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Des règles y’en a plus ma belle, c’est l’anarchie ! Riley Sullivan
Jake Hoffmann
Lieutenant
Jake Hoffmann
Des règles y’en a plus ma belle, c’est l’anarchie ! Riley Sullivan 4m7q
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Mer 22 Juil - 7:30


Des règles y’en a plus ma belle, c’est l’anarchie


Riley et Jake



Jake avait écouté les ordres, tel un bon soldat dans l’armée de Grimsditch, une armée privée qu’il avait rejoint depuis des années en reprenant l’empire immobilier de son grand-père tout en laissant une belle part du gâteau à Tenebrus. Les Hoffmann avaient toujours fais de nombreuses choses aux mœurs douteuses, surtout son père Stephan qui avait usé de ses relations pour devenir un écrivain à succès – même si ses écrits traitaient des nazis – n’hésitant pas à tuer des gens pour grandir. Jake lui avait été au bon endroit, au bon moment, et très vite on avait vu que sa « gueule d’ange » faisait des ravages. Se servant de ses charmes, il avait recruté de nombreuses jeunes demoiselles pour les Grimsditch qui offraient en retour la célébrité et la médiatisation. Si elles échouaient ? Le contrat stipulait qu’elles iraient travailler dans un des divers clubs de la famille : simple bar, salle de casino, bar de strip-tease, bordels … il y avait tant à faire, tant d’argent à gagner avec la vente d’un corps. Il lui était même arrivé de sortir avec ces stars là, avant qu’elles ne tombent en disgrâce, et à chaque coup médiatique, c’était coup double ! L’immobilier Hoffmann grimpait en flèche, faisant entrer dans ses poches et celles de Tenebrus un beau pactole. Dans toutes ses affaires de recrutement, Jake avait connu des dizaines de scénarios de rencontre, mais il y en avait eu une de particulière : un contact informatique, avec une volonté de la jeune femme d’entrer en contact et de vendre sa virginité. En général, c’était plutôt lui qui démarchait, mais si le pain béni venait à lui … pourquoi refuser ? A l’époque, Jake avait donc rencontré la jeune femme – était-elle majeure à l’époque ? Il ne le savait pas – dans un bar, ils avaient discuté, et Hoffmann en avait tiré un bon prix. En réalité à l’époque, il aurait pu monter le prix d’achat, la dénommée Riley était un véritable bijou, mais elle avait accepté une belle somme en pensant ne pas réussir à en tirer plus.

Quoiqu’il en soit, cette histoire-là remontait à bien des années. De contacts avec la jeune femme, il n’en avait plus eu. Il n’y pensait même plus, s’il devait se souvenir de toutes les femmes qu’il avait recruté, il ne cesserait d’y penser. Hoffmann conduisait un pick-up des Mitans, Ethan Junior lui avait demandé de se rendre chez les Pacifistes afin de récupérer une cargaison médicale, un ensemble de compresses, médicaments maisons et bien d’autres choses qu’Howell procurait aux groupes qui en avaient besoin. Il avançait dans les rues de Cancun, de retour de la résidence direction l’Hôtel, observant les lieux avec sérieux, il était fréquent en ce moment de tomber sur quelques groupes de rodeurs prêts à vous tuer, et selon certaines informations, un groupe de cannibales était en train de sévir. Quelques heures avaient suffit pour faire affaire avec Howell, un homme d’une grande sagesse, ancien chirurgien cardiaque à la prison. Le Pick-up était plein à l’arrière, et un des Mitans s’y tenait assis, un fusil à l’épaule, prêt à tirer en cas de besoin. Tout se passait bien, jusqu’à ce que le pick-up ait quelques soubresauts et qu’une fumée sorte du capot, le faisant pester contre le radiateur. Ils allaient devoir attendre du renfort !

Hoffmann était sorti de l’habitacle, ouvrant le capot alors que le garde se tenait devant l’arrière, observant les alentours. Il cherchait un moyen de faire tenir le radiateur jusqu’à l’Hôtel, voyant pour y mettre de l’eau afin que le circuit de refroidissement se fasse, mais en vain, tout ce qu’il gagnait, c’était d’être exposé à la chaleur et … au cri du garde. Un rodeur était arrivé derrière lui, et l’avait mordu à la gorge, le faisant hurler de douleur. Jake ferma les yeux quelques secondes, son visage exprimait tout l’agacement qu’il ressentait, et le capot claqua, faisant se tourner le mort dans sa direction. Deux pas rapides, et l’allemand prit un marteau dans le pick-up, l’enfonçant dans le crane mou, rendant le rodeur réellement mort. Puis il s’avança doucement vers le garde qui le suppliait de l’aider, qu’il pouvait s’en sortir, et Jake hocha sa tête. “Oui, donne moi ta main, on va retourner chez Howell.” Jake avait tendu sa main gauche, et le garde la lui prit, le soulagement visible sur le visage. Mais tandis qu’il se relevait péniblement, Hoffmann en profita pour lui planter le marteau dans le crane. Une fois, deux fois, trois fois. Il frappa à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’il soit sur qu’il ne se releverait plus.

Son visage, ses habits, il était parsemé de sang, mais il s’en fichait. D’un geste rageur il prit le fusil qu’il envoya dans la cabine du pick-up, avant de regarder les alentours, s’assurant qu’aucun rodeur ne soit présent, puis il se rapprocha du véhicule et pour terminer de calmer ses nerfs, il planta son marteau dans le pneu qui se dégonfla. Il détestait réellement lorsque les missions qu’on lui donnait se passaient mal, il détestait cela, parce qu’il savait que Lana allait le charrier à ce sujet, elle la petite fille modèle, toute pimpante, à qui personne ne pouvait résister ! Normal qu’elle réussissait tout, si les gens faisaient tout à sa place ! Il devait se calmer … il fallait qu’il retrouve son sang froid. Prenant le talkie-walkie, Jake appuya sur le bouton afin de transmettre son message aux Mitans. “Pick-up hs à un kilomètre de la Résidence. Je suis à découvert. Ronald est mort. Terminé. ” Il attendit quelques secondes, et le message confirmant qu’il avait été entendu se fit entendre. Doucement il inspira, avant d’entendre un bruit derrière lui, ce qui le fit se retourner, main sur l’arme de poing qu’il avait à la cuisse. En face de lui, une jeune femme aux traits qui lui étaient familiers, et l’allemand fronça légèrement les sourcils. “Toi … je te connais.



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Ven 24 Juil - 0:20
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feat. @Jake Hoffmann


Jusqu'où la folie humaine va-t-elle nous mener ? Pas plus loin que les zombies et les cannibales qui errent en ce monde comme de parfaits démons pour susurrer de se soumettre vers le mauvais côté de la balance. Le mieux pour y résister n'est pas d'y céder, mais plutôt d'accepter la part de ténèbres en soi. C'est une chose que j'ai appris, il y a très longtemps. Dans mes veines résident le sang d'un Hell's Angel, un hors-la-loi de la vieille école, mais qui ne s'est jamais détourné de ce qu'il est. Malgré son abandon, maman n'a eu de grief contre lui. Parfois, je me dis qu'elle savait depuis longtemps pour sa maladie et qu'elle a préféré s'arranger avec mon père biologique pour lui permettre de continuer à vivre sans avoir à s'occuper d'une presque morte. Mais c'était au détriment de ma propre existence. Cet homme ne s'est jamais proposé de me prendre avec lui et de veiller à ce que ma mère ait les meilleurs soins. Bien des étapes de ma vie sont encore des zones d'ombre que je ne pourrais pas éclairer. Même si je le souhaitais, je ne pourrais pas empêcher mon esprit d'y songer. Dans ma tête, rien ne cesse, tout est constamment en fonction même quand je devrais fermer les yeux. Je pense à bien des choses, mais le plus important pour moi est de retrouver Bruce. Sur ma carte, j'ai barré toutes les zones que j'ai pu passer au peigne fin ou à moitié évitant les zones les plus dangereuses.

