Toi aussi tu aimes jouer ? J’aime bien quand tu racontes des conneries, alors si tu en racontes, moi aussi !
Feat. Bruce et son Brucie Junior !
Bruce avait plusieurs faciès, c’était un homme expressif, qui aimait bien la théâtralité et Inès s’éclatait à discuter avec lui. Il n’avait pas été gêné le moins du monde qu’elle regarde l’historique, et en vrai, certains films qu’il avait regardé pouvaient aussi lui plaire à elle. Il n’irait pas se promener nu tout le temps dans le quartier général, mais elle n’était pas contre pour le voir quand même de temps en temps, il risquait bien de pouvoir la mâter aussi assez régulièrement, autant qu’il en profite tant qu’elle était encore jeune et qu’elle ne faisait pas partie de la bande qui marchait dans la rue à vouloir bouffer du tartare d’humain !
- Sauf si une de nous te le demande ! Et oui, deux mains, enfin deux mains d’homme. Alors plutôt quatre mains si tu prends celles de Diana et les miennes.
Sourire ravageur ! Oui, Inès aussi savait faire ce genre de sourire, et elle aimait cette joie de vivre, cette légèreté chez Bruce. Ce dernier s’était d’ailleurs levé, comme monté sur ressorts, lui serrant la main avant de l’emmener dans une danse improvisé ce qui la fit glousser comme une jeune fille ! Comme lors d’un premier rencart, avec le premier amour, celui qui ne prendra pas votre fleur car il ne saura pas y faire contrairement à son grand frère ! Elle s’était laissée aller dans le renversé, jouant la même comédie que lui en lui passant la main sur la joue, l’œil presque amoureux.
- Oh Bruce, tu m’inondes de joie et fait trembler mon string …
Il était surement du genre à aimer de telles déclarations. Inès le vit prendre son sac à dos avec un baiser envolé, lui signifiant qu’il allait voir si Riley allait le suivre dans cette nouvelle affaire, et Inès se laissa tomber sur l’ancien fauteuil du militaire en soupirant faussement comme si vivre loin de lui était déjà un calvaire. Elle le laissa partir néanmoins, profitant du moment pour surfer sur le net, regardant quelques vidéos qu’il avait lui-même mit – tiens, certaines actrices étaient bien connus, par contre elle était presque sur que la photo montrant une dénommée Barbara Palvin était un fake ! – et Inès se laissa même aller à un petit plaisir.
Bruce c’était absenté plusieurs minutes, longtemps, bien trop longtemps même, et Inès observait ses deux amies. Oui, à coup sur il avait déserté, mais elle savait garder le sourire. Une belle rencontre ce mec ! Ses kilts allaient beaucoup manquer à Inès ! Elle venait de prendre une douche, enfilant un débardeur noir et un short en jean, étendant son soutien gorge encore trempé qu’importe le haut lui maintenait la poitrine en place lorsqu’elle entendit des bruits de pas. Aussitôt, son sourire devint encore plus grand, voyant Bruce arriver, elle sautilla sur ses pieds pour aller vers lui mais l’homme était bien différent.
Il était plein de sang, annonçant que son amie n’allait pas venir, qu’il avait fait du ménage avant de monter vers le toit. Pour une fois, elle perdit son sourire et soupira, mais quelques secondes plus tard, elle était sur le toit, se rapprochant de Bruce pour se positionner derrière lui, passant ses jambes de part et d’autre des siennes, venant se blotir contre son dos alors que ses mains passaient autour de son buste pour le prendre contre elle.
- Je suis désolée Bruce …
Lentement elle posa sa joue sur son dos, inspirant doucement avant de commencer à voix basse.
Uh-huh, huh, huh, huh Let me tell ya now Uh-huh When I had you to myself I didn't want you around Those pretty faces always made you Stand out in a crowd But someone picked you from the bunch One glance was all it took Now it's much too late for me To take a second look Oh baby, give me one more chance Show you that I love you Won't you please let me Back in your heart Oh darlin', I was blind to let you go Let you go baby But now since I see you in his arms I want you back Yes, I do now I want you back Ooh, ooh baby I want you back Ya, ya, ya, ya I want you back Na, na, na, na Tryin' to live without your love Is one long sleepless night Let me show you girl That I know wrong from right
Inès lui embrassa ensuite la nuque, le serrant contre elle encore plus fort.
