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La belle au bois dormant [feat. Nicky]
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Mar 25 Aoû - 23:57
La nuit venait de tomber et Setsuka chercha un endroit ou passer la nuit. La demoiselle est peut-être folle, mais pas au point de dormir dehors alors qu'un zombie pourrait tomber sur elle et la croquer. C'est qu'elle tient à la vie la demoiselle. Cela serait dommage de mourir bêtement et de ne plus jouir de l'immense plaisir de tuer ses petits jouets. Elle avait fouillé quelques maisons durant la journée, ainsi, elle avait trouvé quelques boites de conserves qui ferait office de repas pendant quelques jours. Oh, c'était loin d'être un grand repas, mais des raviolis, c'est toujours mieux que rien du tout. De nature, elle est déjà assez maigre, alors si elle ne se nourrit pas, elle risque d'être aussi espèce qu'un squelette.

Pour s'abriter, elle fit le choix d'une petite maison pavillonnaire, un brin luxueuse, spacieuse et avec plusieurs chambres. Dans un premier temps, elle visita la baraque pour être sûr qu'il n'y ait pas un mordeur caché dans un coin. Rien à signaler, c'était calme, pas l'ombre d'un mort ou d'un vivant. Elle s'installa et constata que dans le jardin il y avait une piscine qui lui faisait de l’œil. Pourquoi ne pas profiter d'une petite baignade tardive, histoire de se détendre. Sans la moindre pudeur, elle quitta ses vêtements et sous-vêtements pour finir totalement nue. Ici, il n'y avait personne pour la reluquer, alors elle pouvait bien se mettre nue. Et même si quelqu'un à le plaisir de l'observer, elle n'a pas honte de son corps. L'eau devait être aux alentours de 28 degrés, elle était bonne, un poil trop chaud même. Quelques longueurs et elle finit par sortir, rentrant totalement mouillée dans la maison, se fichant pas mal de l'eau qui gouttait derrière elle. Dans la salle de bain, elle s'entoura d'une serviette propre avant d'aller fouiller les placards des chambres. Les gens qui vivaient ici autrefois avait pas mal de pognon, mais quoi de plus logique pour Cancun. Dans une armoire, elle trouva de jolie sous-vêtement en dentelle, le genre sexy et affriolant. C'est le genre de chose qu'elle aime bien. S'en tarder, elle enfila le tissu et mit un simple t-shirt d'homme trop grand sur elle. Puis elle traina et alla faire cuir ses raviolis sur le gaz pour les manger avec une cuillère en argent.

L'heure avait tourné assez vite et elle alla se coucher dans la chambre la plus grande, celle avec un lit king size. Elle se glissa sous les draps, juste vêtu du t-shirt et de sa jolie culotte rouge en dentelle. Son couteau n'était pas loin d'elle, caché sous son oreiller et elle s'endormit rapidement sans se douter que quelqu'un allait venir troubler son sommeil...
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Mer 2 Sep - 8:52
J’ignore comment vous raconter l’histoire de Nicholas, ce qu’il avait vécu avant d’arriver, sans faire trop romanesque, à la limite du cliché… Oh et puis zut ! Je raconte comme je veux et basta ! On pouvait dire que notre ami a connu de drôles d’aventures. Des kilomètres de routes parcourus, des zombis occis, des gens à qui il prêtait sa main pour venir en aide. Nicholas, ou Nicky pour les intimes, vécu ce que tout le monde pouvait dire, la vie d’un héros des routes. Oh il avait le cœur sous la main, il ne recherchait aucune gloire, ne voulut être reconnu pour ses exploits. Depuis tout jeune, il avait à cœur justement, d’aider son prochain, une sale horreur de l’injustice et venant au secours du plus démuni. C’était quelqu’un d’appréciable, dont on avait du mal à en vouloir ou désirait de mauvais dessins à son encontre. Mais… Tous les héros sur Terre, avait sa part d’ombre, et celle de Nicky était aussi sombre que la lumineuse…

Déjà, s’il voyageait autant, ce ne fut pas pour chercher chaque âme ayant besoin d’aide. L’homme était motivé par une pulsion, une obsession. Il la cherchait ELLE, suivait une piste macabre comme un fin chasseur. Si la journée il aidait quelqu’un, le soignant ou le secourant face à un zombi ou un maraudeur, la nuit il écrivait, et chantonnait pour la belle qui occupait ses esprits, priant le dieu qui voudrait bien l’écouter, de lui prêter main forte pour la retrouver. Quelque soit la déité, ou l’entité qui passait par-là à ce moment, ses prières furent exaucées.