Sur mon toit, je pousse un soupire en mangeant une barre de céréale chocolaté qui me restait. Petit à petit, mes rations s'envolent et c'est devenu compliquer de trouver quelque chose qui ne nous fasse pas tomber malade. Combien de fois, ai-je vu des survivants se risquer à manger du périme et être malade comme des chiens se risquant à être faible et de devenir des proies faciles pour les putrides. Levant la tête, j'observe le ciel. J'ai l'impression que celui-ci a beau briller, mais qu'il est constamment en deuil. Tout n'est qu'illusion. Les gens s'enferment en créant un mirage satisfaisant. Qui sommes-nous pour prétendre à reprendre une vie normale ? Un simple humain perdu qui se laisse dominer par des hommes et des femmes de pouvoirs obtenus par la force. Après tout, ce mot fait tourner plus que jamais ce monde désormais. C'était le cas autrefois, tout de moins pour le côté de la vie que je fréquentais et voilà cette existence devenue aussi brillante qu'une étoile. Ces pauvres gens préfèrent se soumettre à beaucoup de choses pour survivre et ne pas finir du mauvais côté de l'arme. De ne pas être une de ces choses créé par on ne sait quoi pour déferler comme une vague sur le monde. Mon instinct crie que c'est une création de l'homme. Après tout, les armes bactériologique sont communes. C'est ce que nous chassions aussi dans l'unité Foxtrot. Combien de fois n'ai-je pas piraté les ordinateurs des pires individus pour savoir ce qu'il trafiquait. Dans le tas, les hautes instances triaient et nous agissions pour tuer et arrêter les plans de ces derniers. Mais ce n'était que pour repousser une échéance apocalyptique. Nous sommes ceux qui ont mis le monde à la déroute. À trop vouloir, nous finissons par le payer. Maintenant, nous devons vivre avec. Je ne pense pas que l'on peut prétendre à un retour en arrière.

Un coup de feu me sort de mes rêveries et je range mes affaires rapidement et je me redresse. J'observe à travers la lunette de visée que j'utilisais pour mon fusil rifle. Dans l'urgence, j'ai dû faire un choix et j'ai trouvais inutile de m'encombrer de mon arme de longue portée par contre, la lunette m'était plus qu'utile. Je vois un pick-up aux arrêts et deux hommes en mauvaise posture. Rangeant ce qui me fait office de jumelle, je décide de me mettre en mouvement et ça m'empêchera à mon envie de fumer et de manger. Heureusement que mon passé a été un véritable entraînement pour ce genre de moment. Je me souviens que parfois, nous ne mangions pas toujours à notre faim et que bien des fois, je me sentais trop faible pour aller à l'école. Aussi étrange que cela puisse paraître, mon enfance contient tout de même d'excellent souvenir. Pauvre, mais uni. J'étais heureuse et je n'ai jamais grandi dans la colère contre ma mère, mais plutôt contre sa putain de maladie. Je cours, mais ralenti l'allure alors que la situation semble plus ou moins maîtrisé par l'un des hommes. Néanmoins, l'autre est touché. Non, je ne vais pas trouver celui qui abat à coups de marteau celui qui a été mordu. En soit le geste est humain. J'en aurais fait de même. J'entends vaguement son appel, mais je ne m'y concentre pas plus que ce dernier se retourne vers moi parfaitement méfiant. Il peut. Il le doit même parce que je sais être dangereuse quand je le veux. Je lève les mains en geste pacifiste.

“Toi … je te connais. ”

Je penche la tête sur le côté réfléchissant un instant avant de me souvenir de ce visage. Avoir une mémoire eidétique, c'est pratique certes, mais pas toujours. Quand on a trop de choses en tête, on est vite atteint de migraine. Alors, je sélectionne mettant de côté ce qui n'est pas important l'enfermant dans un coin de mon esprit jusqu'à ce que je trouve utile de m'en resservir. << On se calme gueule d'ange. Je suis armée, mais pas dangereuse. >> J'esquisse un sourire. << Et bien, c'est un plaisir que tu te souviennes de moi. >> Je tapote ma tempe de mon index. << Moi, je ne t'ai pas oublié. Y a des années, un bar et la vente de ce que j'avais de plus précieux. Ça te revient ? >> Je regarde le corps au sol, le crâne défoncé par le marteau avant de revenir vers lui. Je ne dis rien. C'est un spectacle continuel et habituel. Plus un geste humain que monstrueux. << Des soucis, on dirait. >> Le regard rivé sur lui perdu néanmoins dans la réflexion. << C'est quoi déjà ton nom ? >>




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Ven 24 Juil - 11:23


Des règles y’en a plus ma belle, c’est l’anarchie


Riley et Jake



Depuis quelques expéditions, Jake jouait de malchance. Il partait à chaque fois avec des imbéciles, et à chaque fois, il se retrouvait seul. La dernière fois, Hoffmann avait été rejoint par quelques Scabreux à la station service, c’était le jour où une horde s’était rapprochée de Cancun, et Tenebrus lui avait demandé de les détourner. Heureusement qu’il avait été rejoint, car ceux qui l’avaient accompagné avaient vite rejoint l’armée des morts ! Alors, il était agacé, le soleil cognait fort en cette journée, et il espérait juste même l’arrivée de quelques nuages pour que la pluie tombe et rafraichisse l’air ambiant. Parsemé de sang après avoir tué l’imbecile qui avait alerté quelques rodeurs, cherchant le contact avec son groupe pour que la cargaison ne soit pas perdue, il attendait que l’on vienne. Ce dont il était certain, c’était que Ronald ne se releverait pas, sa tête était ouverte en deux, donc il ne pourrait plus rien faire, il était bel et bien mort.

Le bruit arrivant derrière lui l’avait fait se retourner, main sur son révolver, prêt à dégainer pour se défendre, bien que s’il s’agissait d’un rodeur à une certaine distance, il aurait reprit le marteau planté dans le pneu du pick-up en épave à présent. Mais la nouvelle venue n’avait rien d’une morte – où bien alors conservée à la perfection – et Jake avait froncé les sourcils, cherchant à se souvenir où il l’avait connu. Après tout, pour les Grimsditch, il avait fait tant de choses … peut-être qu’elle avait travaillé dans un de leurs cabarets, dans un des casino, ou bien qu’elle faisait partie de la famille de l’un d’entre eux et qu’il l’avait vu en photo ? Hoffmann s’interrogé, la main toujours sur la crosse de son révolver, se faisant la réflexion à voix haute qu’il la connaissait. La jeune femme quant à elle avait levé ses mains en signe de paix, et Jake se détendit un petit peu, sans cesser de scruter ses moindres faits et gestes.

La blonde avait penché son visage sur le côté, elle réfléchissait elle aussi, signe qu’il n’avait surement pas tort, sinon elle aurait déjà répondu qu’il ne lui rappelait rien. Elle lui demandait de se calmer, l’appelant gueule d’ange et Jake eut un petit sourire, même la voix de la jeune femme lui rappelait vaguement des souvenirs d’une vie antérieure, à l’époque où il recrutait pour Tenebrus dans la vie de tous les jours. Elle se souvenait clairement de lui, lui donnant quelques indications et Jake leva ses sourcils, son sourire grandissant encore plus. “ Si je m’en serai douté … la jeune Riley. Voilà bien longtemps, tu avais quel âge déjà à l’époque ? ” Hoffmann délaissa la crosse de son révolver, croisant ses bras sur son buste. “Alors ? Est-ce que ça valait le coup de t’offrir au plus offrant ? Cette nuit était elle agréable ? ” Il la regardait avec un sourire, comme s’il parlait de la pluie et du beau temps. Après tout, il y avait prescription !

Elle était allé voir les restes de Ronald, revenant vers lui sans un mot avant de lui faire remarquer qu’on aurait pu penser qu’il avait des soucis, et Jake inspira d’un air las. “Dire qu’ils étaient sur l’Île parce qu’ils étaient les pires terroristes, mafieux, violeurs, tueurs de la Terre … et qu’ils ne cessent de décevoir. Tu y étais aussi toi ? ” Lui non, il avait quitté les Etats-Unis néanmoins juste avant la pandémie, rejoignant Cancun avec quelques uns des hommes, et aux dernières nouvelles, le clan Grimsditch serait bientôt de nouveau réuni. Grace à de nombreux informateurs, il avait pu savoir où se trouvait cette prison hautement secrète.