La putain de douleur me ravageait le cœur, le tordant dans le malaxeur de la tristesse et du regret. C’était de ma faute si mon amie était morte la gueule ouverte par des salopards de violeurs. Ce matin je flânais et nous sommes disputer un peu. Je croyais que c’était pour rire, mais elle avait pris la mouche. Si j’aurai été normale et non si con et si provocateur, Riley sera certainement encore en vie et à l’heure actuelle elle pourrait brouter la de la moquette de qualité. Maintenant il n’y a plus personne de mon passé, je suis devenu un esprit frappeur et trop sexy, mais qui apporte une malédiction sur ceux que j’aime. Je devrais me jeter en bas, écraser un Michael Jackson et me faire bouffer les couilles par la horde qui se promène la faim toujours présente. Je prends une longue respiration, m’excusant en esprit pour ma fille de cœur qui va se trouver un bien meilleur père de remplacement qu’un foutu fondu des fusibles comme moi, et je regarde en bas. Je vois un énorme Michael Jackson qui me semble douillet et qui sera un bon trampoline au cas que je peux me projeter sur un autre zonzon. Les trois canons ne vont même plus se souvenir de moi avec toutes les armes et les provisions que je leur ai emmené. Je suis tellement concentrer sur le calcul de mon cassage de gueule de première que je n’ai pas entendu la porte s’ouvrir dans mon dos. Je sursaute quand je vois des belles jambes, le genre bandantes quand j’avais encore un peu de libido, se poser de part et d’autre de mon cul. Des petites mains s’agrippent à mon torse et je pense aussitôt que je viens de faire un cauchemar, que Riley me serre dans ses bras pour me tirer d’un songe où je perds encore tout. Mais pas de tatouage. Je ferme les yeux pour essayer de chasser ces saletés de larmes que je croyais avoir tout versés. Ben non il m’en reste bordel. Une petite voix me caresse l’ouïe. Un chant résonne alors que les Jackson 5 étaient un groupe et que le petit Michael était noir et pas blanchi à l’eau de javel. Je me laisse bercer par ce doux mouvement alors que ma tristesse me fait trembler mes épaules de vrai mâle. Je chiale comme un bébé et je sens que ma santé mentale déjà fragile vient de se fracasser complétement. Quand elle me dit que tout va bien aller, je secoue tristement la tête.
Bruce- Tu devrais rejoindre tes amies ma belle Iron Girl… J’apporte la poisse à tous ceux qui me laissent s’approcher…
Je rigole tristement et rajoute.
Bruce- Je vis sur du temps emprunter depuis si longtemps. Depuis le départ de ma famille… J’essaie d’aider les gens, de mourir à leur place…Si je n'aurais pas été là Riley serait vivante, ma Zayna aurait trouver un bon mari... le monde irait mieux si je ne suis pas là.
Un mouvement d’épaule tout en lenteur et le cran d’arrêt logé dans ma chair tombe au sol. Le sang semble s’être coagulé et je vais devoir vérifier ça. Mais je m’en fous je vais me jeter dans le vide.
Bruce- Je suis un putain de zombie, je ne sens aucune douleur. La preuve cette lame dans mon dos… Je t’en fais cadeau ça peut être utile…
Je dépose mes mains à plat sur le bord de la corniche.
Bruce- Je ne veux pas causer ta mort et celles de tes copines de rêves tu sais… J’apporte le malheur partout…
Toi aussi tu aimes jouer ? J’aime bien quand tu racontes des conneries, alors si tu en racontes, moi aussi !
Feat. Bruce et son Brucie Junior !
Inès ne s’attendait pas à voir Bruce revenir dans cet état là, elle ne pensait pas que c’était possible de le voir revenir avec l’esprit six pieds sous terre, après ce qu’elle avait vu dans son dossier, il lui semblait que rien ne pourrait jamais pu l’ébranler et pourtant elle s’était trompée. Alors, elle l’avait suivi, elle savait que les gens pouvaient faire de sacrés conneries lorsque l’état d’esprit n’était plus là, elle savait que la dépression arrivait plus vite que prévu, et en réalité, elle l’aimait déjà bien Bruce. Il s’était montré avenant avec les trois jeunes filles, il avait été complice avec elles, il avait été droit et n’était pas le lourd de service. Alors, elle s’était mise contre lui, l’encerclant de ses bras et de ses jambes, collant son buste contre le dis de Bruce, cherchant à lui offrir une étreinte réconfortante avec sa petite voix douce et mélancolique avant de l’embrasser sur la nuque en lui affirmant qu’elle était là pour lui.
Elle pouvait sentir la détresse de l’homme qu’elle serrait, ses larmes qui coulaient et tombaient parfois sur ses mains posé sur son torse, sentant ses larges épaules se secouer au rythme des sanglots.
- Je ne descendrai pas sans toi mon Bruce. Même si je dois rester avec toi pendant des jours et des jours … ce sera toi qui aura l’honneur de me voir avec des poils aux jambes.
