Putain même quand on voulait être tranquille, les saloperies venaient nous faire chier. Heureusement, Gros Nounours était là et il nous avait permis de nous en sortir. Putain qu’il était grand et fort, il les avait écrasé comme des moucherons, mais ce que je retenais, c’était qu’il m’avait sauvé la peau, prenant des risques inconsidérés. Un grand malade, mais c’était mignon de voir ça. N’importe qui m’aurait laissé crever, mais pas lui, c’était vraiment un Gros Nounours. En plus, le must du must, il avait sauvé le chocolat ! Si ce mec était un dieu, franchement je ne ne me foutrais pas de la gueule de la personne qui me le dirait. Il voulait me protéger et pour cela il voulait nous permettre de nous cacher pour manger le chocolat, je souriais, mais je pensais aussi à Jorah qui allait m'étrangler si je ne rentrais pas.
“
C’est ok pour manger le chocolat, par contre va falloir que je rentre, mon frangin me tuera si je ne reviens pas de la nuit. Tu sais, il croira que je me suis fait bouffer et il fera n’importe quoi.” Je regardais mon compagnon, je ne voulais pas le décevoir et surtout, j’avais bien envie de le présenter à mon frère. Bon il ne rentrerait sûrement pas dans le camping car, mais on se débrouillerait.
“
Tu veux venir avec moi ?” lui demandais-je tout en faisant mes yeux de biche, parce que je voulais qu’il vienne.
J’aimais comment il me parlait, j’avais l’impression d’être une déesse à ses côtés. En plus, il disait que c’était moi la patronne. Dans tes dents Jorah, maintenant tu pourras plus critiquer mes décisions ! Je suis la patronne.
“
Tu pourras répéter ça à mon frangin ?” disais-je tout en faisant un grand sourire. Plus je passais du temps avec Gros Nounours, plus je l’aimais bien.
Bon maintenant trêve de bavardages, il était temps de partir et pour ça, il fallait traverser un champ de mort. Fais chier, ils peuvent pas se décomposer et pourrir une bonne fois pour toute ? Les portes étaient face à nous, mais on ne les franchit pas. A nouveau les saloperies cherchaient à nous attraper. John attrapa son sac de victuailles et ce que j’avais pu trouver. Je le suivais et on rebroussa chemin jusqu’à une porte de secours. Les saloperies étaient toujours à nos trousses. A nouveau Gros Nounours fit preuve de sa force en poussant une énorme benne à ordure pour bloquer la porte. Il se tourna vers moi pour me demander une cale. Je hochais la tête encore trop surprise de ce que je venais de voir et je m'exécute.
On ne pourrait pas rentrer avant ce soir. Jorah allait me tuer. Tant pis. Je me laissais conduire jusqu’à une tour d’habitation luxueuse. Gros Nounours sortit un trousseau de clé quand nous arrivâmes à l’étage et il me proposa d’ouvrir la porte pour aller plus vite. Je pris les clés et j’ouvris la porte. Ici c’était notre cachette. Je souriais.
“
Merci.” disais-je en prenant une clé et en rendant le trousseau. “
Putain, c’est une mine d’or ce truc.” quand j’entendis parler de douche. Je rêvais d’en prendre une. J’hésitais entre le chocolat et la douche. Le chocolat l’emporta. Après la douche.
Il me fit visiter. Un vrai appartement de gros bourges et une chambre immense. Le lit était énorme et il y avait un poteau de pole dance. J’éclatais de rire en le voyant. Les proprio ne devaient pas se faire chier. Certaine que dans les tiroirs il devait y avoir des sextoys. Je rigolais à nouveau en entendant Gros Nounours dire que le poteau devait soutenir le plafond.
“
Tu es décidément trop innocent pour ton propre bien. Tu ferais un arrêt cardiaque si tu savais à quoi sert ce truc.” je riais encore et je me dirigeais vers le dressing.
Oh putain. Je caressais les tissus des robes de couturiers. Putain le gros kiffe. Si je n’avais pas Jorah, je passerais toute ma vie dans ce lieu. Je regardais avec envie les robes. J’en mettrais une après la douche, c’est obligé !
“
Bien sûr qu’on est ami. Tu te rends compte de tout ce que tu as fait pour moi.” je me dirigeais vers lui et me mis sur la pointe des pieds pour lui claquer un baiser sur la joue.
“
Bon ! On se bouffe le chocolat et après on se décrasse. J’ai bien envie d’enfiler une de ces robes et si t’es sage, je pourrais te montrer à quoi sert ce poteau.” j’avais un sourire immense sur les lèvres, mais j’étais excitée comme une puce. J’avais chassé jusqu’à la pensée de mon frère, tellement je kiffais ma vie d’être dans un tel endroit.
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