L’allemand inspira avant de la regarder, et de lui tendre la main, comme s’il se représentait à nouveau. “Jake Hoffmann. Mais les noms de familles ne valent plus grand-chose aujourd’hui. Toi c’est Riley c’est ça ? Je me souviens de toi … un des plan les plus rapides de ma carrière ! ” Jake lui fit un sourire et un clin d’œil, avant de prendre dans le pick-up, à l’intérieur d’une vieille glacière deux bouteilles d’eau, en proposant une à la blonde.






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Dim 26 Juil - 22:06
Des règles y'en a plus ma belle, c'est l'anarchie



feat. @Jake Hoffmann


La vie. Même au milieu d'un chaos sans nom, nous offre des surprises. Clairement, ce jour-là en fait partie pour moi parce qu'il me dirige vers un passé à la fois lointain et soudainement très proche. Je n'ai jamais eu honte de mes actes. Ce que j'ai fait, c'était pour payer les soins et les divers traitements de ma mère en passant par tous ces rendez-vous à l'hôpital. Quand sa santé était encore au beau fixe, ma mère a été une femme formidable qui ne s'est pas laissé avoir par la drogue. L'alcool peut-être, parfois sans modération, mais qui ne le fait pas. Je me souviens que lorsqu'elle avait un coup de trop, elle partait dans de grand fou rire avant de se laisser aller au chagrin d'avoir dû laisser tomber mon père. Clairement, il y a eu quelque chose entre les deux et c'est pour cela que je n'en ai jamais voulu à ce dernier. À quoi bon d'ailleurs ? Ces histoires ne me concernaient pas. Ils étaient adultes et consentants de cette situation. Je n'ai jamais manqué de rien, peut-être avions-nous des difficultés, mais ma mère a toujours fait en sorte que j'ai à manger sur la table au risque de se restreindre elle-même. Qu'une femme soit actrice de film pour adulte ou prostitué, cela ne veut pas dire qu'elle soit automatiquement une mauvaise mère. Beaucoup ont été sur la mauvaise pente, c'est vrai. Mais pas la mienne. Moi-même, j'ai vendu mon corps et ma virginité au plus offrant, et même si ce fut ma seule expérience avec un homme, je ne peux pas dire que j'ai été particulièrement déçu. C'est juste que je ne peux m'empêcher de ne pas être à mon aise avec un homme maintenant.

“ Si je m’en serai douté … la jeune Riley. Voilà bien longtemps, tu avais quel âge déjà à l’époque ? ”

<< Et bien, ça fait plaisir qu'on se rappelle de moi. >> Fis-je en esquissant un sourire. << 18 ans. >> Je n'ai pas menti sur mon âge, mais je ne pense pas que cela l'aurait gêné. Après tout, il faisait son travail et avait répondu à ma proposition. J'ai reçu de l'argent et ça m'a permis de faire ce que je voulais.

“Alors ? Est-ce que ça valait le coup de t’offrir au plus offrant ? Cette nuit était elle agréable ? ”

<< Et bien, cette nuit-là a été assez agréable. Quant à l'homme, et bien, je n'ai pas à me plaindre, il était loin de l'homme de la quarantaine bedonnant et puant la transpiration et l'alcool. >> J'esquisse un léger rire. << Non, sérieusement, j'ai été chanceuse pour ma première fois. >> Tout en me dirigeant vers les restants de ce qui devait être encore vivant depuis peu, je ne dis rien. C'est un sort que j'ai donné plus d'une fois et par nécessité. << L'argent m'a permis de garder ma mère vivante plus longtemps. >> L'espoir d'une nouvelle rémission était trop intense pour que je baisse les bras. J'ai fait tout ce qu'une fille devait faire et je sais que ma mère en aurait fait autant si les rôles avaient été inversés. Mais heureusement, elle n'est plus là pour voir tout ce désastre. Je doute qu'elle aurait été préparée à ce cauchemar contrairement à moi.

“Dire qu’ils étaient sur l’Île parce qu’ils étaient les pires terroristes, mafieux, violeurs, tueurs de la Terre … et qu’ils ne cessent de décevoir. Tu y étais aussi toi ? ”

<< Oh, bin les criminels ne sont plus ce qu'ils étaient, tu sais. >> L mauvais côté de la loi, je connais. Mon père étant un Hell's Angel, ces derniers n'étaient pas réputés pour être des agneaux et il était de la vieille école. Loin d'avoir la grande gueule. Ma mère me disait souvent qu'il n'avait qu'une parole. En bien ou en mal, il la respectait. Apparemment, je lui ressemble énormément. À l'heure actuelle, je ne peux dire que tant mieux puisque ça m'a permis de tenir jusqu'à présent. Revenant alors vers Jake, je lui serre la main, une bonne poigne honnête qui doit être bien différente de celle que je lui avais donné ce soir-là au bar.

“Jake Hoffmann. Mais les noms de familles ne valent plus grand-chose aujourd’hui. Toi c’est Riley c’est ça ? Je me souviens de toi … un des plan les plus rapides de ma carrière ! ”

<< Ouais, c'est ça Jake. >> Je m'en souviens maintenant. L'information me revient et tout ce qui s'y rattache aussi. << C'est ça Riley. Riley Sullivan. >> Je hausse les épaules avec un léger sourire au coin des lèvres. << Peut-être, mais ça nous permet de ne pas oublier d'où l'on vient. >> C'est une richesse différente sur laquelle nous courrons par rapport à certains groupes qui comptent obtenir de la valeur autrement. Je ris à nouveau avant de prendre la bouteille qu'il me propose. << Ah bin ça, je m'en doute. C'est pas tous les jours que quelqu'un passait par toi pour se faire acheter sa virginité. >> J'ouvre la bouteille et la lève en l'honneur de nos retrouvailles. << Putain, qu'est-ce que je ne donnerais pas pour du whisky ou encore un bon irish coffee. >> Quand j'ai eu l'âge de boire, maman m'en préparait toujours surtout quand je n'avais pas le moral. Je crois même que j'ai bu avant l'âge légal tant qu'elle se trouvait dans les parages. Je bois une gorgée d'eau et regarde autour de nous. << C'est la dernière fois que je prends des vacances à Cancun. >> Fis-je avec un brin d'humour. << La foule y en a, mais c'est tous ces macchabées puants. De véritables sangsues ces merdes pires que des paparazzis. >> Je pose mon regard sur Jake. << Et toi, comment tu vas ? Et ta famille ? >> La famille, c'est vraiment un terme de valeur pour moi.



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Dernière édition par Riley Sullivan le Sam 22 Aoû - 1:06, édité 1 fois
Jake Hoffmann
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Mar 28 Juil - 13:35


Des règles y’en a plus ma belle, c’est l’anarchie


Riley et Jake



Il la regardait arriver, encore jeune, donnant l’impression d’être à son aise dans ce monde en pleine pandémie. Est-ce que sur tous les continents la situation était identique ? Jake n’en savait rien, il pensait bien que oui, ou alors peut-être étaient ils tous dans un pseudo coma comme l’avait dit Spencer un des Mitans, et qu’ils étaient dans un monde entre deux, que tout ce qui pouvait leur arriver n’affecterait en rien leur vie lorsqu’ils en sortiraient. Jake n’y croyait pas trop, alors le soir ils avaient jeté Spencer du haut de l’Hôtel, après tout … que risquait il ? A tous les coups, c’était un moyen de justifier le fait qu’il trompait sa femme depuis qu’ils étaient sortis de la prison, une façon de se donner bonne conscience. Quoiqu’il en soit, le lendemain matin, Spencer avait été retrouvé bien aplatit, son visage contre le sol, et l’ensemble de ses organes avaient semblé vouloir quitter son corps tout flasque.

