Malgré la situation, la tension sexuelle était toujours présente, l’homme faisait de nombreuses allusions et son désir envers elle était toujours présent. Katherine était partagée entre la tension, maintenant qu’elle avait goûté à nouveau au fruit défendu, elle aurait beaucoup de mal à s’en passer, mais aussi sa mission, qui était de trouver de quoi aider son groupe. La belle blonde voulait bien faire et même si elle ne regrettait pas d’avoir perdu du temps pour assouvir un désir primaire, elle ne voulait plus en perdre et revenir au plus vite dans son camp pour retrouver son fils. “ Dois-je vraiment répondre à cela Ténébrus ?” demanda la jeune femme sur un ton malicieux. Elle pouvait deviner les pensées de l’homme, mais elle ne voulait pas répondre plus à ses allusions sexuelles, ce n’était guère le moment de s’éloigner de leur objectif.
Pour le moment, ils étaient bredouilles. Que des archives et des rôdeurs, rien de bien intéressant pouvant aider un groupe dans le besoin. Katherine était déçue, elle avait misé beaucoup sur ce lieu et il semblerait que celui-ci soit vide. Pourtant, la blonde voulait persévérer et aller jusqu’au bout. Elle ouvrait les portes en compagnie de Ténébrus, tout en se questionnant sur ce qui avait pu être à l’origine de cette débâcle. “ Soyons complotistes et accusons les laboratoires russes ou chinois. Cela aurait pu beaucoup intéresser les médias, il y aurait eu de quoi faire la une de tous les journaux du pays pendant au moins deux semaines, avant qu’ils ne se mettent à accuser les nord-coréens.” Cet aspect de l’ancien monde ne lui manquait absolument pas. Même si aujourd’hui, ils n’avaient plus aucune nouvelle du monde extérieur, ne plus recevoir de l’informations en continu et parfois même des choses fausses, n’était plus un problème pour elle.
Ténébrus ouvrit la prochaine porte à la demande de Katherine, laissant à nouveau surgir un rôdeur. L’homme fit un pas en arrière, tentant de récupérer son couteau, mais il était bloqué. A sa demande, Katherine prit les choses en main et planta son couteau dans le crâne du mort et en le retirant, elle le laissa choir au sol. “ On pourrait croire que quelqu’un a placé ces morts exprès pour que nous nous fassions attaquer à chaque ouverture de porte.” disait la blonde en découvrant que la fameuse porte cachée uniquement des archives. Elle soupira et regarda la dernière porte du couloir, espérant cette fois-ci faire une bonne pioche.
Cette fois-ci Katherine se chargea d’ouvrir la porte et encore une fois, un rôdeur chercha à l'attraper. De frustration, elle lui planta son poignard dans la tête et s’adossa contre le mur. “ On ne trouvera plus rien ici. Et vu le nombre de rôdeurs, qu’on a pu voir, je crains que le reste du bâtiment soit aussi infesté. Avez-vous une idée ?” questionna l’ancienne avocate qui ne savait pas où se diriger, ni si elle devait abandonner cette aventure.
(c) oxymort
Lancé de dé.:
1 - 3 : Un rôdeur surgit de la porte. 4 - 6 : Derrière la porte se trouve des médicaments.