Une nuit, il arriva dans un vieux quartier visiblement abandonné. Enfin vieux… Les maisons du coin étaient luxueuses, de jolis pavillons comme on en voyait à la télé. Jones se demandait s’il pourrait passer au moins la nuit dans l’une d’elles. Pourquoi pas, elles semblaient toutes abandonnées comme dit, dépourvue du moindre signe de vie. Toute… Non ! Une semblait avoir de l’activité encore. Il ne faisait pas encore bien noir, et Nicky pouvait voir une silhouette dans le jardin de l’une d’elle. Un zombi ? Il valait mieux voir et s’en assurer. Si c’était quelqu’un, l’ancien infirmier espérait pouvoir user de son charme pour obtenir quelques secours.

Mais là, ce fut tout autre chose. Machette en main, il s’en approcha d’un pas prudent, restant discret et se cachant parmi les buissons touffus formant une vraie petite jungle. Poussant une branche ou deux… Il eut droit à un spectacle inattendue. C’était ELLE ! La femme qui hantait ses esprits, celle l’ayant ensorcelée et pourquoi, il se battait pour vivre et retrouver… Setsuka…
Elle était aussi belle et vêtue comme ces esprits aquatiques filles de l’océan, nageant et charmant les humains. Une telle grâce, une telle beauté… Il ne la connaissait que d’esprit, mais c’était la première fois qu’il contemplait une forme que la nature semblait avoir béni. Divine créature sans la moindre marque venant la défiguré, semblant être préserver de ce monde horrible.

Nicholas voulu aller à sa rencontre, mais se l’interdisait, semblant méduse, captivé plutôt par l’exquise créature qui nageait devant lui, sans le remarquer et rentrant dans son repère. Jones l’épia par la fenêtre, la voyant se coucher après s’être rapidement vêtue. Vous pouvez trouver tout cela étrange, glauque comme on dit, ceci ainsi que ce qui allait suivre… Et c’est sans doute le cas. En tout cas l’ancien infirmier n’avait que faire de ce qu’on y pensait.

Les fenêtres ne furent pas verrouillées alors il en profita pour en ouvrir une doucement, abandonna ses affaires par terre et s’approcha silencieusement de la belle endormie. Se retrouvant dans près d’elle, il se pencha au-dessus de ce corps, y posant son regard le plus doux. Oh comme elle l’avait manqué, cet être que personne ne pouvait comprendre, cette fille qu’on préféra enfermer dans une cage et jeter la clef, l’oubliant pour leur bien à EUX ! Non, jamais Nicholas n’aurait fait ça, ayant découvert son existence, il avait fait de son mieux pour que la jeune femme aille mieux, l’aider à combattre ses démons. Elle avait besoin d’aide, et non d’ignorance.
Délicatement, Nicky caressa son visage, repoussant une mèche de ses cheveux ne voulant lui faire le moindre mal. Et… Tout aussi doucement, il lui murmura à l’oreille :

"Setsuka..."

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Mer 9 Sep - 0:38

La vie est devenue monotone d'une certaine manière, du moins pour le commun des mortels. Plus d’émissions à la télévision, plus de séance de cinéma, plus d'activité extérieur, plus de bar ou de restaurant... Mais pour Setsuka qui avait été enfermé, elle n'avait jamais vraiment eu le droit à ça, alors ça ne lui manquait pas. Le simple fait d'être libre était extraordinaire. Alors vous imaginez que pouvoir plonger dans une piscine et s'amuser dans une grande baraque luxueuse, c'est la liberté pour la demoiselle. Elle n'a peur de rien, surement à cause de ce qu'elle est une psychopathe pas vraiment capable de ressentir des émotions. Mais qui pourrait l'en blâmer ? Elle est née ainsi, c'est ce qu'on appelle une maladie mentale, mais qui ne peut pas être soignée. C'est pour ça que se retrouver seul dans un monde apocalyptique ne la dérange pas.

Sans peur, sans rien redouter, elle était aller se coucher, alors que la plupart des gens ne dorment que d'un œil ou se réveil au moindre bruit. Quoi qu'elle n'est pas si bête, elle avait vérifié que les portes étaient fermées et de toute manière, son fidèle couteau que Bruce lui avait offert était sous son oreiller, prêt à faire couler le sang si besoin. Elle était donc loin de s'imaginer qu'on viendrait troubler son sommeil de princesse au beau milieu de la nuit.