Riley avait vendu sa virginité dans sa jeunesse, un temps qui semblait à présent venir d’une autre vie, et c’est avec Jake qu’elle avait traité. Il aurait bien voulu s’occuper d’elle, mais c’était un homme plus offrant qui en avait bénéficié, puis lui, avait aussi eu dans l’idée de lui offrir un emploi un peu spécial au sein de la famille Grimsditch. Riley aurait pu être bien des choses pour eux. Une star montante dans la musique ou au cinéma, une serveuse dans un bar, une danseuse dans une boite, une fille aux mœurs plus légères dans un des bordels ! Avec sa gueule et son physique, pour sur qu’elle aurait pu avoir une belle carrière. Jake se serait bien vu avec elle au bras durant quelques avant-premières, puis une fois que la notoriété se serait envollée, elle aurait continué de travailler pour eux, de la même manière où elle avait perdu sa virginité : sur le dos, cuisses ouvertes.

Il n’y avait de toute manière pas de sous métier, pas de manière de faire qui soit dégradante tant que les deux parties du contrat étaient d’accord. Néanmoins, il fallait avouer, qu’il n’aurait pas pensé retrouver la jeune femme à Cancun. Qu’elle soit encore en vie, il le lui aurait souhaité, comme à toutes les personnes de la Terre, mais ici même … le destin était ainsi fait ! Quel âge avait-elle à l’époque où Tenebrus lui avait prit ce trésor inestimable se trouvant au creux de ses cuisses ? “ Dix huit ans … bel âge. J’aurai du négocier aussi. ” L’Allemand souriait, lui aussi était plus jeune à l’époque, et en réalité, il aurait plus penché sur le fait qu’elle avait seize ans au moment du pacte, mais en y pensant, Tenebrus n’aurait pas pris ce risque là, bien trop jeune, bien trop risqué de perdre des millions pour une virginité.

Jake la regardait, il parlait de cette nuit comme s’il parlait d’une paire de tennis qu’il allait acheter, lui demandant si elle avait passé un moment agréable sans aucune gêne et Riley le fit rire avant de hocher son visage d’un air satisfait. “C’était là le but, je suis content si tu as pu profiter d’elle un peu plus longtemps. Mais tu aurais du rester travailler pour nous, Tenebrus a toujours eu la main lourde sur les salaires. Il sera content de savoir qu’il a été un bon premier coup. ” Jake lui fit un clin d’œil, il était vrai que Grimsditch était loin d’être un homme bedonnant, au contraire, plus un homme entretenu et avec une grande prestance.

Il était entouré d’incapable comme elle pouvait le voir, et en la voyant se rapprocher comme pour vérifier l’identité, Jake se demanda si elle avait été envoyé sur l’Île, dans ce cas là, Ronald était peut-être une de ses connaissances, mais Riley lui affirmait que les criminels n’étaient plus ce qu’ils étaient, et il inspira d’un air las. Tant de médiocrité. Il pataugeait dans la médiocrité depuis de nombreuses semaines. Hoffmann lui avait serré la main, un sourire sur le visage, se présentant d’une manière plus officielle, une seconde fois. Il la regardait droit dans les yeux, ravi de voir qu’elle y mettait de l’engagement, montrant qu’elle n’était pas faible.

Une bouteille d’eau dans sa main, il lui avait dit ce qu’il se rappelait surtout de cet entretien, un fait marquant : le contrat le plus rapide de sa carrière, le tout avec un clin d’œil tandis qu’elle riait. “Oh, en général j’allais les démarcher c’est vrai, et je confesse avoir pris quelques virginités également mais les contrats étaient moins important. A l’époque, je t’ai vu comme étant une fille perdue, tu aurais pu avoir quelques milliers de dollars de plus … a croire que j’ai trop bien fait mon travail. ” Riley voulait un whisky et Jake but une gorgée d’eau avant de rire. “Dans mon pick-up que de l’eau … mais je peux te dégoter du whisky. Quelle partie de ton corps tu n’as pas encore vendu ? ” Il lui fit un clin d’œil, montrant que la seconde partie était dite avec de l’humour.

Son regard observait de temps en temps les alentours paradisiaques. Il y avait pire que se retrouver perdu à Cancun ! “Ils te laissent jamais dormir en paix … toujours à avoir les crocs.” Jake avait répondu sur le même ton avant d’inspirer. Sa famille … les Mitans en réalité ? “Comme toujours, au sommet des affaires, et comme toujours, Tenebrus nous guide. Tu te souviens le quadra qui n’est pas bedonnant ? Il a maintenant la cinquantaine et tient toujours la forme. Et toi ? Tu es de quel groupe ?







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Mer 26 Aoû - 13:54
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feat. @Jake Hoffmann


Je n'ai jamais réellement saisie l'adage : Le monde est petit. J'ai toujours considéré que ce dernier est ce qu'il est et que les gens vont et viennent naturellement dans notre existence parce que c'est ainsi que ça doit se faire. Mais ça, c'était avant tout ce bordel sans nom. Un monde où l'enfer de Dante décore ce monde d'une façon cadavériquement poétique. Qui aurait pensé que je recroiserais cet homme sur ma route. Celui-là même avec qui j'ai négocié un contrat pour me vendre et ainsi avoir de l'argent plus facilement pour payer des soins d'urgences à ma mère. Je crois que maman s'est toujours douté de mes manigances, qu'en un sens, elle m'en voulait, mais sans pouvoir dire quoi que ce soit. On ne peut pas dire qu'elle ait fait les bons choix non plus. Actrice de film porno, régulière d'un membre haut placé des Hells Angels avant de dire au revoir à ce dernier pour je ne sais quelle raison. Après tout, je l'ai toujours su amoureuse de mon père. Et lui dans tout ça, pourquoi ne pas avoir bougé le petit doigt ? Sans doute parce qu'il avait trouvé d'autres cuisses à écarter pour remplacer ma mère. En fait, je pourrais me poser un millier de questions que je n'aurais jamais ne serait-ce qu'une réponse. Les choses se sont déroulées ainsi par choix des deux parties. Alors, à quoi bon y mettre mon grain de sel ou en vouloir à l'un ou à l'autre. J'ai vécu comme ça, ça m'arrangeait et j'ai fait à mon tour mes propres choix. De toute façon, il m'aurait été impossible d'aller vers lui pour lui demander de l'aide. Trop fière pour ça. Trop sûre de pouvoir m'en sortir avec mon travail, le ventre de mon propre corps puis ensuite le piratage de ces serveurs bancaires. Maman a pu vivre un temps encore, avant de s'endormir à jamais.

“ Dix huit ans … bel âge. J’aurai du négocier aussi. ”

<< Et pourquoi ne pas l'avoir fait ? >> J'emploie un ton amusé, après tout, tout ceci se trouve derrière moi. Si loin et proche à la fois. C'est fou comme la sensation peut paraître étrange à ce niveau. Néanmoins, c'est un autre qui m'a voulu, et même si je n'ai pas eu à me plaindre, il n'en reste pas moins que je n'ai jamais pu avoir une relation avec un homme. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Cela m'a bloqué. J'ai bien essayé, mais immanquablement, j'ai préféré les femmes et puis, nous aussi, entre nous, on sait comment s'amuser et faire naître le plaisir. Il y a un tas de jouets intéressant pour animer et grandir plus encore notre plaisir.

“C’était là le but, je suis content si tu as pu profiter d’elle un peu plus longtemps. Mais tu aurais du rester travailler pour nous, Tenebrus a toujours eu la main lourde sur les salaires. Il sera content de savoir qu’il a été un bon premier coup. ”

<< Peut-être oui... >> Fis-je simplement sans grand conviction d'avoir pu garder un travail avec Tenebrus. La santé de ma mère était continuellement préoccupante, elle avait besoin d'attention constante. D'aussi loin que je puisse m'en souvenir, j'ai toujours été là pour prendre soin d'elle. Notre vie n'a connu que le chiffre deux. Elle et moi contre la maladie et le reste du monde. << Quel homme ne serait pas content de savoir cela, n'est-ce pas ? >> Je tourne mon visage vers lui ajoutant un clin d'œil amusé à ma réplique. Ce genre d'information, on aime l'entendre cela gonfle l'ego et la fierté. Tenebrus est un homme comme un autre aimant le compliment.

