son partenaire. Laissant les autres femmes l'entourés.
Bon ce n'est pas que vous êtes ennuyant mais.. On a du boulot a faire et j'aimerais bien rentrer avant la nuit. Je les regardai à nouveau une à la fois, profitant de l'occasion pour observer leurs équipements au passage. Certaines était mieux armée que d'autres mais chacunes semblait savoir manier une arme. Impressionnant, aux moins je pouvais avouer qu'il avait du goût, les gentes féminines qui l'accompagnaient avaient tous un certain charisme et a voir le visage baveur de mon coéquipier, je dû lui asséner un coup de coude pour le réveiller un brin.
En tout cas mesdames... Ce fût un plaisir.. Dis-je en exécutant une révérence théâtrale. Je revint vers le prêtre un air amusé. Et pour vous mon père j'aimerais en dire autant mais je n'ai jamais été une grande fervente des enfants de dieu, mais vous avez une jolie gueule, alors au plaisir. Je me dirigeais doucement vers la porte quand un bruit dans le corridor attira mon attention, quelques rôdeurs se montrèrent au bout du couloir. Je dégaine rapidement mon arme.
On dirait qu'on va devoir prolonger notre rencontre, On a de la visite les petits choux...
Le premier qui entra perdit la main par mon sabre, une giclé de sang s'étendit sur le sol il succomba ensuite après avoir reçu la lame sous son menton rapidement, perçant dans une plainte rauque, le silence qui régnait dans la pièce.
« Cela semble plus vous surprendre que de voir des morts revenir à un semblant de vie et voulant tuer tous les êtres humains restant. Qu’est ce qui est le plus irréel selon vous Mademoiselle ? » Evan avait un léger sourire sur le visage, prenant son attitude calme de prêtre, d’homme de Dieu qui ne cherchait pas la violence. Pourtant il savait très bien qu’au moindre mot, ses épouses feraient tout ce qu’elles pouvaient pour tuer les deux nouveaux arrivants. Elles n’y arriveraient peut-être pas, ou certaines trouveraient la mort, mais lui avait très peu de chance de mourir lors d’un tel affrontement. La volonté divine que voulez vous ! Evan voyait bien le regard d’Anaelle, cette réflexion qui traversait souvent l’esprit de voir six merveilleuses créatures se partageant un seul et même homme, mais le lien qui les unissait tous allait bien au-delà d’une simple relation époux-femme. Ils étaient tous des amants, les femmes se partageaient aussi entres elles, les plaisirs se variaient, et elles se partageaient Evan qui au final était aussi à leur service. Au moins, les Scabreux n’allaient pas faire étalage de leur violence, ils avaient rangé leurs armes, et Hunter voyait bien le regard que lançait parfois l’accompagnateur aux sœurs Hunter, un regard qui le faisait doucement sourire bien qu’il en était agacé.
Qu’importe, ils étaient là pour célébrer l’arrivée prochaine d’un petit être dans ce monde. Un enfant qui grandissait au sein même d’Anna, et dont Evan faisait la présentation en lui faisant vivre sa première échographie. Même la jeune brune semblait être contente de vivre un tel évènement, elle parlait de l’enfant comme d’une crevette et Evan lui fit un signe de tête respectueux alors qu’elle félicitait Anna avant de le regarder de nouveau. « Merci ma fille. Vous avez parfaitement raison, et encore, il s’agissait de la plus petite probabilité. Peut-être que d’autres suivront. » Par le Tout puissant il allait encore devoir donner de sa personne ! Non en vrai, ça ne le dérangeait aucunement, bien au contraire. Evan avait toujours été un homme à femmes, alors lorsque l’occasion s’était présenté d’avoir six merveilleuses créatures, comment refuser ce don de Dieu ! Voilà qu’il en devenait croyant à force !
« Chacun est libre de ses choix ma fille. Mais ce fut un plaisir de partager également cette expérience en votre compagnie. Si vous le désirez, au service gériatrie il y a de nombreux médicaments et compresses. J’imagine que si vous êtes à l’hôpital, ce n’est pas pour le rappel de vos vaccins. » Evan lui avait fait un signe de tête, jouant la carte du noble prêtre venant en aide aux plus démunis même si intérieurement il n’était pas mécontent de les voir prendre la porte de sortie. Malheureusement, Anaëlle fut arrêtée en plein chemin par l’arrivée de rodeurs, et Evan se leva de sa chaise, tendant la main à Anna pour qu’elle se redresse, faisant un signe de tête à Ambre ainsi qu’un regard entendu à Sasha pour qu’elles restent auprès d’Anna ainsi que de lui même. « Justine, Inès et Iris, aidez nos amis. Dégagez moi le passage des suppôts de Satan. » Les trois épouses avaient pris leurs armes de prédilections, et il les regardait les manier. Ce soir, il les honorerait de la meilleure façon qui soit.