Inès pouvait comprendre la tristesse, le fait qu’il pensait que tout était de sa faute, alors en guise de réponse elle les berça doucement, un lent mouvement réconfortant, lui caressant le torse alors qu’elle serrait un peu plus son étreinte. Elle vit le cran tomber sur le sol, se rendant compte que ce bougre avait un truc planté dans la peau quand même, ouvrant des yeux ronds en se demandant comment une telle chose pouvait être réalisable ! Le corps humain avait des secrets qu’elle ne saurait comprendre entièrement !
- Tu n’es pas un zombie Bruce, juste quelqu’un que cette chienne de vie n’épargne pas. Puis cette lame … merde tu ne sens vraiment rien ?
La jeune femme leva un sourcil, réellement intriguée, avant de venir poser son menton sur l’épaule de l’ancien militaire, son visage proche du sien, presque joue contre joue.
- Au risque d’être indiscrète … tu sens quand même ce qu’il se passe en dessous de la ceinture, rassure moi.
Non qu’elle sache, parce qu’elle serait encore plus triste pour lui. Bordel, tu m’étonnes que s’il n’avait aucune sensation il pouvait se vanter de faire grimper aux rideaux les nanas, si rien ne le stimulait c’était juste de la mécanique et alors les choses pouvaient prendre très longtemps. Ses copines de rêves … Inès eut un sourire en le regardant, mêlé de tristesse et d’un brin de taquinerie.
- T’aimerais nous voir sous la douche que tu nous as rapporté, n’est ce pas ? Tu vois, même toi tu nous ramènes du bonheur. Sans toi, avec qui je serai sur le toit de la mairie, à discuter avec un calin ? En plus, c’est bien la première fois qu’un homme me fait un calin sans me demander d’enlever mes fringues. T’es un champion mon Bruce.
La jeune femme colla ses lèvres sur la joue de Bruce qu’elle embrassa avant de serrer un peu plus ses bras autour de lui.
- Je sais que tu es triste, que rien ne va. Qu’est ce que je peux faire pour te changer les idées ? Et me dis pas rien, c’est pas toi qui montre que tout est faisable ? Même jongler avec des grenades. J’ai vu la vidéo.
Inès lui fit un clin d’œil complice, avant de remettre sa joue contre son homoplate.
Doucement je rigole comme un con malgré ma peine et ma détresse. Cette nana est vraiment aussi gentille que sexy à mort. Elle réussit à me faire rire au plus creux de la dépression qu’est devenu ma chienne de vie. Riley comptait tellement pour moi. Elle était le dernier vestige du type bien et sain d’esprit que je fus autrefois. Maintenant il ne me reste que la folie et de savoir que je ne vaux pas plus qu’un pet de lapin dans un fichu sac. Alors viens le truc de ma foutue tare de naissance, ce truc qui me permet d’ignorer la douleur et surtout de me mettre en danger comme un connard de première. Je lui caresse la main doucement, tendrement, laissant découvrir une facette délicate et avenante de ma personnalité explosive.
Bruce- Poils ou pas poils tu as des jambes aussi bandantes qu’un harem de top modèles en chaleur ma Iron Girl… Inquiète-toi pas je sens le plaisir et la passion… Je suis un foutu pervers qui a juste une endurance de ouf et qui sait comment emmener les demoiselles au nirvana sexuelle plusieurs fois dans la même soirée et surtout de la manière la plus douce ou bestiale qui soit… Tous les goûts sont dans la nature et je sais m’adapter selon la demande…
Je rigole faiblement tout en m’essuyant mes larmes et je rajoute doucement.
Bruce- J’ai une putain de insensibilité à la douleur. C’est comme si mes nerfs qui emportent le signal de la souffrance est autant griller que mon esprit par la folie joyeuse que j’ai. Ça peut être bénéfique quand on est un putain de guerrier cinglé, mais c’est à double lame. Je dois m’inspecter à chaque jour pour voir si je me suis entaillé ou blesser… Et ça fini souvent en branlette géniale car je m’excite à force de me tripoter.
Je soulève mes épaules et répond quand elle parle de cette petite voix qui me fait frissonner.
Bruce- Un champion pour les emmerdes… C’est pas parce que c’est la fin du monde qu’on doit forcer les demoiselles à se pencher pour baiser… Je propose pour rigoler et si elle est partante, c’est une entrée gratuite à Bruceland avec Brucie Jr comme guide coquin… Sinon je respecte le choix et on continue à rigoler tout simplement…
Je fais un petit signe de non de la tête.
Bruce- Non pas tout de suite pour la douche coquine… je dois faire un hommage à la dernière personne qui savait que j’étais un bon type, pas juste un putain de cinglé de pervers qui se promène à poil sous son kilt et fais tomber dans les pommes les demoiselles devant sa fougue sexuelle et son immense masculinité…
Je fais alors le signe de croix sur mon cœur et je porte sa main toute propre à mes lippes charnues pour y poser un baiser doux et réconfortant.