Bouteille d'eau à la main après avoir regardé la tête défigurée du mort, je fais un petit tour d'inspection afin de voir si nous ne sommes pas cernés. Si l'on ne fait pas trop de bruit, cela devrait le faire amplement. Il suffit d'un rien pour les attirer par moment. Prenant place sur le capot de la voiture, j'observe devant moi, une rue qui était auparavant si animée et pleine de vies. Encore une situation qui me paraît à la fois proche et lointaine. Le monde a changé d'une façon si abrupte et violente sans savoir comment cela a pu être possible. Ce n'est pas une guerre qui a dégradé une partie des bâtiments et fait de ces rues, un endroit fantôme. Mais un mal inconnu qui fait de nous des zombies. Des êtres dépourvu de raison et de moral avançant sans but et n'étant attiré que par la chair et le sang.

“Oh, en général j’allais les démarcher c’est vrai, et je confesse avoir pris quelques virginités également mais les contrats étaient moins important. A l’époque, je t’ai vu comme étant une fille perdue, tu aurais pu avoir quelques milliers de dollars de plus … a croire que j’ai trop bien fait mon travail. ”

<< J'avais simplement besoin d'argent et rapidement... >> Fis-je simplement. Je trouvais, à cette époque, que j'avais bien négocié mon prix et cela mettait ma mère à l'abri pour un moment. Le salaire de serveuse nous suffisant pour vivre et payer nos factures. Nous n'avions pas de dettes, c'est une chose que ma mère s'est toujours refusé à avoir et j'ai suivi son exemple. J'ai très rapidement su comment faire pour survivre jusqu'au prochain salaire, même si ce n'était pas toujours simple, mais ce n'est pas ça qui nous a tué. << Ma mère était mal au point quand on s'est rencontré, le cancer avançait trop et elle avait besoin de soins et d'examens supplémentaires. >> Je laisse un rire rageur m'échapper. << Que l'on naisse, vive ou meurt, faut payer... C'était qu'en même une société de merde ! >> Je comprends pourquoi mon père a décidé de suivre celle imposée par les Hells Angels. Naturelle, compréhensible et acceptable. La violence était leur lot, l'illégalité également.

“Dans mon pick-up que de l’eau … mais je peux te dégoter du whisky. Quelle partie de ton corps tu n’as pas encore vendu ? ”

Je ris un peu puis prends une gorgée d'eau. << J'ai pratiquement vendu mon âme au fil du temps donc... On peut dire que j'ai vendu tout ce qu'il y avait à vendre. Et je m'en suis bien sorti... En général en tout cas. >>

Au loin, les chants des morts ne cessent jamais. On a l'impression qu'ils sont tout à côté, mais ce n'est que l'écho du silence qui règne autour de nous qui accentue ce son.

“Ils te laissent jamais dormir en paix … toujours à avoir les crocs.”

Hochant la tête affirmativement, je ne peux qu'être d'accord avec lui. Combien de nuits blanches ai-je connu ? Combien de fois n'ai-je pas sursauté au moindre bruit suspect ? Qu'ils soient morts ou vivants, j'ai tué parce que c'est ainsi que fonctionne les choses. Marche ou crève. La loi du plus fort étant en première ligne.

“Comme toujours, au sommet des affaires, et comme toujours, Tenebrus nous guide. Tu te souviens le quadra qui n’est pas bedonnant ? Il a maintenant la cinquantaine et tient toujours la forme. Et toi ? Tu es de quel groupe ? ”

<< J'imagine que vous vous en êtes plutôt bien sortie. >> Comment peuvent-ils faire fonctionner tout ça ? Est-ce que l'argent à de la valeur pour certain ? Pourquoi faire franchement ! << J'suis une solitaire. Je fonctionne avec mes propres règles. Je tue ceux qui me menacent mort ou vivant. J'ai de pitié que lorsque ça doit l'être ou bien que ça m'arrange. >> Combien de personne ai-je tué ? On ne compte pas vraiment ça. De membre d'élite d'une branche militaire de la CIA, je suis passée à une espèce de mercenaire qui doit survivre sur un terrain continuellement en guerre. La Mort contre la Vie. L'une va toujours de pair avec l'autre. C'est une continuité parfaite. Après tout, ne dit-on pas que lorsque quelqu'un meurt, un enfant voit le jour ? << En fait, pour être honnête, je recherche un ami. Cheveux châtains, 1m85, 85 Kg. Une allure sportive, je dirais. Des yeux bleus. Un brin suicidaire. Il s'appelle Bruce Smith. Ce nom te dit quelque chose ? >> J'ai besoin de le voir, de savoir qu'il va bien. Enfin, dans la mesure du possible. Je sais très bien qu'il est devenu fou et incohérent depuis l'assassinat de sa femme et de ces deux filles. Moi-même, j'ai dû mal à m'en remettre. À chaque fois que j'y songe, je repense à ma meilleure amie qui m'a toujours soutenu. De ma petite Polly qui me suivait partout comme mon ombre. De Molly, avec son grand sourire. Tellement de souvenirs. Des douleurs qui ne s'effacent pas malgré la vengeance accomplie. Est-ce pour ça que l'on dit que la vengeance a un goût amer ? Sans doute. J'en suis même sûr.



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Jeu 17 Sep - 13:09


Des règles y’en a plus ma belle, c’est l’anarchie


Riley et Jake



Foutue crevaison. Mais au moins, elle avait eu comme avantage de le faire s’arrêter et rendre possible leurs retrouvailles. Riley n’avait pas vraiment changé, elle était plus jeune à l’époque tout comme lui, et Jake était assez content de retrouver un « fantôme » de son passé, souriant en discutant avec elle. Dix huit ans, plus que ce qu’il avait pensé, mais elle faisait jeune encore aujourd’hui, alors il émit un petit regret : celui de ne pas avoir négocié également. “Je n’allais pas risquer la prison pour une mineure, je pensais réellement que c’était ta situation à ce moment là. Puis, on ne négocie pas quand Tenèbrus entre dans la partie. ” Il avait bien trop de respect pour son leader, il en avait déjà énormément à ce niveau là de sa vie envers lui. “Puis tu aurais tout fait pour avoir d’autres nuits en ma compagnie.” Oui, il fallait bien se jeter quelques fleurs quand même ! Jake avait un grand sourire, signe qu’il usait d’humour, il savait ses qualités mais les attentes pouvaient être différentes selon les personnes se retrouvant en face de lui. Ou plus exactement en dessous de lui.

Si lui n’avait aucun souci à évoquer cette nuit là, après tout, ce n’était qu’une affaire parmi tant d’autres, et il était agréablement surpris de voir que Riley pensait à ces choses là avec le sourire. Comme quoi, il avait surement fait du très bon travail et la jeune femme en gardait un bon souvenir. Après tout, elle avait réussi à garder sa mère quelques temps de plus auprès d’elle, surement qu’elle aurait pu survivre encore un peu si Riley avait accepté de travailler pour eux et non plus arrêter le deal à une seule nuit. Elle ne semblait pas convaincue par cette hypothèse, mais Jake savait très bien que Tenebrus aurait payé une belle partie des soins, parce qu’en dehors d’être un homme d’affaire impitoyable, cherchant le pouvoir, Grimsditch était un homme très humain. Business is business. Voilà une de ses doctrines, mais si Riley avait bossé pour lui, il aurait tout fait pour l’aider, Hoffmann en était sur. “Oh le mieux ce n’est pas de savoir si on a été un bon premier coup, mais surtout de savoir si on a été le meilleur coup.” Le visage de Jake était souriant, un véritable sourire, plissant son regard et dévoilant un peu ses dents, c’est vrai que ces choses là étaient toujours plaisantes à savoir.

Il consommait très peu d’alcool, il préférait de loin l’eau, rester sobre. A de nombreuses reprises il s’en était sorti grâce à la sobriété, puis il savait ce que l’alcool faisait comme dégâts. Riley s’assurait qu’ils étaient seuls avant de venir s’asseoir sur le capot de la voiture tandis qu’il reprenait la parole, parlant de son ancien travail et du fait qu’elle avait été le contrat le plus rapide de sa carrière. Quelques fois il avait profité de sa position pour s’envoyer en l’air, mais aucune de ces fois là ne pouvait être considérée comme étant un viol, ce n’était pas dans sa nature. Malheureusement la vision qu’il avait eue de Riley n’était guère flatteuse, une fille assez perdue, son fond de commerce, dans le besoin urgent d’argent. “ Apporter un peu de bonheur m’a toujours fais plaisir. ” Jake avait fait un clin d’œil, si Riley était contente du prix qu’elle avait tiré de sa virginité, qui était-il pour juger ? “ Comme quoi cette fin du monde est peut-être une bonne chose, on va pouvoir reconstruire un monde comme on veut qu’il soit. ” L’Allemand d’origine savait très bien que Grimsditch voulait mettre sur pied de nouvelles lois, de nouvelles règles, et pour cela il avait mandaté Stephan Hoffman – le père de Jake – pour que l’ancien écrivain fasse les choses bien.

