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La belle au bois dormant [feat. Nicky]
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Mer 7 Oct - 23:13

La jeune femme ne peut pas croire le jeune homme. Un agneau survivre dans ce genre de condition... Leur espérance de vie est quoi qu'il arrive réduite. Il suffit de voir les agneaux qu'elle a pu croiser sur son chemin, elle en a tué la plupart part simple envie, dans le cas contraire, si ce n'est pas elle qui attentait à leur vie, c'était les rôdeurs avide de chair et de sang qui s'en sont gentiment chargé à sa place. Même, un personne qui ne veut pas mourir dans ce nouveau monde est obligé de se battre et donc de tueur, alors elle n'est pas certaine qu'on puisse rester un petit agneau. Seul les loups sont aptes à survivre dans ce nouveau monde, bien sûr il y a des loups qu'on peut considérer comme les Alphas, les plus forts, ceux qui vont les suivre on les nommera les Beta, puis ceux qui sont là mais qui ne sont pas assez fort et finiront par perdre la vie, soit en sacrifice pour sauver la vie d'autre, soit tué par les deux premiers types car ils étaient un poids morts. Là dedans, Setsuka est une louve solitaire pour le moment, mais elle a la carrure d'une Alpha, elle est forte et maligne, assez pour dévorer les autres, chose qu'elle a toujours fait depuis le début. Mais qu'est-ce que peut bien être ce cher Nicky ? Il n'est pas un Alpha, ça c'est certain, il pourrait peut-être être un Beta, mais ce n'est pas encore le cas. Il est se pauvre loup solitaire à la recherche d'un Alpha capable de le protéger. Parce que s'il s'évertue à continuer d'être un agneau, il finira par se faire bouffer, c'est certain. "Continue à penser de la sorte et tu finiras par mourir plus tôt que tu ne le penses. Si tu veux survivre, tu vas devoir accepter de te battre et surement de tueur d'autres être vivant. Je suis peut-être une psychopathe, mais j'ai vu des personnes comme toi, qui était de doux agneaux avant devenir de véritable monstre aujourd'hui, juste car ils se raccroche à la vie. Reste à savoir à quel point tu tiens à ta vie ?" demande t-elle simplement puis elle tourna son regard vers l'extérieur pour observer la rue toujours déserte.

Une question de Nicky lui fit tourner la tête pour l'observer, il voulait savoir à quoi elle pense quand elle tue. Difficile à dire. La demoiselle délaissa la fenêtre pour revenir vers le jeune homme, il était assit en tailleur par terre, elle passa derrière lui, s'asseyant dos à lui. "Ca a une importance de le savoir ?" le questionne t-elle. "Tuer... ce n'est pas une question de penser, mais plus de ressentit. C'est une envie qui née tout doucement au fond de moi, encouragé par mes voix. C'est à la fois un jeu qui m'amuse beaucoup, un moyen de passer le temps, mais aussi de me sentir vivante. C'est l'assurance d'une décharge d'adrénaline et surtout d'un plaisir extrêmement jouissif." Elle se tourna pour se mettre à genoux et enlacer le jeune homme par derrière, sa bouche se rapprochant de son oreille gauche pour lui murmurer la suite. "Tuer... c'est quasi orgasmique pour moi. Certain ont besoin de faire l'amour pour se sentir vivant, moi il me suffit de tuer, d'étriper, de faire mal, d'entendre la supplication de ma victime et je sens heureuse et plus vivante que jamais. J'aime ce pouvoir que ça m'apporte, j'aime être la dominante et voir les autres réduit à l'état de vulgaire insecte !" C'était des paroles pouvant faire froid dans le dos de n'importe qui. Mais c'est lui qui avait demandé, elle n'avait fait que lui répondre et assouvir sa curiosité. Elle relâcha son étreinte, faisant glisser ses mains sur ses épaules et le haut de son dos avant de le lâcher. Tsuka se leva et prit place sur le lit, c'était tout de même plus confortable que le sol. Elle se laissa tomber en arrière, son dos allongé sur le matelas et ses jambes à l'extérieur pendante hors du lit.
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Lun 12 Oct - 12:40
Setsuka ne semblait vouloir le voir. Dans un monde si sombre, si violent, on croirait facilement que seul le plus fort, celui dépourvue d’empathie survivrait. Mais cela conduirait à être seul, se débrouiller dans son coin et si en cas d’ennuis on n’avait personne pour seconder, alors non c’est là qu’on finissait par mourir plus vite. Nicholas a pu l’apprendre durant son voyage, voire de nombreuses personnes se débrouiller de différentes façon, agressif ou non, seul ou accompagné. Mais Setsuka pouvait-elle le comprendre ? Cette femme était prisonnière dans son propre monde. Elle était seule depuis bien longtemps, sur qui pouvait-elle comptait ? Car ses seuls compagnons jusqu’ici, semblaient être ces voix tentatrices qui la conduisait au mal.