Le bruit de la fenêtre qui s'ouvrait ne l'avait pas réveillé, ce n'est que quand cet intrus s'était approché d'elle, qu'elle avait senti une sorte de présence. Son cerveau alerté s'était réveillé et lentement sa main avait glissé vers le manche de son si joli couteau de cuisine. Quand une voix se fit entendre, elle se redressa d'un coup en poussant la personne ou la chose pour la faire tomber sur le sol. Puis, elle vint la chevaucher, sa lame prête à trancher la gorge. Il n'y avait pas d'odeur nauséabonde, ce n'était donc pas un zombie. Mais en voyant le visage de l'intrus, elle stoppa sa lame avant qu'elle ne tranche la chair profondément. Ce visage... malgré l'obscurité, la lune perçait ses quelques rayons lumineux à travers la vitre et elle y reconnu Nicky, l'infirmier qui s'occupait d'elle. "Nicky ? Ne t'as ton jamais appris que ce n'est pas bien de surprendre une femme endormie ?" Son couteau n'avait pas bougé de place et une petit filet de sang glissa sur le cou de son "prisonnier", la lame ayant légèrement entaillé la peau, mais rien de bien grave, une simple égratignure pour le moment. "T'es venu faire quoi ? M'espionner en train de dormir alors que je suis en petite tenue ?" ajoute t-elle. Après tout, elle ne portait qu'un t-shirt d'homme un peu trop grand pour elle et une culotte en dessus. Autant dire que le tout était... sexy. "Je t'ai manqué à ce point pour que tu me retrouves ?" demande t-elle en faisant jouer ses doigts de sa main libre sur le torse de l'infirmier, les faisant "grimper" comme on le fait avec un enfant pour lui faire croire à une petite araignée qui monte.
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Ven 11 Sep - 8:28
Tous ses efforts, ses espoirs ne furent pas vains. Chaque jour, il pensait à cette jeune femme, cette créature qu’on disait dangereux, mais qui hantait son esprit. Oui elle avait tué, blesser sans aucun remords. N’importe quelle personne saine d’esprit éviterait de fréquenter cette fille. Mais Nicholas n’était peut-être pas sain mentalement. En tout cas, il ne croyait pas à une noirceur totale dans l’âme de Setsuka. Il n’avait pas connu la même vie qu’elle, mais l’ancien infirmier avait la prétention de la comprendre, de voir ce qui se cachait en elle.

Pencher au-dessus d’elle, Nicky contempla cette beauté asiatique qui semblait si paisible dormir. S’il était vrai que la jeune femme fut une obsession pour lui, jamais il n’aurait eu l’idée de tenter quoi que ce soit. Il voulait avant tout l’aider la protégée. De toute manière, il n’aurait eu le temps de faire quoi que ce soit. Une force surprenante, qu’on aurait pu croire surnaturel, le poussa hors du lit et le fit atterrir sur le dos au sol. Surprit, Nicholas sentit bien l’impact violent contre le sol. Il voulut se relever, mais une sombre créature s’était jetée sur lui et plaqua quelque chose de froid et douloureux sur sa gorge, comme une immense griffe.
Après quelques secondes, Nicky reconnu Setsuka qui l’immobilisait de tout son corps et tenant à la main, ce qui devait être un couteau. Fort heureusement, l’ancienne endormie reconnue son ancien sauveur. Sans doute cela qui l’empêcha d’achever l’intru en lui ouvrant la gorge, mais ne retira pas pour autant sa lame. En tout cas, qu’on le voie ou non au clair de lune, Nicholas sourit à la belle.

"Je ne voulais pas te réveillé justement. Enfin, pas brutalement en tout cas."

Il était calme, n’exprimant aucune contrariété, restant souriant et voir un brun taquin, malgré le filé de sang qui lui brûlait le long de sa gorge. Si Setsuka pouvait être violente, même avec son ancien infirmier, elle semblait interdite de lui ôter la vie, un avantage que le quarantenaire savait exploiter à son avantage.

Les petites remarques de la japonaise firent néanmoins rougir l’américain. Il était vrai que dans cette tenue, l’ancienne patiente était plutôt agréable à regarder. On avait envie de la prendre dans ses bras, de la caresser. Des pensées dont notre ami préférait les garder pour lui, et ne jamais les laisser s’exprimer. Mais sentir sa main lui remonter le long de son ventre, ce geste sensuel, le fit frémir. Il n’avait pas souvenir d’avoir vécu ça depuis longtemps. Nichy n’avait pas connu beaucoup de conquêtes et ces formes d’intimités étaient si rares. Il aimait ça à n’en pas douter, mais ses émotions contradictoires et son esprit torturé le poussèrent à un comportement d’homme gêner, d’un coup il reprit son sérieux ne sachant trop si c’était la chose à faire.

"On peut dire ça. Depuis l'hopital, je n'ai cessé de te chercher. J'étais inquiet pour ton sort et voulu être sûr que tu n'avais rien."