Les mots d'Evan reste un moment en suspens, en effet pourquoi étais-je surprise d'une telle relation ? Ce n'était pas de mes affaires de toute façon et qui plus est, ils pouvaient bien faire ce qu'ils voulaient nah ? On était dans un monde de fou après tout, un monde dont rien ne pouvait expliquer la présences d'hommes morts qui reprennent vies d'ailleurs, il avait entièrement raison en fin du compte.
J'avais été bien surprise en voyant l'être humain sur la petite écran et je m'était ensuite inviter à partir prestement. Mais les choses étaient-elles que des zonards firent leurs entrées.
Les 3 épouses, armes en main m'aident en compagnie de mon jeune acolytes à décimer la petite horde qui faisait son intrusion. Je n'était pas certaines du nombre qu'ils étaient et il était difficile de sortir pour vérifier. Quoiqu'il en soit la pièce n'offrait aucune sortie possible et aucune fenêtre. Soit on restait là pour combattre encore un moment soit on trouvait un moyen de les semés dans l'hôpital et les éparpillés pour mieux s'en sortir.
Je regardais Evan avec une certaine froideur cette fois, arborant un air de fille qui combattait un brin froide et sérieuse.
Si vous souhaitez je propose de faire diversion afin d'attirer les mangeurs de chairs plus loin dans l'hôpital ce qui pourrait vous donner entièrement le champs libre pour sortir. Vos femmes vous couvriront des quelques derniers qui pourrait rester sur votre route? Avais-je demandé passant mon sabre dans un crâne gluant alors qu'il s'effondra dans l'embrasure de la porte par dessus les autres. Les femmes qui combattaient à mes côtés avaient du talent heureusement, je n'avais pas besoin de redoubler d'effort et cela me permettait de reposer mes bras avant une nouvelle vague.
Après une bonne quinzaine de cadavre empiler les uns aux autres, je regardais par la porte il n'y en avait pas dans le couloir pour le moment, mais les sons qui régnaient dans l'endroit semblait nous indiquer la présence de plus d'un.
Il ne faut pas rester ici c'est le moment! Signalais-je vers Evan mon regard poser sur lui attendant qu'il se décide à bouger ou non. Quoiqu'il en soit j'allais l'escorter jusqu'à la sortie avant de me replonger dans l'hôpital pour y trouver des trucs utiles. Pendant un moment je me demandais pourquoi je lui offrit de l'aide ? Puis en y repensant bien valait parfois mieux se faire des alliés plutôt que des ennemis nah ? Je savais que j'allais probablement avoir des problèmes en revenant surtout si mon accompagnateur racontais ce qui nous était arrivé et comment j'étais intervenu dans la situation, ce n'était pas digne des scabreux mais en même temps, jouer sur la logique était parfois plus adéquat et dans cette situation leurs nombres étaient plus importants que le nôtre je ne me serais pas aventuré à tenter un combat contre eux tous.
Un nouveau mordeurs pénétre la pièce et une des épouses le démolis en moins de deux, la giclé de sang m'éclaboussant au visage. Je fit un air de dégoût en grimaçant légèrement...
Wouah jolie coup... dis-je en souriant le visage ensanglanté, venant essuyer avec un bout de mon chandail l'excédent qui me dégouline la tronche. Je vis l'une d'elle afficher une mine amusé. Au moins si j'en amuse une temps mieux !