Tout en lui répondant, la jeune femme jouait les séductrices. Cette proximité, ce souffle chaud sur son oreille, ces caresses firent frémir l’infirmier, il sentait sa pilosité se dressait. Une pensée lui traversa l’esprit, celle où lui et cette obsession seraient unis à jamais, couper de cet univers sombre et de la folie mondiale qui infectait chaque personne. Plus rien n’avait d’importance. Mais, il se retenait de faire quoi que ce soit, écoutant ce lugubre aveux sans remords sur la mort. Puis, elle alla s’allonger sur le lit comme si elle venait tout juste de rentrer d’une longue course.

Nicholas se retourna vers elle, et doucement, se redressa pour la dominé. Son regard se plongea dans le sien comme s’il cherchait à lire quelque chose en elle, voulant lui transmettre une pensée à travers ces nuages orageux de la folie. Mais les nuages de qui ?

"Et si elles te disaient de te faire du mal, le ferais-tu Setsuka ? Obéirais-tu à chacune d'elles sans réflexion ?"

Il voulait un peu la tester, la voir jusqu’au bout de son raisonnement. Elle disait-aimée être la dominante, mais elle avouait se soumettre à une volonté inconnue. Soit, cela venait d’elle, de son esprit malade, mais ces voix agissaient comme une personne tierce qui commandait la meurtrière.
Lui tournant le dos faisant confiance qu’elle ne commettrait aucun coup vache, il contempla à son tour la rue dehors. Le quartier était plongé dans l’obscurité la plus totale et la solitude. Si des rôdeurs se trouvaient dans le coin, ils étaient bien calmes et discret. Autant ne pas les alerter.

"Et que comptes-tu faire après ? Continuez à airer sur les routes sans buts, tranchant la gorge sans raison ?"
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Dim 18 Oct - 23:08

Comment pourrait-il la comprendre ? Qui peut la comprendre ? Il a voulu poser la question, elle a répondu. Tuer c'est quelque chose d'intense et intime pour elle, c'est comme faire l'amour, sauf que le massacre et bien plus excitant. C'est une folle, est-ce qu'on peut lui en vouloir pour ça ? Chaque personne à sa manière de voir les choses. Elle pensait qu'il pourrait peut-être la comprendre, jusque là, il est le seul à s'être vraiment intéressé à elle. Mais est-ce vraiment le cas ? La voit-il comme une sorte de monstre de foire ? Une créature à étudier pour mieux la comprendre ou juste pour écrire une livre sur elle ? S'il comptait écrire un bouquin, il a perdu son créneaux au vu de la fin du monde actuelle. Alors, qu'est-ce qu'il cherche vraiment ? Pourquoi la suivre ? Pourquoi rester avec elle ? C'est quoi son délire ? Une obsession malsaine ? Une envie d'être protégé ? De la soigner peut-être ? Sauf que Tsuka n'est pas malade. Depuis qu'elle a vu le jour, son esprit à toujours été ainsi et rien ne pourra le changer. C'est une psychopathe, c'est ainsi qu'on appel les gens comme elle.