Bruce- J’ai juste besoin de temps, quelques minutes seul… Non je ne vais pas sauter, car j’ai beaucoup de gens et de choses à sauter avant de quitter la terre…
Je la regarde alors avec une tendresse et une douceur qui semble jaillir en flots continue de mes yeux azuré si renversant et sexy.
Bruce- Ça te dérange que je dors ce soir avec toi… Juste pour sentir que je ne suis plus seul de nouveau dans cette galère… Promis pas d’exploration charnelle sauf si tu désires que je mets une capote rouge fluo pour qu’on se fasse l’intégrale de la baise des étoiles et que je te prends par le côté obscure de la force juste à te faire grogner de plaisir comme un Wookie…
Je rigole doucement et me tourne vers elle pour la serrer dans mes bras. Elle peut sentir que c’est un geste d’amitié, un vrai câlin sans arrière-pensée. Le genre vrai et simple, doux et tendre.
Bruce- Merci d’être la et je serais toujours présent pour les Brucie Angels… Maintenant ma sexy Iron Girl va rejoindre tes copines tu as plein de trucs à regarder. Papa Brucie à penser à vous alors qu’il faisait le tour des commerces…
Toi aussi tu aimes jouer ? J’aime bien quand tu racontes des conneries, alors si tu en racontes, moi aussi !
Feat. Bruce et son Brucie Junior !
- Je sais, mais il fallait bien que je te fasse croire que je n’étais qu’une simple mortelle ! Une déesse comme moi n’a pas de poils mon Bruce.
Tenter de détendre l’atmosphère pesante, lui faire comprendre que sa vie avait encore un sens, parce qu’elle-même ne voulait pas voir une nouvelle personne mourir, pas aujourd’hui, puis pas une personne qui semblait enfin être quelqu’un de bien. Bordel, depuis que les filles étaient à Cancun, elles n’étaient tombées que sur des fous, des psychopathes, des dangereux criminels. Il en restait encore, la preuve était la mort de la belle Riley Sullivan, une perte tragique et dommage, car Inès était certaine que Riley aurait pu se plaire dans leur petit groupe. En réalité, même avant l’apocalypse les filles avaient rencontré des personnes bizarres, elle se souvenait bien de la soirée qu’elle avait passé en compagnie de Diana et de deux gars qu’elles avaient rencontré dans le bar, ils préféraient presque s’occuper d’eux que d’elles, et surtout que les filles s’occupent d’eux sans rien leur offrir en retour.
Elle l’écoutait, elle sentait bien qu’il avait envie de vider son sac, qu’il avait besoin de savoir qu’une personne l’écoutait et s’intéressait à lui. Cette chienne de vie, elle n’était pas faite pour que le chemin se fasse seul, il était préférable que Bruce soit accompagné, et pourquoi pas par les trois jeunes femmes, au moins au début, le temps qu’il se remette de la tragédie qu’il venait de vivre. Une insensibilité à la douleur, voilà qui pouvait être un bel avantage, comme un sacré merdier, et Inès l’écoutait en silence, tentant de temps en temps un léger trait d’humour qu’elle espérait apaisant, est-ce qu’elle parvenait à un résultat ? Elle n’en était pas certaine, elle l’espérait voilà tout, levant les yeux au ciel lorsqu’il l’informa que souvent la vérification de blessures se terminait d’une manière érotique avec lui-même.
- Tu es quelqu’un de bien Bruce, je le sens.
Elle ne le connaissait pas encore vraiment, mais c’était ce qu’elle ressentait en l’observant, elle était persuadée que l’homme qu’elle tenait contre elle était quelqu’un de bien à qui il était arrivé de belles emmerdes. Inès hochait son visage lorsqu’il disait avoir besoin de rendre un hommage à Riley, lui embrassant les doigts pour lui dire qu’il avait besoin d’un moment seul, juste quelques minutes, promettant qu’il n’allait pas sauter et Inès le regarda droit dans les yeux.
- C’est une promesse, donc je veux te voir revenir dans la Mairie. Vivant et entier.
Pas de conneries, rien qu’il ne pourrait regretter ensuite, parce qu’après tout, s’il revenait d’entre les morts, ce serait les jeunes femmes qu’il voudrait peut-être croquer mais d’une manière très peu agréable. Il l’avait regardé, lui demandant s’ils pouvaient dormir ensemble le soir, et Inès leva un sourcil, amusée par ce qu’il lui proposait avant de l’embrasser sur le bout du nez.
- On verra si on utilisera ton sabre laser jeune Padawan, mais oui, je veux bien que tu dormes avec moi ce soir Bruce. Une étreinte sans ambiguité, une étreinte amicale, même la jeune femme en avait besoin et elle soupirait d’aise, fermant ses yeux quelques secondes en l’écoutant avant de se lever, lui tenant la sienne en le regardant d’un air qui signifiait « oublies pas, tu m’as promis de ne pas faire de conneries ». Puis elle laissa le bout de ses doigts, avant de retourner vers la Mairie, accentuant son déhanché car elle savait qu’il allait mater et elle rigolait même.