Visiblement, il avait cloué le bec d’Anaëlle qui ne trouvait rien à redire sur sa logique, et elle avait participé à cette première échographie, découvrant en compagnie des Soeurs Hunter la vie qui naissant dans le ventre de la jolie métisse du nom d’Anna. Il n’aimait pas néanmoins le regard que posait l’homme qui accompagnait Anaëlle sur ses épouses, un regard plein d’envie, et rapidement Evan se demanda si cet homme ne faisait pas partie des Scabreux, un groupe contre lequel on l’avait mis en garde parce qu’ils prenaient des femmes pour des objets. La jeune brune faisait elle la même chose ? Il était assez heureux et soulagé de les voir quitter les lieux, captant brièvement le regard d’Iris, de Justine et d’Inès : ils allaient devoir se méfier de ces gens là, Sasha semblait aussi d’accord, car elle ne cessait de regarder les mains de l’homme accompagnant la brune. Avait-elle vu quelque chose que lui même n’avait pu voir ? Jouant la carte de la bonté, espérant que cela les ferait partir assez loin d’eux, c’était sans compter sur l’arrivée des rodeurs …
Calmement, Evan s’était relevé, tendant sa main à Anna pour l’aider à se redresser, observant deux de ses épouses pour qu’elles protègent leur sœur ainsi que lui même. Evan avait inspiré, avant de demander à ses trois épouses restantes d’aider à faire le ménage, observant la scène alors qu’Anna se relevait, prenant son arme comme toutes les autres femmes, et que Sasha lui confiait la Bible tandis qu’Anaëlle le regardait droit dans les yeux. « J’apprécie grandement votre sollicitude ma fille, mais je préférerai vous garder auprès de nous. Vous maniez là une arme redoutable, et votre aide sera précieuse pour sortir de là en vie. Plutôt, laissons aller votre ami, il est grand et fort, et saura repousser une porte si des rodeurs tentent de le coincer quelque part. » Il avait regardé le Scabreux, son regard aussi froid que celui que la jeune Storm lui avait lancé alors que cette dernière passait son sabre dans le crane mou d’un mordeur.
Ses épouses faisaient honneur, Evan les regardait avec un air protecteur, prenant entre ses doigts un chapelet pour réciter quelques verset alors que la brune lui signalait que c’était le moment de partir, et il inspira avant de faire un signe entendu. « Il me semble bien que c’est là, la volonté de Dieu. Allons y. » Il fit un signe à Inès, Iris et Justine qui se mirent en marche dans le couloir, Evan prit la main d’Anna dans la sienne, alors qu’Ambre et Sasha fermaient la marche, laissant à Anaelle et à l’homme le loisir d’y choisir leur place après qu’Inès dégomma le nouveau mordeur, ce qui lui valu un compliment de la part de la Scabreuse. « Inès a toujours été une grande fan du film Kill Bill. Elle sait manier le sabre d’une manière exemplaire, tout comme vous. » Les sœurs Hunter ne semblaient pas avoir peur, au contraire, elles semblaient trouver tout ceci très distrayant, et Evan fit en sorte qu’Anaelle soit à ses côtés.
« Je tiens à vous remercier pour l’aide inestimable que vous nous apportez ma fille. J’espère, que tout ceci ne vous causera aucun souci, je vois dans le regard de votre accompagnateur que tout ceci le dérange … je crains fort que notre collaboration soit sur sa fin, sauf si ce dernier tente d’ouvrir une brèche. Mais dans ce cas là … je ne saurais que trop vous dire de mettre fin à votre partenariat avec lui. Il a dans le regard une noirceur profonde, je dirai même un dégout pour les femmes, comme un besoin de les soumettre. Je l’ai vu vous porter ce regard également … faites attention. » Evan lui avait fait un léger sourire, son regard était complaisant, et il lui avait tapoté doucement la main. Il avait parlé à voix basse, préférant que l’échange reste entre eux, et potentiellement une de ses femmes, mais loin des oreilles de l’homme.
Evan et sa troupe semblaient bien préoccupée par la présence de mon associé du moment, je pouvais les comprendre, son allure était négligé et qui plus est, il avait un regard de tueur. Ah mais attend? Un ancien taulard comme lui avais 8 meurtres à son actif dont sept femmes... Avait-il repris du service dans le moment? Nah... je ne crois pas mais un tueur en série.. reste un tueur en série même dans ce chaos.
Je m'étais approché de mon acolyte doucement murmurant pour sa part quelques paroles incompréhensibles avec une certaine fermeté. Il avait crispé la mâchoire visiblement contrarié par ce que je lui disais, en regardant furtivement les gens présent. Il avait acquiescé de la tête après que je l'aille visiblement menacé plutôt férocement, les sourcils froncés le doigt levé vers lui sur un ton autoritaire. Il avait accepté ensuite un air un peu plus soumis que précédemment. Faisant diversion devant les rôdeurs qui se présentait dans le couloir il partis en courant dans un sens opposé de nous, offrant une ouverture aux groupes pour nous permettre de sortir. On profita de cette occasion pour entamer le chemin du retour.
Fan de Kill Bill ? haha ouais je vois ça, elle est douée il n'y a pas à dire. avais-je mentionné en admirant les prouesses de la femme au sabre.
J'avais sourit essuyant le sang qui avait giclé un peu dans mon visage. Écoutant ce qu'Evan me disais avec un demi sourire amusé. C'est un réelle plaisir de pouvoir vous venir en aide..