Nicky demanda alors ce qu'elle ferait si ses voix lui demandait de lui faire du mal. Ceci la fit rire, oui, elle explosa de rire car c'était une supposition absurde et stupide. Jamais ses voix ne lui ont demandé de se faire du mal et jamais ceci n'arrivera. Elles sont comme ses amis, une partie d'elle, une autre elle. Mais jamais elle n'iront demander une chose pareille. "Ta question est sérieuse ? Tu crois vraiment que mes petites voix chéries irons me demander ça ? Voyons... Elles s'amusent avec moi, elles ne cherchent que ça. Jamais elles ne me demanderont ça. C'est là ou tu me connais mal. Tu me déçois, moi qui croyait que tu étais capable de me comprendre, mais j'ai l'impression que tu es finalement comme ces docteurs de l'hôpital... Incapable de comprendre quoi que ce soit." C'était dommage, un peu vexant même, pour elle, il était le seul capable de la comprendre et voilà qu'elle découvre qu'il est comme les autres, à ne voir que le mal chez elle.

"Tu sais, ce que je vais faire ne te regardes pas. Tu me vois comme un animal de foire, tu ferais mieux de passer ton chemin avant que je ne décide par moi-même de t'étriper." Setsuka se leva du lit et quitta la chambre, le laissant seul. Elle se retrouva dans le salon et fouilla dans les placards. Là, elle trouva le bar et les bouteilles d'alcool. Quand elle était chez les fous, elle ne pouvait pas boire, mais elle  se souvient de son adolescence et de quelques fêtes. Elle s'empara d'une bouteille de Tequila et s'en versa dans un verre. Qu'est-ce qui l'empêche de boire ? Rien ? Et puis Nick n'avait pas été gentil avec elle, alors elle a bien le droit de se consoler comme elle peut. Ayant encore de l'électricité, elle mit la chaine hi-fi en route et inséra un CD puisque les ondes radios ne risquent pas d'émettre de la musique. C'était une vieille chanson de Donna Summer, Hot Stuff, elle l'avait entendu quand elle était jeune, un film était même basé sur cette chanson, ça parlait d'un groupe d'homme sans emploi voulant monter un spectacle de strip tease pour se faire de l'argent. Son verre en main, elle commença à se déhancher au rythme de la musique.
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Jeu 22 Oct - 14:00
Setsuka abandonna alors Nicky, partant visiblement vexée, dans la pièce d’à côté. L’homme se senti sur le moment dépasser. Mais au lieu d’en profiter pour se lever et partir, on l’aura compris, alla la retrouver. Elle s’était servie à boire et fit passer un disque. Incroyable qu’il existât encore du courant, la jeune femme épuisa les derniers électrons pour un dernier plaisir. Restant à la porte, il la regarda faire, examinant chacun de ses gestes comme s’il regardait un film. L’asiatique vint à danser. Avait-elle remarqué sa présence et voulait-elle le titiller par ses mouvements provocants ? Nicholas aurait pu vouloir la rejoindre et danser avec elle, mais se l’interdisait, ne bougeant pas de là où il était.

"Tu fais aussi la même erreur on dirait." Brisa donc la musique par sa voix ferme. "Comme ces prétendus médecins, tu tires des conclusions bien trop vite. Je me doute que les autres, ne te pousseront jamais sans doute à une telle extrémité. Mais je veux pousser le raisonnement au maximum. Savoir jusqu’où tu serais prêtes à les suivre."

Comprendre quelqu’un ne voulait pas dire tout savoir, tout deviner d’une personne, c’était impossible. Une personne qui entendrait des voix réagirait d’une manière différente à une autre ayant la même pathologie. Nicky était curieux, il voulait connaitre le degré de puissance de ces murmures qu’il semble personnifier, même s’il se doutait qu’elles étaient déjà très puissantes.
Peut-être était-il un peu jaloux et cherchait avec espoir une petite place pour lui dans cet esprit malade ?