Malheureusement si la jeune Sullivan voulait boire un coup, elle était mal tombée, pour Jake c’était de l’eau et seulement de l’eau. Pourtant son esprit taquin avait reprit le dessus, jouant avec les évènements du passé pour savoir ce qu’elle était prête à négocier pour un peu de whisky. “Mince, ce qui signifie que si je te trouve du whisky, ce sera juste par pur altruisme ? ” Bien évidement qu’elle s’en était bien sortie, elle était encore en vie, et appuyé sur le pick-up, Jake avait regardé les alentours. L’endroit était magnifique, en plus la nature reprenait ses droits, tout était parfait. Combien auraient couté des vacances ici à l’époque où tout allait bien ? Il n’y avait que les rodeurs qui venaient faire un peu de bruits, mais à force, les gens s’y habituaient. Sullivan était d’accord avec lui, ils avaient les crocs, ils voulaient sans cesse bouffer. Saleté. Riley voulait en savoir un peu plus sur le groupe de Jake, sur ce qui s’était passé, des informations sur les Mitans en soit. Au sommet des affaires, Tenebrus toujours à la tête de la famille, tout se passait pour le mieux. “Le pouvoir appelle le pouvoir. Nous ne sommes pas à plaindre c’est vrai.” Et elle dans toute cette histoire ?

Elle allait et venait en solitaire, et comme bien des personnes, elle avait été contrainte de tuer. Rodeur ou vivant, c’était là une des nouvelles lois de leur monde. Il n’allait pas la plaindre ni même s’en offusquer, puis la plupart des personnes vivantes sur Cancun avaient été sur l’Île, la plupart étaient donc de dangereux criminels. Riley cherchait un homme, un homme du nom de Bruce Smith, faisant une description d’un homme de grande taille et avec quelques cables de débranchés sous la cabosse. Jake fronça doucement les sourcils, réfléchissant, cherchant dans ses souvenirs avant de boire une gorgée d’eau. “Désolé, ca ne me dit rien. En tout cas, il n’est pas chez nous ou alors il a changé d’identité ce qui est une possibilité aussi. ” Hoffmann la regardait droit dans les yeux, sincèrement désolé avant de hausser les épaules. “Après je peux juste te proposer de t’emmener chez les Mitans, que tu vois de tes propres yeux. Même faire un tour des différents groupes sur Cancun, peut-être que tu le trouveras … mais il faut se faire à l’idée qu’on ne retrouvera pas tout le monde. Il était sur l’Île ? ” Et aussi, pourquoi aurait il été envoyé en prison. Si c’était pour une affaire de viol, alors il la guiderait chez les Scabreux et leur leader Campbell.



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Dim 27 Sep - 12:37
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feat. @Jake Hoffmann


Parfois, la vie vous offre quelques surprises auxquelles on ne s'y attend pas. Si je m'attendais à recroiser dans ma vie une de mes brèves connaissances du passé, je vous mentirais sans aucun doute. On ne peut plus vraiment s'attendre à revoir d'ancien visage sauf dans nos souvenirs, si notre esprit veut bien nous faire ce cadeau. Il m'arrive d'avoir du mal à me rappeler de ma mère, je n'ai qu'en mémoire une femme épuisée par la maladie qui pourtant a pu vivre des derniers instants joyeux grâce à une famille que je porte dans mon cœur. Là, où tout nous aurait éloignés, c'est ma mère qui nous a rapprochait. Jusqu'à aujourd'hui, la famille Smith m'a été d'un grand secours. Croire que l'on peut offrir un brin de bonheur est une chose qui m'a permis de croire que je n'étais pas une femme monstrueuse et sans cœur. Cependant, maintenant que Zayna et les filles ne sont plus de ce monde, je viens à m'en poser parfois la question surtout après qu'on a cessé de compter le nombre de personne ou de rôdeurs qu'on a dû tuer pour une simple question de survie. Autrefois, tuer n'était que pour le cadre de mes missions militaires. Mais aujourd'hui, elles sont la suite logique. Tuons pour vivre, tout simplement. Je ne ressens plus rien à le faire, j'ai peur de finir en une enveloppe vide de toute humanité. C'est ça qui me faire peur et pourtant, il faut parfois taire cela pour continuer à marcher sans finir par être fou. J'ai en moi un sang venant d'un criminel. Je n'en ai pas honte tout autant que je ne m'en suis jamais vanté. C'est ainsi tout simplement. On ne choisit pas toujours ses parents, il faut savoir en prendre son partie et en retirer le meilleur. Sur ce point, je n'ai jamais éprouvé de la gêne ou un manque quelconque.

“Je n’allais pas risquer la prison pour une mineure, je pensais réellement que c’était ta situation à ce moment là. Puis, on ne négocie pas quand Tenèbrus entre dans la partie. ”

<< J'ai toujours fait plus jeune que mon âge. Un truc que je tiens de ma mère. >> Fis-je simplement. C'est vrai que même à 30 ans, maman semblait en faire beaucoup moins. Ce qui jouait en sa faveur pour son métier d'actrice de films pour adulte. << À t'entendre, Tenebrus avait vraiment craqué pour moi. >> Je ris, amusée par cette simple vision. Il faut dire que même si par la suite, je n'ai jamais réussi à avoir une relation avec un homme. Tenebrus reste quand même un bon souvenir, il s'est montré particulièrement avenant, tendre et patient. J'aurais pu tomber sur bien pire.

“Puis tu aurais tout fait pour avoir d’autres nuits en ma compagnie.”

J'arque un sourcil en le voyant. Je ne pense pas que j'aurais cherché sa compagnie à l'époque. À l'époque, j'avais bien trop en tête pour me soucier de ma vie personnelle ou de mes propres envies. Ce qui me sert aujourd'hui, c'est de pouvoir taire toute envie quelles qu'elles soient. Cela aide à ne pas finir complètement dingue.

Buvant une nouvelle gorgée d'eau, j'observe les alentours pour une question de sécurité. Nous savons tous qu'en un claquement de doigts, tout peut arriver en quelques secondes. On ne peut pas se permettre de baisser la garde, et ce, même si nous sommes quelque part en sécurité. Le monde est tellement devenu pourri qu'on ne peut pas savoir qui veut nous planter un couteau dans le dos. Silencieusement, je regarde la nature qui doucement reprend ces droits. De la verdure poussant sur les murs des bâtiments autour de nous. Des vitres parfois intactes. D'autrefois éclatées. Au début, les gens sont devenus tellement fous, qu'ils ont volé tout et n'importe quoi pour une raison obscure. Je comprends le fait de voler la nourriture, mais pas une télévision alors que maintenant plus rien ne passe à l'antenne.

“Oh le mieux ce n’est pas de savoir si on a été un bon premier coup, mais surtout de savoir si on a été le meilleur coup.”

<< Je ne suis pas sûre d'avoir de comparaison à faire sur ce point. >> Fis-je simplement laissant un silence s'installer sentant bien la question silencieuse de Jake par rapport à mon commentaire. << Tenebrus est le seul homme avec qui j'ai couché. >> La raison en est mystérieuse. Parce que cela ne signifie pas un quelconque amour, mais plus du mal à me dévêtir devant un homme. Ne pas pouvoir oublier ce pan de sa vie. J'avoue que moi-même, je n'y comprends rien alors, que je n'ai pas de mauvais souvenir de ce soir-là. << J'ai eu plus tendance à charmer les femmes. >> Je passe une main dans mes cheveux. Dès que j'ai compris pour ma bisexualité, je n'ai jamais éprouvé de honte ou de difficulté d'acceptation. Bien au contraire, tout à coulé de source. Et puis en prison, on fait avec ce qu'on a. Alors, même si c'était interdit dans le règlement, il y a toujours un moment où on arrive à voler quelques instants à une autre co-détenus.