Bruce Smith, une belle rencontre, Inès espérait qu’il fasse un brin de route avec le groupe des femmes dont elle faisait partie, retournant là où elles dormaient en règle général, prenant une bouteille de rhum qu’elle avait trouvé dans une vieille boutique pour se servir un verre et attendre que leur nouvel ange protecteur redescende de son perchoir.
Je lève les mains au ciel en prenant un air complice et espiègle comme un foutue écolier qui zieutait le décolleté de l’immense poitrine de sa prof de chimie, celle-là qui fait des réactions et des débordements dans ses caleçons. Un peu comme madame Thompson. Dieu qu’elle avait des arguments massues pour nous tenir en haleine durant ses cours.
Bruce- Tu devrais savoir que conneries c’est mon troisièmes prénoms… Mon second c’est amant orgasmique. Et mon surnom de scout est Loup à la longue langue travaillant…
Je la laisse partir et je regarde en bas en soupirant doucement. Bon parole donné et comme baise promise, jamais je me défile. Mais perdre ma sexy Riley est un putain de coup dans le cœur et déjà mon palpitant est pas mal réduit en cendre. Je mets de la bonne musique dans mes oreilles et je balance mes pieds en rythme tout en laissant tomber quelques briques sur les Michael Jackson tout en bas pour souligner les points forts de la musique. Si ma sexy Iron Girl n’avait pas venu me voir, j’aurais bien écrasé quelques zombies avec mon immense Brucie Jr en tombant du toit pour rejoindre le dernier pan de ma vie d’autrefois qui m’a été arraché par des putains de prisonniers en cavales. Mais plus que j’y pense, je songe à Zayna et à ma têtue irlandaise, aucune des deux n’auraient voulu que je me fais sauter la tronche comme le dernier des abrutis. Elles me botteraient le cul en Sol Majeur au paradis pour avoir fait ce truc à la con. Quoi deux se faire battre par deux femmes canons… Non je déconne et mon esprit se focalise alors sur ma fille adoptive, ma petite ninja. Aussi les Brucie Angels. Bordel elles sont sexy à souhait, mais niveau combat et survie elles doivent avoir besoin de maître Bruce le putain de soldat d’élite et cinglé baiseur hors pairs. Je me relève donc après presque une heure assis sur le rebord du toit, j’ai plus de briques à balancer ni l’envoie d’avoir des putain d’hémorroïdes bleu pastel à cause du ciment, et je fais quelques étirements histoire de me dégourdir un peu. Tiens je balance mon kilt par-dessus mon épaule pour faire mon petit angelot pisseur et permettre aux connards de bouffeurs de cerveaux d’apprécier un golden shower de mon humble part. Après avoir fait pleurer mon éléphant et secouer plus que raison mon Brucie Jr, je me refais une beauté en me lavant un peu avec de l’Eau de pluie et touche de propreté je me lave un peu avec une mini barre de savon trouver dans un hôtel qui devait louer les chambres à l’heure. Je redescends alors dans l’antre des lionnes de ma démarche assurer et sexy à mort et j’entre. Elles boivent du rhum et tout mon shopping post apocalyptique est éparpiller au sol. De mon sac èa dos Dora je sors une cravache, oui tout pour le plaisir dans mon sac à dos et pas juste une putain de carte des environs, et avec un claquement sexy et sauvage dans ma main j’attire leurs attention.
Bruce- Dans un premier temps merci ma belle Inès de ne m’avoir pas permis de jouer au bungee sans élastique… Bordel je demande si on aurait vu la forme de mon Brucie dans l’asphalte…
Comme le général Patton je marche droit et fier, enfin comme si j’ai un balai dans le fondement pour les faire rigoler.
Bruce- Bon avec tout ce que j’ai trouvé vous serez équipez pour veiller tard. Mais la question que je me pose vous savez quoi en matière de défense et de survie? Car je vous encourage de profiter de mon expertise en médecine, en combat de toutes sortes et de mon putain d’entrainement comme casse-couille d’élite de l’Oncle Sam.
Une tristesse et une douceur sans nom traverse alors mon regard d’azur renversant.
Bruce- Je ne veux pas vous perdre mes Brucie Angles… J’ai trop perdu et je veux simplement que vous vous en sortez d’accord…
Respirant un bon coup, me disant que Riley allait me broyer les noix si je faiblis comme un bleu devant notre sergent instructeur, je rajoute avec un sourire tout en me claquant la cravache sur ma cuisse dans un formidable bruit.