"Et si pour moi tu n’étais qu’une distraction, un animal de foire comme tu dis… Crois-tu que je me serais donné tant de peine pour te retrouver au lieu de me chercher un autre loisir ? Non… Tu es beaucoup de chose Tetsuka, et pourtant, aucune personne, pas même un médecin n’a pu te désigner comme il fallait."

C’était ça, Nicholas sentait quelque chose de spéciale en la jeune femme, une aura mystique qui l’enveloppait, tout en se dévoilant mais gardant paradoxalement ses mystères. Il la voyait sans la percevoir, devinait sans comprendre. C’était cette contradiction qui l’agitait et lui donnait en réalité, cette fascination lugubre pour la jeune femme. Il voulait découvrir et comprendre ce qu’au fond de lui, savait déjà…
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Dim 1 Nov - 23:18

Elle avait fuit dans ce qui était autrefois le salon, histoire de s'éloigner de Nicky qui avait finalement réussi à l'agacer avec son comportement. Au final, il est bien comme les autres, à essayer d'étudier la demoiselle. Sa bouteille à la main, elle se laissa porter par la musique, dansant simplement. Il arriva et indiqua qu'elle avait tiré des conclusions un peu trop vite. Vraiment ? Ceci lui arracha un petit rire nerveux. Serait-il en train de devenir agaçant ? Au final, il est là, comme n'importe quel médecin à vouloir l'étudier pour savoir jusqu’où elle peut aller. Est-ce qu'il peut comprendre qu'elle n'a pas envie  d'être considéré comme un animal de foire ? Pendant plus de dix ans, elle a été cette chose qu'on étudie et qu'on scrute. Eh bien, elle aimerait ne plus être ce cobaye. Juste une humaine pour une fois, bien qu'elle reste un monstre abominable et sanguinaire comme on en voit assez rarement.

Nicky voulu lui faire croire qu'il ne la voyait pas du tout comme une bête de foire, ouais  c'est ça, ce ne sont que de belles paroles pour essayer de l'amadouer, non ? En gros, il était en train de lui dire qu'elle était autre chose que ça. Que si elle n'était qu'un "cobaye", il n'aurait pas perdu autant de temps à la retrouver. Sur  ce coup là, il sous-estime la moitié des docteurs. Certains seraient ravi de pouvoir l'étudier dans ce genre de milieu, pour sonder les profondeurs de son esprit et de sa folie. Au final, il parle mais ne dit rien. La demoiselle se tourna alors vers lui, pour l'observer, cherchant une raison à sa présence ici-même. "Eh bien alors dis moi ? Qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi tu m'as cherché pendant si longtemps ? Dis la vérité, dis que tu l'as fait juste parce que tu veux m'étudier toi aussi, voir comment je suis dans un mode où tout est permis ? C'est bien ça que tu veux, non ? Sinon, pour quelle autre raison tu serais là devant moi ? Dis le moi !" Tsuka se rapprocha de lui, mais garda deux bon mètres pour les séparer. Il était clair qu'il allait devoir s'expliquer. Car s'il veut rester dans le coin sans qu'elle ne le tue, il va devoir être honnête. En fonction de sa réponse, elle verra bien ce qu'elle fera de lui, le laisser en vie, le tuer ou même l'abandonner à son propre sort...
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Sam 7 Nov - 13:02
Setsuka revint vers elle, le ton plus ferme, le regard accusateur. On aurait dit un lion prêt à bondir pour dévorer sa proie. Pire, une bête voulant juste égorger un petit agneau parce qu’il bêlait trop. L’image était surprenante, effrayante. N’importe qui aurait un mouvement de recul, mais Nicholas ne bougea pas d’un centimètre. Immobile, il regardait la jeune sans broncher, sans trembler. Comme si de rien n’était. Même, il lâcha un rire sous la menace muette de la jeune asiatique. On aurait dit que maintenant, toute peur à son encontre c’était envoler, que l’infirmier était parfaitement confiant de l’avenir, qu’il aurait le contrôle sur quelque chose.