Depuis qu’il s’était réveillé dans le couloir, depuis ce jour où sa vie avait basculé, encore, il n’avait de cesse de rechercher son ancienne protégée. Des jours à arpenter les routes, vaincre des zombis et des gens frapper de démence. Oh, il ne pensait qu’à elle on l’avait compris, mais ce qui pouvait être intéressant fut que même si elle occupait son esprit, loin d’elle semblait rendre Nicky plus « normal », plus sociable et plaisant. Mais là, il sentait un autre lui refaire surface, et bien qu’intimider face à cet autre personnage, il était séduit par lui…
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Mer 16 Sep - 0:40

Il était venu troubler son sommeil tel un intrus. Il avait de la chance qu'elle ait réussi à le reconnaitre sinon, sans la moindre hésitation elle lui aurait ouvert la gorge avec sa lame si aiguisé pour le vider de son sang tel un cochon. Mais sa voix et son visage qu'elle pouvait légèrement apercevoir grâce aux rayons de la lune lui avait fait reconnaitre Nicky. Ce-dernier n'avait pas changé, ce même visage aux allures sympathique, ces yeux charmeur et se sourire si enchanteur. C'est peut être à cause de ça que ses voix ne veulent pas spécialement le tuer... elle n'en sait rien et ne se posa pas la question plus que ça. Malgré le fait de l'avoir reconnu, elle garda sa lame sous sa gorge, elle était d'humeur joueuse. Il indiqua qu'il n'avait pas voulu la réveiller, c'était dommage pour lui car il avait réussi. Même si elle dort bien, ses sens restent éveillés si jamais un intrus arrive. C'est qu'elle n'aimerait pas se faire dévorer par un zombie pendant qu'elle est dans les bras de Morphée.

La demoiselle resta joueuse, un brin aguicheuse comme elle peut souvent l'être. D'une certaine manière, il avait l'air de rentrer dans son jeu, ce qui la fit sourire, même si elle n'avait aucun plan prévu. C'est juste qu'elle aime tester les hommes. Elle le questionna afin de savoir si elle lui avait manqué, c'était visiblement le cas pour qu'il la retrouve ici, si loin de leur pays. Ce pauvre Nicky avait été inquiet et n'avait cessé de la chercher. Tsuka se mit à rire doucement, elle était loin d'être une enfant sans défense. C'est même elle qui a déjà sauvé la vie de l'infirmier alors comment compte t'il la protéger ? En tombant une fois de plus dans les pommes ? En fuyant devant les zombies ? Le truc, c'est qu'il n'est qu'un simple humain, honnête et qui n'a jamais fait de mal à une mouche. Alors que Tsuka est une tueuse née, une psychopathe qui n'a aucun remord et qui peut tuer, massacrer sans jamais avoir la moindre pitié. Toujours assise sur lui, elle se pencha davantage, juste que se trouver ventre contre ventre et sa poitrine contre son torse. Son couteau avait finalement quitté le cou du jeune homme pour se poser sur le sol à coté de sa tête, non loin de la main de la folle. "Tu t'inquiète vraiment pour moi ? Et pourquoi ? Est-ce que tu aurais oublié ce que je suis ? Tu veux que je te rappelle ce que les docteurs disaient sur moi ? Je suis un cas sans espoir, une psychopathe et sociopathe, incapable de ressentir des sentiments. Et malgré tout ça, tu as fait tout ce chemin, rien que pour moi, alors même que je t'avais abandonné à ton propre sort ?" dit-elle en rapprochant de son oreille pour y susurrer presque de manière sensuel. "Comment m'as tu retrouvé Nicky ?" le questionne t-elle en restant sur lui, n'ayant pas la moindre intention de bouger pour le moment. Pousser les gens à bout ça l'amuse et s'était drôle d'aguicher ce pauvre Nicky juste pour le plaisir. Après tout, il l'avait dérangé en pleine nuit, elle peut bien se distraire un peu, non ?
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Jeu 17 Sep - 9:14
Soyons honnête, une personne saine d’esprit verrait de suite le danger et prendrait ses jambes à son coup. Mais Nicky était un personnage complexe, il n’avait eu besoin de connaitre de dures expériences pour avoir un état d’esprit assez chaotique. C’était comme s’il voyait le monde d’un autre œil, qu’il discernait des choses que tout le monde ne pouvait voir. Du moins, c’était ce qu’il racontait occasionnellement aux gens. Était-ce vrai ? Ou bien se voilait-il la face ? Ou alors était-il en plein délire ? Difficile à la dire. L’ancien infirmier devait bien le croire pour insister autant afin de rester auprès d’une femme aussi dérangée et trembler à peine.