Hmm en effet, il a une noirceur dans le regard, mais bon faut lui pardonner... ils sont plutôt sur leur gardes, ils ne font pas confiance à personne. Avais-je mentionné pour plus d'une seule personne. Décidément mon groupe n'était pas des plus facile à vivre et encore moins a gérer, il fallait toujours serrer la vis pour pouvoir se faire écouter ou encore menacer.
Ne vous en faite pas, il ne reviendras pas de sitôt, je l'ai envoyer en reconnaissance dans le bâtiment pour trouver des trucs, s'il s'en sort vivant je devrais pouvoir le revoir dans nos quartiers. Avais-je finalisez d'un sourire compréhensif. Merci mon père ajoutais-je en lui souriant grandement alors qu'il me tapotait la main avec une certaine compassion dirais-je. S'il savais comment j'avais pêcher dans ma vie peut-être qu'il ne me remercierais pas autant.
Un rôdeur se présenta tout près et je fini sa course dans un geste précis avant de retirer vivement ma lame et de l'essuyer sur mon pantalon. On pouvait enfin sortir de l'hôpital et je talonnais le groupe pour les menés jusqu'à l'extérieur du bâtiment. Il n'y avait pas vraiment eu de rôdeurs à l'entrée, heureusement mon comparse de combat avais bien fais sa diversion et cela prouvait une fois de plus qu'il avait écouté ma demande sans sourciller. Je savais encore me faire écouter, j'espérais cependant être en mesure de pouvoir le ramener avec moi cette fois. J'avais eu mon lot de mort à mon actif dans mes troupes. C'est à se demander si je ne les tuait pas moi-même.
J'acheminerai ma route en passant par les petites rues avant le coucher du soleil. Je crois pouvoir me rendre à destination. J'ose espérer qu'il en serait de même pour votre groupe. Avouais-je les regardant tous un à la fois. Ce fût bref mais un réel plaisir lançais-je en entendant des bruits de pas derrière moi. Mon compagnon de voyage, une horde au derrière en sueur et essoufflée se pointait devant l'entrée de l'hôpital.
J'avais couru vers lui et tirant sur la manche de son manteau de cuir pour le sortir du Hall je l'intimai de m'aider à fermer les portes vitrées pour les empêcher de passer ne serait-ce qu'un bref instant.
Mon regard allant derrière sur la famille du prêtre, espérant qu'il profite peut-être de ce moment pour se sauver et mettre ses femmes en sécurité. Quant à moi je grimaçait en forçant du mieu que je pouvais pour retenir les portes.. Cherchant des yeux un brin découragé pour trouver n'importe quoi qui pourrait servir de palissade nous offrant le temps nécessaire à une fuite potentielle.
Evan ne voulait vraiment pas de cet homme auprès de lui mais aussi auprès de ses épouses et sans le savoir, il avait bien raison de penser une telle chose : les Scabreux étaient connus pour être des hommes possédant les femmes qu’ils voulaient par le viol et la soumission. Quelle était la différence avec lui ? Ses épouses étaient toutes consentantes et connaissaient les termes de la relation dès le début, bien qu’en premier lieu, Evan les avait dupé. A présent, il se doutait bien qu’elles connaissaient la vérité quant à son réel attachement envers Dieu – autant dire inexistant – mais leur vie convenait parfaitement à leur petit groupe. Les morts arrivaient, il fallait quitter l’hopital le plus rapidement possible, quitter cet étage au moins. Au moins, Anaelle avait compris son message, et même si la brute épaisse ne semblait pas des plus ravi, il allait devoir partir de son côté et laisser le groupe d’Evan en compagnie de la jeune Storm qui semblait guider le groupe. Les sœurs Hunter faisaient honneur, lui continuait son rôle de prêtre, priant pour leur sécurité, et tous se mirent en marche alors qu’Inès avait joué de son sabre de la manière la plus rapide possible tandis qu’il signifiait qu’elle était fan de Kill Bill ce qui sembla surprendre Anaelle qui néanmoins jugea qu’en effet la brune était douée d’un ton presque admiratif.