Dernière édition par Katherine Lindley le Dim 4 Avr - 18:34, édité 1 fois
The death
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Ténèbrus Grimsditch
THE Survivor
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Lun 19 Avr - 8:42
Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas
Katherine et Tenebrus
Répondre n’était pas nécessaire, tous les deux avaient conscience de ce qui se déroulait entre eux, tous les deux savaient l’envie réciproque de mêler encore une fois leurs corps, et le regard malicieux qu’ils se lançaient l’un à l’autre était suffisant pour que la réponse tacite trouve son sens. Si lui avait des pensées lubriques, il n’était pas le seul, Katherine le regardait d’une manière des plus explicites et ce n’était pas pour lui déplaire. Leur expédition n’était pas réellement porteuse de fruits, ils n’arrivaient pas à avancer pour trouver quelque chose de bien intéressant, et s’ils n’avaient pas été ensemble, surement que Tenebrus aurait déjà rebroussé chemin depuis fort longtemps. Néanmoins à présent, après ce qu’ils venaient de vivre, qu’importe s’ils trouvaient des médicaments ou bien même l’origine de la pandémie, Grimsditch avait eu une victoire plus importante encore : posséder le corps de Katherine. Encore bredouille et devant un cadavre décharné, ils se demandaient l’origine de ce qui se passait dans leur quotidien, si tout était parti de l’Homme, d’un animal, d’un laboratoire ou même d’une souche extraterrestre. Il n’avait aucune certitude, aucune conviction dans ce domaine là, après avoir vécu l’irréel, comment se positionner sur un tel sujet ? « Ensuite nous aurions vu les gouvernements tenter des choses improbables, surement même que d’ici quelques mois les autres expériences meneraient à une mutation du virus. Hollywood se serait frotté les mains en tournant des blockbusters sur ce thème là tandis que les inégalités se seraient encore plus accrues. Fantastique n’est ce pas ? Et nous là dedans ? Vous seriez en train de défendre des personnes qui ont tout perdu, et moi je continuerais de m’enrichir avec la vente d’arme entre autre. Mais pourtant, nous sommes là, tous les deux, et du même côté. » Les complots, les manigances, le quotidien durant des décennies, à présent cet aspect du monde n’existait plus ou bien s’il persistait, ce n’était que dans l’esprit de quelques uns, comme quoi les médias avaient une part importante dans la vie et l’avis de tous.
Ouvrir les portes, c’était ce qu’il leur restait à faire en ces lieux, en espérant enfin trouver sur un petit truc qui leur ferait se dire qu’ils n’étaient pas venus pour rien. La chair disloquée, ils pouvaient en trouver à tous les coins de rues, des médicaments et des kits de survie, ce n’était pas la même chose. Cette nouvelle porte cependant lui fit faire face à un rodeur, il ne parvenait pas à prendre son couteau bloqué et usait un peu d’humour pour savoir si Kate allait l’aider ou bien le laisser se débrouiller seul. Certains en auraient profité pour enlever du paysage un homme qui pouvait être dangereux et prendre le butin, mais l’ancienne avocate l’avait aidé, et sa réflexion n’était pas dénuée de sens. « Oui, mais pourquoi se donner cette peine là si au final … il n’y a rien. Est-ce qu’on ne serait pas en train de passer à côté de quelque chose ? Est-ce qu’on n’aurait pas négligé une salle ? Un placard ? Une porte dérobée ? » Il avait les mains sur ses hanches, observant les lieux avec intérêt, réfléchissant à toute vitesse pour chercher ce qui pouvait leur passer sous le nez. « Des archives, c’est peut-être là dedans que notre salut peut se trouver aussi. Après tout, il pourrait aussi y avoir quelques recettes avec des plantes d’ici afin de guérir ou soigner quelques maux. » Il venait de partager la réflexion qu’il se faisait depuis plusieurs minutes, tandis que la belle ouvrait la dernière porte pour planter une énième fois son arme dans le crane mou d’un mort avant de s’adosser contre le mur.
Il l’observait, la femme forte semblait presque baisser les bras, et il l’écoutait avant de sourire doucement en se rapprochant d’elle pour jeter un coup d’œil à travers la porte. « La salle de repos, j’avoue qu’à première vue, l’idée qui me vient à l’esprit avant tout, c’est qu’on profite du lit. Mais, on peut aussi regarder dans les placards de la salle si on ne trouve pas du matériel médical, dans les casiers si on ne trouve pas quelques médicaments, et je suis sur que dans le casier trois on trouvera surement une bouteille de rhum. Une intuition. » Grimsditch lui caressa la joue, son regard gris dans le sien alors qu’il levait doucement ses sourcils. « Ne me dites pas que la lionne que vous êtes se laisse abattre si rapidement quand même ! Alors, partante ? » Pour fouiller la chambre ou profiter du lit ? Suspens !