"Haha ! Oui je veux bien imaginer un médecin psychopathe qui étudierait le monde qui part en vrille. Mais nous ne sommes pas dans Resident Evil ma chère, même si cela s'en rapproche."

Des médecins fous, pourquoi pas. Ceux obséder par leur métier, cherchant à percer une vérité secrète à travers de pauvres cobayes malmenés. Il devait en exister un ou deux dans le coin. Même dans cet hôpital, Nicky trouvait le comportement de certains de ses supérieurs étranges. Mais la plupart ne prendrait pas autant de risque pour un sujet d’étude. Ils ont pris la fuite s’ils ne sont pas morts, et préférerait vivre comme des vagabonds sans diplômes, plutôt que d’affronter des fous pour une étude qui n’intéressait et ne servirait à personne.

Ce fut au tour de l’homme de se montrer ferme. Son visage devint plus dur, ses yeux se plongeaient dans ceux de la jeune femme, envoyant des éclairs si intenses qu’on aurait pu croire qu’il allait la foudroyer sur place. Son ton était froid, plus direct, aucune hésitation, aucun doute ne trahissait l’émotion de Jones. Elle voulait la vérité, qu’elle l’est dans ce cas.

"Tu veux savoir la vérité alors ? La vérité est que je cherche une confirmation. Que tu me prouves que je n’ai pas tords et que je ne voies pas qu’une fille qui se prend pour autre chose."

Il n’y allait pas de main morte. Jusqu’ici il se voulu diplomate, ménageant l’ancienne patiente. A présent il passait au niveau supérieur, se montrant direct, violent et précis comme Setsuka avec ses couteaux. Néanmoins, la voix de Nicholas se radoucit, comme si ce nuage de colère était passé, et redevenant tendre avec cette muse sanguinaire.

"La première fois que je t’ai vue… Je l’ai ressenti. Ne me demande pas d’expliquer. Mais un lien s’est créé. Oui, quelque chose nous unis pour nous conduire vers un destin, une voix commune. Quand on te juge, je ne m’arrête pas à un verdict trancher. Si je te pose des questions, c’est pour te donner l’occasion de t’exprimer. Car eux, ils ont une idée de toi et ce que tu dis n’y changera rien. Tu as donc l’occasion de crier au monde ce que tu es, ce que tu vie et je suis ton premier témoin. Et je sais que tu ressens la même chose, du moins quelque chose qui y ressemble. Non ? Tu ne penses pas que nous nommes liés d’une certaine façon, que l’un à une importance indéfinissable pour l’autre ?"

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Jeu 12 Nov - 23:30

Il était temps qu'il s'explique et sans explication de sa part, sa jolie lame glace ne tarderait pas à finir par pénétrer la chair de son ventre comme si ce n'était qu'une vulgaire plaque de beurre. Visiblement, il ne se prenait pas pour l'un de ces médecins qui avaient passé leurs temps à l'étudier, à chercher quel genre de mal possède la jeune asiatique. Pour le moment, elle en restait sceptique. Les docteurs et tout ceux qui font partis du corps médical ne sont pas dans le cœur de la demoiselle. Tous ont passé leur temps à l'observer, à l'enchainer, à la droguer pour qu'elle reste calme et encore elle a eu de la chance de ne pas être une sorte de cobaye. Si elle serait née quelques décennies plus tôt, il y a fort à parier qu'on l'aurait torturé avec des expériences horribles, peut être même qu'elle aurait eu le droit d'être un sujet test à la trépanation. Autant dire qu'elle peut remercier le vingt et unième siècle d'encadrer la médecine et d'empêcher les docteurs de jouer au Frankenstein.