Mais là, il n’avait le cœur à trembler. Ce contact si intime, si proche avait un quelque chose de plaisant. Setsuka faisait penser à ces créatures mystiques, ces fées capricieuses qui pouvaient être à la fois douce et aimante, que malfaisante et sanguinaire. C’était une fascination, une muse malsaine qui inspirait tant de chose à l’homme. Si proche l’un de l’autre, leur cœur se collaient presque, battant à l’unisson. Il pouvait sentir son haleine, ce parfum composait d’une longue période d’errance et de combat, mais qui n’avait rien de répulsif pour lui. D’un simple geste, il pourrait l’embrasser et elle… L’égorgée. Chacun était en mesure de répondre à une pulsion.
Néanmoins, Nicholas savait se retenir, car possédait ainsi la jeune femme n’était son ambition, enfin sans doute. Il écouta la voix de son obsession comme le chant d’une funeste sirène, d’une envouteuse qui attirait dans sa toile le pauvre humain qui s’était perdu, goutant ses paroles comme du miel qui coulait doucement sur sa peau.

"Setsuka… Je me fiche de ce que disent les médecins. Je sais comment ils travaillent. Pour eux, quand tu ne rentres pas dans leurs cases, tu es désespérée et bonne à avaler des pilules de toutes sortes. Ils disent étudier l’esprit des gens, mais ne s’intéressent pas à leur âme."

Le cas de la jeune fille était sans nul doute un rien extrême. Mais il était vrai que Nicky fut consterner de voir auprès de d’autres patients, qu’on établissait tel ou tel maladie alors qu’on ne les connaissait pas, et qu’on assomme de médicament et qu’on laisse souvent pourrir au fond d’une chambre. Sans même les zombis dans l’histoire, on vivait déjà un récit d’horreur où ceux ayant des troubles, ne recevaient pas forcément le traitement adéquat. Mais pour lui, Setsuka subissait la pire des injustices. Oui, il était conscient que ce qu’elle avait fait était horrible et qu’il ne fallait pas le prendre à la légère, mais selon lui, le traitement subit n’a fait qu’aggraver les choses.

"Et pour te suivre ce ne fut pas difficile. Tu laisses des miettes de pains derrière toi, comme si tu le voulais, que tu cherchais à te faire trouver."
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Mar 22 Sep - 1:20

Les paroles de son ancien infirmier avaient-elles une logique ? Il disait ne pas croire les médecins. Il travaillait quand même dans un milieu hospitalier, il devrait les croire, non ? Dans ce monde, du moins celui d'avant, tout le monde croyait les médecins, ils sont la "sainte parole", ceux qui ont raison quand il s'agit de maladie ou de maladie mentale. Sauf que lui avait un raisonnement différent. Pourtant, il sait ce que Setsuka a fait. Ce qui est écrit sur son dossier, le fait qu'elle a tué son petit ami quand elle était jeune, tout est vrai. La demoiselle se souvient encore de ce moment, ou après avoir eu sa première relation sexuelle, elle lui a crevé les deux yeux en enfonçant ses pouces dans ses cavités oculaires. C'était un moment tellement existant, le sentir se débattre sous ses cuisses, entendre ses cris de douleur et implorant sa pitié. Puis, il avait fuit, aveugle, tombant, glissant sur son propre sang qui coulait de ses yeux à présent vide. Elle... elle le suivait calmement derrière, riant sadiquement de le voir dérouler dans les escaliers et ramper en gémissant à l'aide. Le souvenir du moment ou elle avait pris le manche du couteau de cuisine dans sa main était encore parfaitement clair. D'ailleurs, elle avait observé son reflet dans la lame totalement immaculé avant de retrouver son petit ami pour le poignarder encore et encore. Oui, tout était couché sur le papier, si on remontait assez loin, il était même possible de trouver d'ancienne information, quand elle n'était qu'une enfant et qu'elle avait tué son chaton moustache à coup de hache dans le jardin. Si avec ça ce n'est pas clair qu'elle est folle et que les médecins ont raison, alors qui peut savoir ce qu'elle est ? Lui ? Il ne l'a jamais vu à l’œuvre, peut-être que si s'était le cas, il prendrait peur. "Que sais-tu de mon âme ? Je n'en ai peut-être pas... en tout cas, je n'en ai pas l'impression." Un sourire dément se glissa sur son visage, elle n'est pas du genre à aimer, à ressentir des sentiments qu'on peut qualifier de réellement humain. Depuis petite, elle ne s'est jamais vraiment attaché à quoi que ce soit, c'est un esprit libre, une créature indéfinissable qui cherche sa place et qui par dessus tout aime faire du mal. Les moments ou elle s'est réellement sentit vivante, s'était toujours quand elle tuait.