Bruce- Donc ce soir on se bourre la gueule en mémoire de mon amie qui aurait pu vous faire grimper aux rideaux… Demain si vous voulez je vous montre comment devenir des amazones qui vont faire des carnages dans la vie… Déjà point de vue sensuelles c’est carrément l’Armageddon pour nous les pauvres types qui vont vous croiser… Vous êtes trop sexy et en plus avez une bonne âme… Ce qui fait plaisir que vous connaître…
Clin d’œil complice et un sourire éclatant… Je prends alors ma bouteille de whiskey, on la partageait moi et ma sexy bad ass, et je lève ma bouteille pour un toast.
Bruce- À Riley. Une putain d’amazone qui s’est battue juste au bout. Et aux nouvelles copines que j’espère vous pouvoir m’endurer un peu…
Toi aussi tu aimes jouer ? J’aime bien quand tu racontes des conneries, alors si tu en racontes, moi aussi !
Feat. Bruce et son Brucie Junior !
Bruce avait ce petit naturel quasi-pervers qui l’amusait grandement, elle riait de ses surnoms qu’il venait de se donner, prenant un air vaguement intéressé par l’attribution de ce surnom après avoir eu un signe d’affection à son encontre, lui laissant une porte ouverte à la suite de la soirée si cela pouvait lui faire plaisir de se dire qu’il aurait un peu d’affection. Se blottir contre quelqu’un pour dormir, un câlin chaste, un réconfort dans une vie dictée par la fuite et la mort, ce ne pouvait pas être quelque chose de néfaste. Elle-même avait besoin de cette affection, de se sentir protégée, de se sentir en sécurité. Debout le regard avait été explicite, assez pour que Bruce comprenne où elle voulait en venir. Elle se doutait bien qu’il avait prit le temps de mater, Inès s’en amusait, les hommes étaient tous pareils mais elle s’y était habituée.
Elle était redescendue avec Diana et Angela, prenant une bouteille de rhum pour se servir un verre, profitant de ce moment pour se changer afin de mettre un petit short et un débardeur blanc, plus à l’aise à l’intérieur qu’à l’extérieur, ici les filles ne risquaient rien. Inès s’était assise sur une des chaises, regardant les deux autres filles avant de leur faire un signe de tête : oui, Bruce allait bien, il était encore en vie. Elle n’avait pas eu besoin de faire le sale boulot, il n’était pas de ces cadavres ambulants ! Une heure durant, elle avait discuté avec ses deux amies de toujours, prenant du rhum, mangeant quelques chips qu’elles avaient trouvé, rigolant de quelques vieilles anecdotes, Diana regardant tout ce que Bruce avait réussi à leur trouver, et ce dernier était enfin apparu dans la pièce.
Inès le regardait avec un grand sourire, levant son verre, comme pour l’inviter à venir se joindre à elles, le voyant sortir une cravache de son sac à dos. Le claquement bien connu de la cravache les firent tourner la tête dans sa direction, et la jeune blonde gloussa avec son verre, amusée de le voir en maitre de cérémonie quasi-lubrique. D’un geste théatrle, Inès le salua, comme si ce qu’elle avait fait avait été normal.
- N’ayant plus de personnel pour refaire les routes, il fallait éviter tout accident de ce type chef !
Elle avait parlé avec une voix de soldat au garde à vous, rentrant dans le jeu de celui qui avait vécu l’enfer dans sa vie et qui leur faisait face tel un général de guerre. Inès l’avait laissé terminer, avant de se lever de sa chaise en levant son verre.
- A Riley, une putain d’amazone qui nous manquera dans l’orgasme.
Malheureusement elle ne l’avait pas connu avec en plus … mais Inès porta son verre à ses lèvres, sentant l’alcool descendre dans son gosier alors qu’elle s’étirait de toute sa longueur.
- On a toutes les trois fais un peu de sports de combats, après, tu sais comment est la nouvelle vie. Tant que c’est les morts on y arrive, mais tomber sur un groupe violent, ce serait carrément dangereux pour nous. On saurait se défendre avec des armes, mais … tu l’as dis Bruce, on a une bonne âme, on n’a pas envie de voir notre vie changer et de devoir tuer pour respirer. Bruce avait du whisky, et Inès se servi un autre rhum avant de se tourner vers un bureau puis de tendre à leur nouvel allié une petite pile.
- Y’a quelques fringues neuves dedans, Angela et Diana sont allées faire les boutiques les plus proches pour toi quand on était sur le toit. Au moins pour ce soir, le temps qu’on lave ton kilt et ton t-shirt, et si tu veux, on a fait un coin douche là-bas. Tu nous pardonneras, comme on était qu’entre filles, on n’a jamais mis de porte.