Puis Nicky commença à s'énerver, du moins c'est l'impression qu'il donna en haussant la voix. Est-ce qu'il cherchait à faire peur à Setsuka ? Si c'est le cas, c'est dommage pour lui, elle n'est pas du genre à ressentir ce genre d'émotion. Il est donc à la recherche d'une  vérité, mais ce qu'il disait été étrange aux oreilles de la demoiselle. Qu'est-ce qu'elle pourrait lui prouver ? Il la connait déjà bien assez. Tsuka ne joue pas un rôle, elle a toujours été ainsi, s'il imagine qu'elle porte un masque, il se trompe. Quand il eut finit par se radoucir, il ajouta qu'il voyait un lien entre eux, quelque chose qu'il avait vu et comprit dès le premier jour. Là, elle ne sait pas si elle peut vraiment confirmer ou infirmer ces dires... La vérité, c'est qu'il a une voix qui est capable d'agir sur elle, qu'il a une personnalité qui plait aux voix qui résonne dans sa tête. Mais elle ignore totalement ce que cela signifie. Après son monologue, elle soupira et observa son reflet dans la lame de son couteau. "La seul chose qui nous lie, c'est que tu es un jouet assez intéressant pour que je n'ai pas envie de te tuer tout de suite. Ce que tu dis n'a finalement aucun sens pour moi. Tu as risqué ta vie pour me retrouver, mais au final tu te raccroches à un lien absurde. C'est peut-être toi le plus fou de nous deux. Qui s'attacherait à une psychopathe comme moi ?" La jeune femme s'approcha de lui, pas dans le but de lui faire peur, ni de lui faire du mal, d'ailleurs elle posa son couteau sur le bord de la bibliothèque à coté d'elle. "La folie n'a pas qu'une forme... C'est un concept débile des médecins bien sûr. Moi, je pense juste que j'étais en avance sur ce monde. Une femme forte qui survivra quoi qu'il arrive et qui n'a pas peur de tuer. Toi... t'es pas comme moi. Mais t'es surement conscient que tu as plus de chance de survie avec moi, plutôt que seul." La demoiselle finit par s'approcher au maximum, collant son corps contre le sien. "Si c'est une protection que tu veux, tu n'avais qu'à demander..." Pendant un instant, elle sembla flirter avec lui, son visage se rapprochant du sien, ses lèvres frôlant presque les siennes avant de se diriger vers son oreiller droite. Histoire de faire passer un message clair et définitif, elle lui mordit le lobe de l'oreille, ça n'avait rien d'agréable, elle y avait mit de la force et ça ne serait pas étonnant qu'il y ait du sang. Enfin, elle lui murmura : "Ne cherches pas à faire de moi ta marionnette, ou ta gentille petit Tsuka bien éduquée. Tu ne me changeras pas, tu ne pourras pas dompter la bête sauvage que je suis." La folle délaissa son oreille pour le regarder droit dans les yeux. "Tu me laisses être moi-même et faire ce que je veux et tu pourras rester avec moi, voir si ton lien existe bel et bien." Se montrant plus douce cette fois-ci, elle posa ses lèvres sur les siennes, pour un bref baiser, qui était en réalité un prétexte pour attraper la lèvre inférieure du jeune homme et la tirer doucement avant de la relâcher. C'était à la fois un acte aguicheur et rebelle, dans l'idée de le perturber, de le charmer et de lui faire perdre la tête.
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Lun 16 Nov - 13:41
Setsuka était une créature digne d’une légende. Mystérieuse jusqu’aux bouts des ongles. Elle avait la beauté et la légèreté d’une déesse, mais l’esprit sombre d’une fée. La décrire était difficile, Nicky ne s’y risqua pas. Il prenait la jeune femme telle quelle. Cette dernière le qualifia de fou. Vu tout ce qu’il avait fait pour être avec elle, on pouvait en douter. L’asiatique semblait rejouer encore ce jeu de séduction avec lui. Ses lèvres donnaient envie, le contact de cette peau donna des sueurs à l’infirmier, et cette voix douce et sensuel comme du miel le faisait fondre.