Nicky l'avait trouvé en suivant les quelques cadavres qu'elle avait laissé derrière elle. Ceci l'amusa et elle lâcha un petit rire enfantin en mettant sa main devant sa bouche, comme pour se cacher. "De nous deux... c'est toi le plus fou. Tu as suivi une tueuse psychopathe. Tu sais que je pourrais t'étriper à tout moment ! Si j'étais un docteur... je dirais que c'est un cas de folie très grave !" Mais est-ce qu'on embauche des infirmiers fous dans un hôpital psychiatrique ? Elle en doute. Il faut croire que les docteurs n'arrivent pas à tout détecter. Il a peut être eu de la chance de passer entre les mailles du filet ou à paraitre assez sain d'esprit pour ne jamais être suspecté cinglé. Tsuka se laissa glisser sur le côté et se retrouva sur le dos juste à coté de lui, son regard noisette observant le plafond blanc. "Tu cherches à faire quoi ? Tu m'as retrouvé pour m'empêcher de faire des bêtises ? N'as-tu pas une famille que tu aurais pu trouver et protéger ? Ou c'est justement parce que je t'ai sauvé la vie que tu es partie à ma recherche ? Si tu crois que je suis ton ange gardien, je crois que tu te trompes. Je n'ai rien d'un ange, je suis démoniaque. Depuis que tu m'as libéré... j'ai pu re-goûter au plaisir de tuer, mais tu le sais déjà, non ?" Elle tourna sa tête pour l'observer, quittant le plafond des yeux pour voir son visage se demandant ce qu'il allait lui répondre.
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Jeu 24 Sep - 10:29
Qui avait raison, qui avait tort, difficile à répondre. Nicky par contre, pensait percevoir la vérité, une vérité abstraite. C’était comme regarder quelque chose sans pouvoir la définir, lire une phrase sans la comprendre. Pourtant, au fond de nous, on avait le sentiment de saisir quelque chose, de la comprendre mais qu’il s’agissait de quelque chose dépassant les mots et voir la pensée humaine. Si quelqu'un ose y faire une allusion à Lovecraft je le frappe ! Setsuka était un mystère, un mystère dont l’ancien infirmier voulu déchiffrer, mais en même temps, penser saisir le secret qui la définissait. Était-il en plein délire ?

"Et si tu en avais une ? Mais que tu ne la voie pas. Et que sais-tu vraiment d'elle et non de ce masque que le monde te donne ?"

Quoi de mieux que de philosopher avec une tueuse dont on éprouver une obsession ? Nicholas cherchait à toucher justement l’âme ignorait de la jeune femme. Il voulait qu’elle aille voir au-delà de ce qu’elle se définissait. Jones n’était pas psychologue, mais il en avait appris en côtoyant les déments que la société cachait comme une tare. Les médecins eux, étaient les Campés de ce monde infernal dont la mission en plus de cocher la case « folie », gardaient enfermer ces gens pour ne pas nuire au monde moderne. Et il en avait vue de tout, du tueur sanguinaire comme Setsuka, à juste le gars paumé et déprimer, qu’on traitait pire qu’Hannibal Lecter. Oui j’aime mélanger la culture POP avec la culture générale.

Setsuka semblait jouer un jeu. Cela se voyait et ne déstabilisait pas l’homme qui d’une part s’y prêter pour piéger l’ancienne patiente à son propre jeu et l’amener où il le désirait, même si la destination n’était pas claire. Fou ? Peut-être, Nicholas pouvait débattre sur cette notion abstraite et au final, dire que tout le monde l’était vis-à-vis de la société. Mais ce n’était pas sur ce point qu’il voulu rebondir.

"Peut-être bien. En tout cas si tu voulais vraiment me tuer, tu l’aurais déjà fait. Alors qu’attends-tu ?"

Il avait lu son dossier, vue comment elle avait assassiné avec un sadisme élevé son petit-ami. N’importe qui aurait préféré la laisser tomber, l’oublier au fond d’un trou et ne courir aucun risque. Ce serait une chose normale après tout. Mais pas pour Nicky, il pensait avoir vue quelque chose en elle et jusqu’ici, tout se confirmait. Plus d’une fois elle aurait put le blesser, le tuer, les occasions ne manquaient pas. Mais elle semblait faire grâce à chaque fois au quarantenaire pour des raisons obscures dont Nicky pensait comprendre.

L’asiatique s’allonger à côté de lui, comme deux vieux amis qui profitaient d’un bon moment entre eux ou de deux jeunes amoureux qui appréciaient cet instant intime. Jones aimait cela justement, il avait le sentiment de bénéficier d’un moment privilégié, d’une complicité avec celle qui hantait son esprit à le rendre fou. C’était comme s’il avait gagné une bataille, mais ne se réjouissait pas trop vite. Il n’était pas nigaud à ce point.

"Oh oui ! J’ai vu les miettes de pain sanglant que tu laisses derrière toi. Crois-le ou non, mais je ne fus pas surpris. Après… T’empêcher de faire des « bêtises », est-ce possible Setsuka ? Tu y a pris goût, mais penses-tu qu’il est possible que les choses soient différentes ?"