Avançant, il s’était rapproché de la jeune Storm, la remerciant de son aide, lui glissant quelques mots avec une voix basse, une mise en garde quant à sa collaboration avec les Scabreux sans pour autant les nommer explicitement. Anaëlle tenter de défendre son acolyte, parlant elle aussi de son groupe en général et Evan lui fit un signe de tête compatissant alors qu’elle lui stipulait que l’homme avait quitté le groupe pour une mission de reconnaissance, et Evan lui fit un nouveau sourire. « S’il s’en sort vivant … ou alors, nous le reverrons peut-être en suppôt de Satan comme on dit. » Elle lui souriait et Hunter lui fit un clin d’œil. Merci mon père … merde ça lui faisait encore bizarre aujourd’hui même s’il parvenait de mieux en mieux à garder son rôle. Un nouveau rodeur s’était présenté, mais rapide et d’une précision chirurgicale, Anaelle l’avait fait sombrer dans la mort, essuyant sa lame sur son pantalon.
La sortie de l’hôpital était enfin là, et Evan observa Sasha qui lui fit un signe de tête discret. Ils avaient réussi à récupérer quelques produits médicaux, du lait en poudre également en prévision de la naissance de leur enfant à naitre. Dans l’entrée, Evan se tourna en direction d’Anaëlle, la regardant droit dans les yeux. « Vous êtes sûre que votre groupe est un endroit sur pour vous ? » Mais il n’avait pas eu le temps de terminer sa question, parce que l’homme qui avait fait diversion arrivait en courant, une horde derrière lui. Immédiatement Anaëlle se lança dans sa direction pour l’aider, voulant bloquer l’entrée de l’hopital pour enfermer les morts. Le regard que la brune lui porta termina d’achever sa détermination, et Evan observa Ambre et Sasha. « Protégez Anna. Mesdames, allons y. » Même lui se dirigea vers les portes, afin d’aider Anaëlle dans son envie de protéger son comparse.
J'avais simplement souris à Evan lorsqu'il me demanda si j'étais bel et bien à ma place. Un sourire qui divulguait bon nombre de pensée mais qui se voulait rassurant pour un prêtre. Malgré l'incessable envie de souvent partir, ma fidelité était sans reproche et je restais là malgré tout. Par crainte peut-être ou par simple naïveté, je savais que je n'étais pas apprécier à ma juste valeur. Qui l'était vraiment dans cette endroit de fou de toute façon ?
Tout alla si rapidement, la horde au derrière, mon collègue semblait en mauvais pas et j'espérais ne pas en perdre un autre sur la route.Je m'étais déjà fais réprimander pour la vie de celle des trois derniers membres que j'avais apporté avec moi. Ce n'était pas de ma faute si c'était des empotés après tout. J'avais dit a Evan et ses femmes de quitter l'endroit, mais au contraire, il venais à notre secours et me donnais un coup de main pour nous sortir de se mauvais pas. Nous étions plusieurs a tenir la porte tâchant de la refermer pour pouvoir gagner un peu de temps. Le nez collé contre les vitres de l'endroit la horde s'amassaient en foule. Je ne sais pas combien de temps les fenêtres allais encore tenir.
Grâce a Evan et ses donzelles, on pu refermer la porte avec succès enfermant pour un temps indéterminé tout les morts pas morts. J'avais encore une fois bien user de mon sabre pour nous dégager le passage de membres qui nous obstruaient. On retrouvaient donc au parterre, de longue traînée de sang et quelques doigts, bras et pieds traînant ici et là. Le plus important la porte était finalement close.
D'un pas rapide nous nous éloignons tous ensemble, mon accolyte à bout de souffle nous remerciais pour notre aide. Je ne comprenais pas trop pourquoi Evan nous avais aider sur ce coup, lui qui venait quelques instants plus tôt me signaler qu'il n'appréciait pas ce genre de personne. Je le remercia à mon tour alors que je continuais de m'éloigner en marchant.
Merci mon père, nous sommes redevable envers vous avais-je avouer d'un regard entendu vers mon collègue qui acquiesçais de la tête doucement un air identique au mien sans pour autant prendre la parole. Son regard rivé encore une fois vers la horde qui se cognaient le nez contre la vitrine de l'hôpital, frappant en grognant leurs envie de nous dévorés.
Toutes vos femmes se portent bien ? Avais-je demander comme pour me rassurer que leur aide ne leurs avaient pas causé de tort. Je m'en voudrais décidément si l'une d'entres-elles était en mauvais état. Laisse-nous vous escorter jusqu'à votre domicile si vous le voulez bien, je ne voudrais pas que la horde réussisse à sortir et vous prendre d'assaut par surprise. Ajoutais-je en le regardant fixement, une certaine inquiétude dans le regard quoique visiblement habituer et en parfait contrôle, contrairement aux jeunes hommes qui m'accompagnait qui semblait plutôt nerveux.