Elle lui avait montré le fond de la pièce où elles avaient élaboré une petite douche avec un réservoir d’eau. Une véritable douche mais avec un réservoir d’une vingtaine de litres, il ne fallait pas aimer chanter sous l’eau !
Je bois une putain de rasade pour caler temporairement ma foutue peine et ma détresse de savoir que ma fidèle amie ne sera plus là pour que je l’espionne alors qu’elle se change. Le liquide chaud et réconfortant se lova dans mon estomac comme une douce étreinte. Je dépose alors la bouteille sur un bureau et fais basculer mon sac Dora de mon épaule pour faire quelques étirements. N’importe quoi pour me remettre mes pensées en place. La sexy gueule d’amour qui m’a empêché d’aller creuser du béton avec Brucie Jr en sautant dans les airs sans parachute m’explique leurs qualifications. A part faire fantasmer les types, avoir un corps de rêve et des aptitudes autant à l’informatique qu’à la drague elles sont encore purs et vierges niveau assassinat. Et j’aimerais vachement qu’elles restent blanches comme neige. Je ne fais aucun effort pour dissimuler que je zieute la face nord de la bandante demoiselle alors qu’elle prend une pile de vêtements. Je leur fait un de ces sourires ravageurs et surtout reconnaissant.
Bruce- C’est super ça merci Capitaine América et Thor. C’est bien apprécier ce que vous faites les trois pour un pauvre connard d’abruti qui est la une fois sur deux… Bon pour les armes ont doit y aller au feeling. Choisissez une dans la grosse poche de Père Bruce et je vais vous aider en apprendre chaque secret… Je reviens dans trois minutes chrono.
Je me déshabille littéralement dans la même pièce qu’eux, vu que la douche n’a pas de zone intime, et va directement dans les jets d’eau salvatrice. Être un putain de soldat de fortune et d’élite j’ai appris à me rendre propre comme un sou neuf en peu temps. Les demoiselles peuvent se rincer l’œil alors que l’eau enlève le sang et dévoile mon corps musculeux et mes nombreuses cicatrices. Mes tatouages amusants et la véritable apparence de Brucie Jr qui malgré le froid reste d‘une immense virilité. Je m’habille alors avec les vêtements qui me rendent chic et surtout charmant comme un grand de ce monde. Sexy, charismatique et renversant. On est loin du dingo en kilt. Je reviens vers elle en m’enroulant les manches de ma chemise blanche dans un geste désinvolte et sexy à souhait.
Bruce- Merci ça fait vachement du bien… J’aime mon kilt, mais ressembler à autre chose ça fait du bien des fois.
Je pointe mes yeux d’azurs renversant qui luisent d’espièglerie en rigolant.
Bruce- Mesdames, c’est mon rôle d’être un vicelard de petit voyeur, donc regardez-moi dans les yeux.
Je sors un calepin et un crayon d’un tiroir et je me penche comme une sexy secrétaire pour bien définir mon cul d’enfer.
Bruce- Bon pour vous empêcher des mauvaises rencontres, il vous faut une meilleure planque, des murs épais et des gens pour vous aider. Car les connards des environs vont venir dans ces bureaux pour trouver des trucs et vous serez prise au piège… Et ça je ne le veux pas.
Je m’assoie alors pour prendre une pause pensive et pour rajouter au personnage je me mets une paire de lunette trouvé sur le bureau en question. J’ai l’air vachement plus intelligent.
Bruce- Je vais rester avec vous aussi longtemps que vous ne serez pas en sécurité complet mes Brucie Angels… Une amie qui part c’est déjà trop, donc trois de plus ce sera un foutue catastrophe.
Souriant doucement je rajoute avec attachement et affection.
Bruce- Je vous aime déjà énormément. Vous êtes vraiment des anges dans ce monde de fou et laissez un diablotin pervers, sexy et combattif vous aider… Donc c'est quoi vos coups de cœur en matière d'armement... Perso les armes à feu je les réserve pour les vivants ou les hordes quand je suis dans la merde juste aux oreilles...
Toi aussi tu aimes jouer ? J’aime bien quand tu racontes des conneries, alors si tu en racontes, moi aussi !
Feat. Bruce et son Brucie Junior !
A quatre, ils allaient pouvoir se défendre mieux, se protéger également, mais bon surtout apprécier la vie qui était à présent la leur depuis le début de l’apocalypse. Bruce jouait de la cravache, attirant les regards et les sourires alors qu’il leur parlait avec son ton théâtrale, les jeunes femmes buvant un coup pour la dénommée Riley avant qu’Inès ne reprenne la parole pour lui expliquer les capacités de chacune : les sports de combats, l’informatique, les coups bas pour mettre à genoux les grands de l’ancien monde, prendre aux riches pour donner aux pauvres, mais surtout les trois jeunes femmes essayaient de ne pas avoir de sang sur les mains. Elles ne voulaient pas sombrer dans cette facilité dégoutante, alors Inès s’était servie un rhum, prenant une pile de linge avant de le tendre à Bruce.