Il évita de lui parler comme un prêcheur, cherchant à convertir de suite la jeune femme à un nouveau mode de pensée. Pour l’instant, il allait d’une rive à l’autre sans rendre clair ses réelles intentions. Il devait peut-être chercher à mieux la comprendre, à pénétrer son âme pour saisir son mystère et trouver la confirmation de ses croyances.
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Dim 27 Sep - 17:59

L'âme, qu'est-ce que c'est au final ? Une idéalisation de la conscience humaine, ce qui est censé rendre chaque personne humaine et moral ? Mais a t'on une réelle preuve qu'elle existe ? Pourquoi certaine personne sont bonnes et justes, tandis que d'autres comme Tsuka sont véritablement folles et sans la moindre pitiés pour les autres. Est-ce qu'on peut dire qu'ils possèdent une âme ou pas ? Pour l'américaine, c'est un concept étrange, tout comme croire en un dieu qui n'a finalement aidé personne quand le monde est parti en vrille. Elle les imagines bien ces idiots priant devant un zombie pour ne pas se faire croquer en attendant la merci de leur divinité. Qu'importe la relation, que ce soit le christianisme, le bouddhisme et compagnie, c'est la même merde, aucun dieu n'a tendue sa main miséricordieuse pour venir en aide à son petit agneau. De toute manière, la folle n'écoute que ses voix et elle. Pour le reste à quoi bon croire les autres ? Les médecins étaient tous des connards, sa famille avait peur d'elle, alors en qui pourrait elle avoir foi ? Nicky ? Non, c'est pas son genre de croire en quelqu'un. Peut-être qu'elle l'apprécie, il est intéressant, beau garçon il faut le dire et il a toujours été gentil avec elle, le seul être de cette planète à essayer de la comprendre plutôt que de chercher à programme une trépanation pour voir ce qui ne fonctionnait pas dans son cerveau. "Ô crois moi, je doute avoir une âme. De ce que j'ai cru comprendre, ça ne correspond pas du tout... à mon attitude désinvolte vis à vis de la vie des autres." L'avantage d'être comme elle, c'est que le remord ne la ronge pas. La demoiselle peut s'amuser à tuer du zombie, des hommes, des femmes et même des enfants sans pleurer à chaud de larme parce que c'était mal.

Nicky lui était censé être bon, la logique voudrait qu'il stoppe la demoiselle, qui l'empêche de nuire, car il sait très bien qu'elle ne se stoppera jamais. Setsuka ne dira jamais non à son désir de tuer. Lui... ce n'est pas un tueur, juste un mec un peu timbré qui l'a suis surement d'un peu trop près. Sincèrement, elle pourrait très facilement l'éventrer et faire mumuse avec ce qu'il y a un l'intérieur de lui en le regardant agoniser. Mais il ne semble pas effrayé. Depuis le temps, c'est vrai qu'elle aurait pu le tuer et qu'elle n'avait rien fait, mais ça ne veut pas dire que ça n'arrivera pas. "Tu devrais éviter de me tenter... Je suis peut être une bombe à retardement. Je ne te tue pas maintenant, mais un jour où l'autre je pourrais en avoir envie. Plus tu restes avec moi, plus tu es en danger et ici il n'y a pas de camisole de force pour me retenir de jouer avec toi." Autant être réaliste, elle sait qu'elle finira par se montrer violente avec lui, elle sait qu'un jour elle tentera de le tuer. Quand... elle l'ignore, mais ça peut arriver n'importe quand. "Peut-être qu'avec toi je me contenterais d'être une mante religieuse. J'attends l'occasion parfaite pour une partie de jambe en l'air et une fois fait, je pourrais te tuer. Un peu comme mon premier petit ami..." Ceci n'avait rien de marrant et pourtant, elle se mit à rire comme une enfant. Oui, ça l'amusé de s'imaginer tel cet insecte qui dévore son partenaire après l'acte.