Cependant, il resta calme gardant un grand contrôle de lui-même. Il regardait la femme se collait à lui, les yeux dans les yeux. Profita sans sourciller, de cette voix agréable dans son oreille, et réprima sa plainte quand elle mordit. Il ne la gronda pas, la laissant faire comme si tout son être était sous son emprise. Cette muse macabre posa les points sur les I. L’entendre dire qu’il pouvait rester avec elle lui plaisait grandement. C’était son plus grand espoir qui se réalisait. Elle tolérait encore sa présence, et voulu bien qu’il reste s’il lui laissait sa totale liberté. Un sourire découpa le visage de Nicholas en deux.

"Je ne cherche pas à faire de toi quelqu'un d'autre. Pas comme ces pseudos médecins qui drogues et hypnotises. J'ai compris le premier jour que je t'ai vu ce qu'il y a en toi. Et maintenant qu'il n'y a plus personne pour contrôler et surveiller, je me suis assurer que je ne fasse pas fausse route."

Quand Nicky était seul, loin de cette incarnation de Lyssa, il était cet homme rayonnant, souriant et optimiste. Le bon gars toujours prêt à aider, soutenir. Là, on voyait son visage devenir sombre, cette lumière qui se laissait attiré par les ténèbres. Véritable attrait pour le mal ? Stratégie dissimulée pour guider Setsuka vers l’autre côté ? En tout cas, une chose était sûr, l’un est l’autre pouvait être utile pour leur survie, et ça, l’homme ne le cacha pas et vint même le commenter.

"Ensemble oui, nous aurons plus de chance de survie et nous connaissons déjà un peu… Nous aurons moins de surprises l’un à l’autre. Tu as la force pour survivre, moi le discernement. Si tu veux massacrer ceux qui te dérangent sur ta route soit, mais à force tu risques de finir poursuivit par des fourches et des torches. Je serais là pour veiller sur tes arrières et non pas, te contrôler mais conseiller je dirais…"

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Lun 23 Nov - 0:49

Elle écouta les paroles de son infirmier. C'était rassurant de savoir qu'il ne voulait pas faire d'elle quelqu'un d'autre, mais ce ne sont que des paroles, on peut facilement mentir et dire ce que l'on veut. Même si jusque là, il ne s'est jamais montré manipulateur avec elle, qui sait il pourrait très bien porter un masque et faire qu'il est un pauvre petit agneau. Setsuka et elle même une experte quand il s'agit de cacher son vrai visage. Alors... il est peut être comme ça lui aussi. Sauf qu'elle refuse de tomber dans le panneau et de se faire manipuler. "Oh ? Qu'est-ce qu'il y a en moi ? Le diable ? Le démon, peut-être ? Tu n'imagines pas à combien de fois on m'a répété que j'étais l'incarnation du mal. Sauf que je ne suis pas plus mauvaise que les serial killer ou les autres psychopathes. Je suis juste quelqu'un de différent, qui fonctionne différemment de vous autres avec un certain attrait pour la violence et le sang. La différence fait peur... ajoute à ça mes traits asiatique et voilà, pour les docteurs les plus puritains de l’hôpital, j'étais Satan en personne envoyé par la Chine... Alors que je n'ai même pas d'origine Chinoise !" Elle s'amusa de sa dernière phrase, ça démontrait à quel point les gens sont fermés et ne cherche pas plus loin que le bout de leur nez. Ils ont vu une fille à l'allure asiatique et obligatoirement c'est une Chinoise. Alros que ses origines viennent du Japon et de la Corée du Sud. Du coup, quand on voit une personne capable de tuer, on l'a prend automatiquement pour une folle démoniaque, si la personne est un brin trop croyante.