Le commentaire sur le bonheur me fait sourire. Comment peut-il en être autrement ? J'ai pu garder ma mère un temps avec moi, mais même si j'avais accepté de travailler pour Tenebrus, cela n'aurait servi à rien. L'argent ne peut rien contre la maladie. Quand celle-ci prend le pas, c'est définitif. Ma mère a été trop épuisé et faible à la fin de sa vie et c'est ça qui m'a fait tomber en dépression. Ne pas avoir été là fut le plus grand regret de ma vie. Je sais qu'elle n'a pas été toute seule, mais j'aurais aimé pouvoir lui dire merci et au revoir.

“ Comme quoi cette fin du monde est peut-être une bonne chose, on va pouvoir reconstruire un monde comme on veut qu’il soit. ”

<< Je ne veux pas être pessimiste, Jake. Mais le monde n'est jamais totalement comme on voudrait qu'il soit. >> Il y aura toujours des divergences d'opinions. Des visions différentes. Une façon de faire qui diffère de celle que l'on a. Je ne sais pas comment la société va faire pour être meilleure que l'ancienne. Étant donné qu'elle se sera forgé par d'anciens criminels, je me demande ce que cela donnera. Peut-être pas pire. Peut-être pas meilleur.

“Mince, ce qui signifie que si je te trouve du whisky, ce sera juste par pur altruisme ? ”

<< Et oui, désolé, j'ai plus grand chose à vendre. >> Je ris légèrement imaginant bien que ce n'est pas le genre de Jake d'offrir quelque chose surtout sans rien recevoir en retour. J'en apprends alors un peu plus sur le groupe auquel appartient Jake hochant la tête parce que j'imagine bien le choix des lieux, la hiérarchie et de comment tout tourne. Ce n'est pas très difficile en soi. Toute communauté est semblable même si celle-ci est pacifiste.

“Le pouvoir appelle le pouvoir. Nous ne sommes pas à plaindre c’est vrai.”

<< Oh, ça c'est un fait qui existe depuis la nuit des temps. >> Commentais-je simplement avant de parler de ma propre vie depuis le début du chaos. On peut dire que la vie militaire m'a bien aider à supporter tout ça. Savoir comment continuer tout en survivant sans perdre la tête. On peut dire que je m'en suis bien sortie. Mais ce qui m'importe, c'est de savoir si Jake a pu rencontrer Bruce. Peut-être le croiser quelque part. À moins, qu'il ne se trouve dans son groupe. Espoir vain parce que je connais bien mon ami.

“Désolé, ca ne me dit rien. En tout cas, il n’est pas chez nous ou alors il a changé d’identité ce qui est une possibilité aussi. ”

<< Oh non, changer d'identité, c'est vraiment pas son style. >> Je le saurais après l'avoir suivi en mode ombre au cour de sa mission de vengeance.

“Après je peux juste te proposer de t’emmener chez les Mitans, que tu vois de tes propres yeux. Même faire un tour des différents groupes sur Cancun, peut-être que tu le trouveras … mais il faut se faire à l’idée qu’on ne retrouvera pas tout le monde. Il était sur l’Île ? ”

Serait-il dans un groupe ? Voilà la question qui serait intéressante. Au fond de moi, je ne pense pas. Bruce est devenu suicidaire. L'envie de rejoindre les siens est semblable à un chant de sirènes vers lequel il ne peut résister. Mais ça ne lui viendrait pas à l'idée de se tuer de lui-même. Lui qui préfère mourir en une sorte de héros fou. << Peut-être, je ne sais pas. >> Fis-je à sa proposition de venir voir dans son groupe. << Hein ? Ah non, il n'était pas sur l'île. >> Mon regard se fait sombre alors qu'il est rivé sur l'horizon à la recherche d'une réponse qui ne viendra sans doute pas. << Nous étions en mission. Sa famille a été tué par des trafiquants de drogues pendant qu'il était dans le coma. Quand il s'est réveillé, il est devenu fou de rage et disons qu'il a décidé de jouer les Punisher pour les venger. Une femme et deux petites filles merveilleuses. L'une d'elles était ma filleule. >> L'émotion m'étreint au souvenir de ma petite Polly que je revois courir vers moi avec le doudou que je lui ai offert et qu'elle ne quittait jamais. << Il n'a pas voulu que je participe à son expédition punitive, mais je l'ai quand même fait en mode discret. Le dernier connard en vie se trouvait ici. Et tu connais la suite, même pas le temps de profiter de petite vacance. >> Je finis par prendre mes aises sur le capot, les bras derrière la tête, les yeux rivé vers le ciel. << Bruce et sa famille se sont occupé de ma mère quand j'étais en prison. Ces deux gamines ont été un véritable soleil pour elle. J'peux pas laisser Bruce tout seul. Je sais très bien que cette histoire l'a rendu fou et suicidaire, mais j'ai juré à sa femme de veiller sur lui et je compte bien le faire. >> Zayna. Si je l'avais rencontré avant Bruce, j'aurais tenté ma chance. Belle et voluptueuse. Le genre de femme à côté de qui, on ne peut pas passer sans tourner la tête à son passage. << J'devrais faire un tour chez les Mitans, ne serait-ce que pour présenter mes respects à Tenebrus. Enfin, j'pense pas qu'il aurait trop de temps à perdre avec moi, non ? >>



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Ven 16 Oct - 12:20


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Riley et Jake



Il avait envie de te venir lui en aide. C’est quelqu’un de bien. Mais, on n’a rien sans rien. ” Grimsditch n’aurait pas agi par pur altruisme non plus, ce n’était pas de cette manière là qu’un empire se construisait. Mais Jake pouvait comprendre, Riley était une très jolie fille, elle avait eu le mérite d’être bien faite de sa personne pour obtenir ce dont elle avait eu besoin à l’instant où elle avait vendu sa chasteté, à présent les choses seraient surement bien différentes car les techniques médicales disparaissaient de plus en plus vite. Même en se vendant à présent, Riley n’aurait pu offrir un peu de répit à sa mère. Il avait fait un petit trait d’humour en signalant que si sa première nuit avait été en sa compagnie, surement qu’elle en aurait demandé d’autres, et Riley avait haussé un sourcil comme pour lui signaler qu’elle n’était pas convaincue. Jake comprit alors que ce n’était surement pas parce qu’il n’aurait pas su la combler, mais plutôt parce qu’il n’avait pas ce qu’il fallait pour le faire, et un peu trop d’une certaine manière également. Lui aussi la comprenait, les courbes féminines c’était ce qui existait de mieux. Un peu de légèreté, ce n’était pas ce qui allait leur faire du mal bien au contraire, puis ils étaient encore bloqué ici pour quelque temps, car les renforts pour la cargaison qu’il avait dans la Jeep n’étaient pas encore présent. Ni l’un ni l’autre n’étaient dérangé par le fait de parler de la sexualité de la jolie Sullivan, et Jake affirma sa façon de penser : le principal c’était d’être le meilleur coup, pas un bon premier coup. Il leva les sourcils, comprenant ce qu’elle affirmait alors qu’elle le disait d’elle-même à voix haute, et il lui tapa d’un air complice le genou. “Je ne te propose pas l’arrière de la Jeep ? Je n’ai pas les bons atouts. ” Eh oui elle charmait les femmes et Jake hocha son visage, passant une main dans ses cheveux, soupirant d’un air faussement las. “A qui le dis-tu … j’ai aussi ce terrible fardeau sur mes épaules … ” Il lui avait fait un nouveau clin d’œil, amusé, prenant une gorgée d’eau. Le monde ne serait jamais comme ils avaient envie qu’il soit, mais ils essaieraient, il en était persuadé.