Nicky posa la question pour savoir si Tsuka pourrait changer, si elle pourrait cesser ses "bêtises". Hélas pour lui, c'est non. Tuer, c'est presque quelque chose de vitale pour elle, elle a besoin de ça pour avoir l'impression d'exister et s'amuser. C'est aussi le meilleur moyen pour elle de ressentir l'extase à son paroxysme. Comment pourrait-il comprendre ça ? C'est juste une tueuse en série, du moins dans le monde d'avant, si personne ne l'avait enfermé dans un hôpital psychiatrique, elle serait devenir une tueuse qui aurait semé les cadavres derrière elle pour jouer avec la police. "Pourquoi je voudrais que les choses soient différentes ?" demande t-elle simplement. Elle se redressa pour s'asseoir et observer l'infirmier. "C'est peut être immoral pour toi de tuer, mais pas pour moi. Ceci m'amuse et la vie est déjà tellement ennuyeuse, pourquoi est-ce que je voudrais vivre comme ça ? Et puis... quand je tue je prends tellement mon pied ! Tu vois, pour certain c'est la baise qui les existent et qui les font grimper aux rideaux, moi c'est le meurtre. Mais je n'imagine pas que tu puisses comprendre ça." conclu t-elle en se levant pour s'approcher de la fenêtre et regarder à travers le rideau, la rue était sombre et il n'y avait pas un chat dehors. "Tu sais ce que je suis... un démon, une personne malfaisante, mais pour survivre à ce nouveau monde, il vaut mieux être un démon qu'un pauvre petit agneau sans défense, non ?" Ce qu'elle disait a du sens quand on y réfléchit. Peut-être qu'elle était juste née trop tôt, dans un monde qui n'était pas encore prêt à accueillir et accepter une psychopathe comme elle. Mais à présent, ce monde est juste parfait pour un être aussi vil qu'elle !
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Jeu 1 Oct - 12:43
Difficile à dire si les mots de Nicky avaient un impact même minime sur la jeune femme. Apparemment non, car elle se défendait en expliquant de A à Z pourquoi elle n’avait pas d’âme et en quoi le fait de tuer était normale pour elle. Si cela ne suffisait pas à convaincre qu’elle pouvait être une cause perdue pour n’importe qui, mais pas pour Nicholas. On pouvait autant épaissir ce manteau de noirceur, de malice, l’ancien infirmier s’obstinait à y voir quelque chose que les gens ne pouvaient ou refusaient de voir. Même si elle faisait planée la menace qu’un jour elle pourrait le tuer, Jones peinait à le croire. Enfin oui, le risque existait, mais ce n’était pas un destin tout tracé. On lui laissait encore une belle marche de manœuvre.

Setsuka s’asseye donc près de la fenêtre, tout en continuant de parler. Nicky à nouveau libre, pourrait prendre ses jambes à son coup et fuir cette démente. Mais comme on l’aurait deviné il n’en fit rien. Depuis le début il écoutait, et là, il s’asseyait, jambes croisées, devant l’ancienne patiente. Le fait d’entendre parler de jambes en l’air l’avait un peu titillé, mais il ne s’attarda pas dessus, même l’oublia. Non, l’homme pensait à autre chose. Et si Setsuka le questionna sur plusieurs points, à la fin Nicholas lui répondit en même temps, ayant une réponse pouvant coller un peu à toutes ces interrogations.

"On peut croire facilement qu'il vaut mieux être un loup aujourd'hui oui. Mais depuis que j'ai quitté l'hôpital... J'en ai vue des gens, des agneaux, qui survivaient et trouvaient bien de la joie non dans le sexe ou le meurtre."

Il n’en avait pas vu beaucoup, mais ça existait. Des gens qui ne cherchaient pas à spolier leur voisin, qui respectaient une morale qu’on dirait perdue. Et ils survivaient, ils allaient très bien. Des fois ils demandaient de l’aide à ce vagabond et Nicky acceptait volontiers de prêter main forte. Mais est-ce que Setsuka pouvait le comprendre ? Ce serait difficile, étant bien trop plonger dans ce sanguinaire depuis toute jeune. Mais l’infirmier ne la blâma pas. Tout ceci était quand même la faute à ces voix. Enfant elle ne comprenait pas, elle faisait confiance à ces murmures si familiers.
Avec un peu de chance, celle de Nicky pourrait guider la jeune femme vers un chemin plus « moral », l’aider à voir le monde autrement, même s’il était partagé.

"Quand tu tues, à quoi penses-tu ?"

Nicholas posa la question le plus simplement du monde, avec une dé complexité déconcertante. C’était comme s’il demandait l’avis d’une personne sur un film ou un plat. Il est clair que pour le quarantenaire, le meurtre n’entrait dans ses hobbies ou sa morale. Jamais il n’aurait l’idée de prendre un couteau et égorger quelqu’un sur un coup de tête. Mais cela ne l’empêchait pas d’en parler, de discuter du sujet comme un autre, de s’approcher d’un monde noir, violent et chaotique. On pouvait voir de nombreux jeunes paumés, être attirer par ce genre d’univers, mais Nicholas, n’étant plus trop un jeune, semblait avoir une approche bien différente, qui laissait perplexe sur ses réelles intentions. Il parlait doucement, avec calme. On y voyait aucune curiosité malsaine, ni la moindre répulsion. En réalité, il semblait complétement neutre ou tiers à ce genre de chose.

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