Il avait envie de les remercier en les entrainant, qu’elles utilisent des armes pour se défendre, pas pour attaquer, et Inès l’avait regardé se diriger vers la douche tout en prenant un club de golf. Un bref coup d’œil lui montra que malgré la quarantaine déjà atteinte, Bruce restait un homme athlétique avec un bon petit cul ! Enfin il était revenu, habillé avec beaucoup de classe et de goût mais Inès n’avait jamais douté des talents de ses deux amies, regardant Bruce remonter ses manches de chemise avant de siffler Bruce dans un sifflement digne des plus grands Tex Avery.
- Y’a rien à dire, ça te va même bien mieux. Tu devrais garder ce look Bruce.
Clairement, c’était un bel homme, un de ceux dont le charisme est naturel et la jeune Lestrange le regardait avec attention alors qu’il prenait calepin et crayon avant de commencer son cours, Inès rapidement rejointe par Angela avec une batte et Diana avec une hache. Selon Bruce, elles n’étaient pas en sécurité au sein de la mairie, et Inès haussa les épaules.
- Pour le moment personne n’est venu tenter de nous déloger, il n’y a rien a prendre pour bouffer, pas d’armes à priori, alors qu’est ce qu’ils viendraient chercher ? Des plans ?
Elle était intriguée, se demandant ce qu’on pouvait bien chercher en ces lieux, après tout elles étaient venues ici parce que justement rien ne leur disait d’y aller, parce que rien ne les poussaient à ouvrir les portes de la mairie et de rejoindre le bureau du maire. Bruce ne voulait pas les délaisser, il se sentait investi d’une mission et Inès lui caressa la joue.
- Ne t’inquiète pas, nous allons veiller sur toi autant que tu vas veiller sur nous.
Surtout avec une telle déclaration d’amitié et devant un tel engagement pour les aider à s’en sortir dans l’apprentissage des armes. Inès lui montra le club de golf, suivi dans son mouvement par ses deux amies, observant l’ancien militaire.
- On a prit ce qui nous venait sous la main, prendre une arme à feu ce n’est pas une bonne idée, les rodeurs pourraient arriver plus vite que prévu, puis avec ces armes là on se dit qu’on aura toute une petite base. Et toi ? Qu’est ce qu’on peut t’offrir en échange ?
La putain de douleur me ravageait le cœur, le tordant dans le malaxeur de la tristesse et du regret. C’était de ma faute si mon amie était morte la gueule ouverte par des salopards de violeurs. Ce matin je flânais et nous sommes disputer un peu. Je croyais que c’était pour rire, mais elle avait pris la mouche. Si j’aurai été normale et non si con et si provocateur, Riley sera certainement encore en vie et à l’heure actuelle elle pourrait brouter la de la moquette de qualité. Maintenant il n’y a plus personne de mon passé, je suis devenu un esprit frappeur et trop sexy, mais qui apporte une malédiction sur ceux que j’aime. Je devrais me jeter en bas, écraser un Michael Jackson et me faire bouffer les couilles par la horde qui se promène la faim toujours présente. Je prends une longue respiration, m’excusant en esprit pour ma fille de cœur qui va se trouver un bien meilleur père de remplacement qu’un foutu fondu des fusibles comme moi, et je regarde en bas. Je vois un énorme Michael Jackson qui me semble douillet et qui sera un bon trampoline au cas que je peux me projeter sur un autre zonzon. Les trois canons ne vont même plus se souvenir de moi avec toutes les armes et les provisions que je leur ai emmené. Je suis tellement concentrer sur le calcul de mon cassage de gueule de première que je n’ai pas entendu la porte s’ouvrir dans mon dos. Je sursaute quand je vois des belles jambes, le genre bandantes quand j’avais encore un peu de libido, se poser de part et d’autre de mon cul. Des petites mains s’agrippent à mon torse et je pense aussitôt que je viens de faire un cauchemar, que Riley me serre dans ses bras pour me tirer d’un songe où je perds encore tout. Mais pas de tatouage. Je ferme les yeux pour essayer de chasser ces saletés de larmes que je croyais avoir tout versés. Ben non il m’en reste bordel. Une petite voix me caresse l’ouïe. Un chant résonne alors que les Jackson 5 étaient un groupe et que le petit Michael était noir et pas blanchi à l’eau de javel. Je me laisse bercer par ce doux mouvement alors que ma tristesse me fait trembler mes épaules de vrai mâle. Je chiale comme un bébé et je sens que ma santé mentale déjà fragile vient de se fracasser complétement. Quand elle me dit que tout va bien aller, je secoue tristement la tête.