Boire un coup. Une chance pour eux. Ils avaient connu cette époque où ils pouvaient sortir et boire un verre avec des proches. A présent les bars étaient tous désert, les bouteilles d’alcool se vidaient, mais heureusement les Mitans avaient encore quelques adresses bien planquées. Bouteille d’eau à la main il observait Riley avec un air taquin, la détaillant de tout son long alors qu’elle s’excusait en riant de ne plus rien avoir à vendre et Jake laissa son rire se joindre au sien. “Je suis sur qu’on pourrait trouver, après tout, la solitude peut peser, mais je pourrais aussi le faire par pur altruisme, c’est vrai. ” L’époque où les dragues étaient fréquentes, les filles rencontrées dans un bar venant à domicile le soir était bien lointaine. A présent, sa maison était auprès des Mitans, et il lui avait un peu parlé de ce groupe avant de lui dire qu’ils n’étaient pas à plaindre, acquiesçant les paroles de Riley car en effet, c’était le même cheminement depuis la nuit des temps. Elle cherchait un dénommé Bruce, en solitaire car aidée de sa formation dans l’armée, et à première vue dans les premiers instants ce nom ne lui disait rien. Quelques jours plus tard, il en entendrait parler, car la jeune Akiak demanderait à Tenebrus de l’aider à le retrouver, et Jake serait en première ligne pour aller à la rencontre de l’homme portant un t-shirt où était inscrit « donneur d’orgasmes ».

Déjà, l’homme ne semblait pas être du genre à changer d’identité, en soit c’était une bonne chose pour le retrouver plus facilement. Ensuite … avait-il été prisonnier sur l’Ile ? Est-ce que Riley était intéressée par un tour des différents groupes qui composaient Cancun ? La jeune femme savait qu’il n’avait pas été l’un des prisonnier, Bruce et elle étaient en mission lorsqu’il avait été dans le coma et à son réveil, sa famille avait été décimé. En écoutant tout le récit, Jake ressenti un élan de gratitude et posa sa main sur la cuisse de Riley en la regardant continuer de parler, allant prendre ses aises sur le capot en s’allongeant bras derrière la tête. “Ouais … je comprends que tu veuilles le retrouver. ” Il réfléchissait tandis qu’elle lui parlait du fait de faire un tour chez les Mitans pour également présenter ses respects à Tenebrus et Jake lui claqua doucement la cuisse avant de refermer sa bouteille d’eau. “Je ne sais pas pour Tenebrus, j’imagine qu’il a quand même plus de temps qu’avant, mais je sais par contre que du toit de l’Hotel on voit tout Cancun. A la lunette, tu pourrais le retrouver ou bien le suivre plus facilement pour voir s’il n’a pas un lieu où il dort. T’en penses quoi ? J’appelle une voiture en renfort et je t’y emmène ? Promis, j’essaierai de ne pas faire le coup de la panne.



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Mar 3 Nov - 22:52
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feat. @Jake Hoffmann


Tapez ou collez votre texte ici... Allongée sur le capot de la jeep, le regard rivé vers le ciel et les mains croisé derrière la tête. J'apprécie pleinement ce moment de calme. C'est rare, surtout ces derniers temps depuis que le chaos fait couler sa rage un peu plus chaque jour. Je souris aux paroles de Jake. Oui, sans doute que Tenebrus a bien voulu m'aider, mais qui a le plus gagné au change ? La fille voulant l'argent pour aider sa mère ou l'homme qui a eu le droit de coucher avec une vierge. Qu'importe, tout ceci fait partie du passé. Enfin pas tant que cela lorsque l'on reconsidère les choses. Ce même passé revient en la personne de Jake que je n'imaginais pas à croiser ici. Après tout, quel était le pourcentage de chance pour que cela soit le cas, alors si l'on rajoute Tenebrus à l'équation, y a de quoi croire ce proverbe comme quoi le monde est petit. Oui, peut-être si l'on y pense bien. Mais là, je n'ai pas envie de philosopher ni de trop réfléchir. Je fais dans l'action et le silence depuis si longtemps que j'ai l'impression de rêver. C'est comme si je n'entendais plus le chant des morts, à moins que je sois tellement habituée que je n'y fais plus attention. Les deux possibilités sont bonnes, à savoir laquelle est la plus vraie, n'est-ce pas ?

“Je ne te propose pas l’arrière de la Jeep ? Je n’ai pas les bons atouts. ”

J'esquisse un léger rire. S'il savait. Est-ce qu'il me ferait du rentre-dedans ? Possible. Aujourd'hui, on recherche un minimum de douceur pour se sentir encore vivant. Hormis tuer, survivre et coucher avec celui ou celle qui nous plaît est ce qui nous fait marcher. Pour ma part, j'ai plus tué et recherché, Bruce que de vouloir m'amuser avec qui que ce soit. Lorsque je croise quelqu'un, j'ai, soit envie de l'aider ou bien de le tuer. La plupart du temps, quand l'humeur n'est pas là, je fais dans l'abstention pour une certaine préservation. Il y a des moments où je me sens incapable d'arrêter de tuer. C'est devenue comme une seconde nature. C'est effrayant surtout quand on sait que personne ne viendra vous arrêter. Mais heureusement qu'il me reste pas d'humanité pour ne pas totalement sombrer.

“A qui le dis-tu … j’ai aussi ce terrible fardeau sur mes épaules … ”

<< Mon pauvre, je te plaindrais presque. >> Répondis-je en faisant un clin d'œil à mon tour. Cela fait tout de même du bien d'avoir une conversation qui va sur de la légèreté. Cela change de mes silences et de la violence qui nous entourent. Qui de l'homme ou du zombie est le plus violent ? Les deux le sont, mais l'un est plus à même de constater ces actes que le second.

“Je suis sur qu’on pourrait trouver, après tout, la solitude peut peser, mais je pourrais aussi le faire par pur altruisme, c’est vrai. ”

Je finis par me redresser, mon visage proche du sien. Arquant un sourcil, je l'observe un instant avant de prendre la parole. << Peut-être oui... Je sais que tu es du genre à rendre "service" à la pauvre femme que je suis. >> Mon ton est clairement entre la limite du taquin et d'une sensualité à peine dévoilé, mais je finis par m'éloigner et je ris. << Même si c'est gentil de ta part, j'ai pas dans la tête de vendre mon corps de rêve. Tu risques aussi d'en devenir accroc. >> Heureusement qu'il pense que je suis de l'autre bord. Je n'ai pas envie d'essuyer encore et encore des avances. Cela me bloque quand ça vient d'un homme. Je ne sais pas pourquoi, c'est comme ça depuis Tenebrus. Et je n'arrive pas à mettre le doigt sur le cœur du problème. Je finis par prendre un sujet qui me tient à cœur à savoir celui de Bruce. Je le cherche avec hargne depuis que tout ce bordel a commencé. Je veux savoir s'il l'a vu ou voir même parlé. Je ne suis pas tranquille quand je ne l'ai pas sous les yeux, je le sais capable de tout et surtout du pire.

“Ouais … je comprends que tu veuilles le retrouver. ”

Malheureusement, la réponse n'est pas positive et je me laisse à nouveau aller sur le capot poussant un long soupire, déçue. Et encore, ce mot est faible. << Il est ma seule famille. >> J'ai fait une promesse que je me dois de tenir à n'importe quel prix. Quand il me claque la cuisse, je tourne mon visage vers lui et je me redresse lentement.

“Je ne sais pas pour Tenebrus, j’imagine qu’il a quand même plus de temps qu’avant, mais je sais par contre que du toit de l’Hotel on voit tout Cancun. À la lunette, tu pourrais le retrouver ou bien le suivre plus facilement pour voir s’il n’a pas un lieu où il dort. T’en penses quoi ? J’appelle une voiture en renfort et je t’y emmène ? Promis, j’essaierai de ne pas faire le coup de la panne.”

<< C'est une bonne idée, j'aime bien être en hauteur ça tombe bien. >> Après tout, j'ai joué les snipers dans des lieux si haut que même le plus courageux en aurait le vertige. Je descends et m'étire, je ne me suis pas posée comme ça depuis... Je ne sais plus à dire vrai. Mais je peux affirmer que ce sont des instants très rares. << De toute façon Jake, le coup de la panne ne risquerait pas de fonctionner avec moi, j'ai des quelques petites connaissances en mécanique pour éviter ce genre de chose. >> Je ris de plus belle tapotant son épaule. << Vas-y passe ton appel, moi, je veille sur tes fesses et les miennes. >>



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