Par la suite, Nicky expliqua qu'il était d'accord qu'ils auront plus de chance de survie à deux. Sans lui, elle sait qu'elle est déjà apte à se débrouiller. La défense n'est pas un problème, tout comme en venir aux mains et tuer... Alors que lui... elle sait qu'il est du genre plus fragile et plus "gentil". "Parce que tu vas vraiment me laisser tuer librement ? Je croyais que tu étais là pour m’arrêter ?" demande t-elle en se collant à lui et passant ses bras autour de son cou. "Si tu restes avec moi dans la seule idée de me faire devenir un ange, je suis désolé mon chou, mais ça ne risque pas d'arriver. J'ai dis année de frustration et d'enfermement à évacuer. Alors s'il y a bien une chose que j'ai envie de faire, c'est de m'amuser et laisser libre court à mon imagination. Tant que tu ne te mets pas au travers de mon chemin, tu ne risques rien. Mais prendre garde... je t'ai épargné une fois, mais si tu deviens gênant ça pourrait changer." Ce n'était pas des menaces, ni même un véritable avertissement, juste la réalité des choses. Il peut l'accompagner, elle accepte qu'il puisse couvrir ses arrières bien qu'elle soit assez grande pour le faire seule. Tout ce qu'il doit faire c'est ne pas la gêner. "Tu as tous les droits de rester avec moi et de t'amuser, après tout c'est plus drôle quand on est deux." Son sourire enfantin passa sur ses lèvres et l'instant d'après, comme pour s'amuser, elle l'embrassa. Un contact qui dura quelques secondes, mais il n'était pas emprunt d'émotion particulière, c'était plus pour s'amuser qu'autre chose, avec un léger côté provocateur. Par la suite, elle se détacha de lui et retourna danser au milieu du salon.
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Jeu 26 Nov - 12:46
N’importe qui qualifierait Setsuka de bien des manières. Et sans doute la plupart serait juste. Une incarnation du mal, pourquoi pas. Après tout, elle était sociopathe, n’éprouvant aucun remords de torturer et de tuer autrui. Elle voyait les choses différemment, ça on en était sûr. Le bien et le mal furent deux concepts étrangers à elle. Que cherchait donc Nicolas qui lui, fut élevé dans la mentalité inverse, celle commune où tuer était à ma fois un crime pour l’homme et un pêché pour le ciel ? Il n’avait pas tué jusque-là, mais suivait une femme qui rependait la mort telle un esprit en colère sur son passage.

"Peut-être. Tu changeras ou pas, ou bien c'est moi. En tout cas je sais qu'à force d'abuser de la chance qu'on a, on fini par récolter ce que l'on sème. J'ai peur qu'un jour, un de tes plaisirs finisse par te couter chère. Je ne dis pas que tu dois devenir un ange, mais être plus prudente. Car il existe des êtres bien plus dangereux que toi."

Le monde ayant sombrer, la folie devint maîtresse de ce nouvel ordre mondial. Beaucoup se sont ériger comme caïds psychopathes. Se voyant comme des chefs de guerre tout puissant et prenant plaisir à torturer toute personne échouant sur son territoire auto proclamé. Nicky en avait croisé un ou deux. Des petits nerveux surtout. En tout cas, ce genre d’engeance ne le fera pas pleurer s’ils devaient finir la gorge ouverte. Nicky n’était pas du genre à prêcher l’amour universel et parler d’un monde merveilleux possible. Il avait cette impudence de décider par lui-même, qui pouvait vivre ou non devant lui, qui méritait son intérêt.

"Je te suis volontiers. Mais je te demande de me faire confiance. Tuer juste pour le plaisir n’est que temporaire, une drogue. Alors qu’avec un peu de patience et de recule, tu peux trouver des jeux plus amusant pour toi."

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