Le quotidien de James avait basculé depuis quelques temps. Lui qui avait apprit à vivre avec seulement Sarah, lui qui avait vu leur complicité accroitre, lui qui pensait même que des sentiments amoureux étaient devenus réciproques venait de vivre plusieurs semaines assez cauchemardesques. Il y avait eu Damon Campbell et sa folie furieuse. La rencontre avec Lana. Le retour de sa famille. Et surtout, la résurrection de Nate. Depuis James souffrait énormément, il tentait de le cacher mais il allait mal, il se sentait vraiment pas bien moralement, lui qui fonctionnait beaucoup à l’affectif voyait tout son petit monde s’ébranler. Il était de moins en moins présent avec les Nomades, il tentait de ne pas trop s’éloigner de la maison dans laquelle il vivait en compagnie de Sarah car il craignait pour la vie de cette dernière, mais parfois il ressentait le besoin de s’évader.
Les évènements sur Cancun le poussaient à faire quelques emplettes. Les Scabreux n’étaient plus présent, décimé depuis la mort de Campbell, et en venant autour du Parc d’attraction il y a peu, James avait fait la rencontre assez loufoque de Klaus, un homme aussi particulier qu’intelligent. A l’époque, il cherchait un générateur, il avait trouvé ce qu’il cherchait, et maintenant s’il se trouvait dans le parc, c’était avant tout pour profiter des infrastructures et aussi car il y avait quelques caravanes d’anciens forains. James avait grandement besoin de nouveaux vêtements, le haut qu’il avait récupéré s’était déchiré en deux lorsqu’il avait fuit une horde quelques jours auparavant, et à la maison, l’homme qui vivait avant lui devait faire dans les deux mètres pour cent cinquante kilos ! Autant dire, qu’il flottait dedans.
James était arrivé en chantonnant dans l’allée principale, le parc semblait calme, et rapidement il avait trouvé quelques habits dans les anciens lieux de vie. Une chemise à manche courte noire, un pantalon beige, et même une paire de basket noir qui n’avaient pratiquement jamais servi. Le brun venait de refaire sa garde robe ! D’humeur plus légère, pour ne pas penser également à ce qui allait l’attendre en retournant vers la maison, James s’était arrêté au niveau du générateur principal du parc. Oh, c’était surtout de la curiosité pour lui, l’ancien geek un peu touche à tout, il aimait bien bricoler et si jamais il parvenait à remettre le générateur en marche, il y aurait un nouvel endroit pour vivre.
Le Parc s’éclaira, l’électricité était revenue au bout de quelques minutes, il s’était redressé avec un grand sourire en observant les lieux. Quelques barricades pour empêcher les intrusions, ramener les caravanes vers le centre du parc pour créer un camp, l’endroit pouvait offrir bien des avantages. Il pouvait facilement imaginer la gueule qu’aurait un camp ici ! Puis il y eu un bruit, ce doux râle, ce moment qui annonce l’arrivée d’un infesté. James sorti son couteau et lui planta dans la tête. Facile ! Sauf … sauf que ce n’était pas le seul. Hargreaves les voyait arriver, attiré par le bruit, alors il fit demi-tour, regagnant au plus vite le générateur sauf que son chemin fut barré.
Ils étaient quelques dizaines, peut-être une centaine, et James se dirigea vers le premier manège qu’il vit, poussant le tourniquet, avançant le long de la file d’attente aux multiples décors. Une sortie de secours ! Qui n’aurait pas tenté ? Tout le monde l’aurait fait ! Sauf que derrière la porte, il y en avait encore quelques uns. James tira son pistolet, collant une balle dans le crane du plus proche, continuant de fuir. Il courrait à toutes jambes, direction le manège lorsqu’il vit une blonde devant lui. « ATTENTION ! » James tira une nouvelle balle, tuant un rodeur qui se rapprochait avant de la prendre par la main sans savoir qui elle était. « Monte, monte, monte ! » Et James enclencha le manège. Un grand huit. Le grand frisson. Baissant de justesse les harnais de sécurité, jambes dans le vide, alors que le manège s’ébranlait.
Ce parc d'attraction lui faisait de l'œil depuis le jour où ils l'avaient traversé avec Pyrites. Elle y avait vu plusieurs stands de confiserie restés à l'abandon et les gens ne s'étaient pas jetés dessus, bande de fous ! Elle avait boudé pendant quelques minutes lorsque l'homme qui conduisait la moto ce jour-là avait refusé de s'arrêter et que Charlie s'était vue s'éloigner de toutes ces sucreries. Franchement, il n'était pas drôle ! Elle qui rêvait de pommes d'amours, chouchous et autres cochonneries depuis des mois ! Alors, elle s'était mis en tête de retourner sur place, mais pas seulement pour le plaisir de ses papilles. Charlie était une grande enfant et cet endroit attisait sa curiosité. Bien sûr, plus rien ne fonctionnait, et c'était bien dommage, elle aurait adoré monter dans la grande roue ou faire le train fantôme. A défaut, elle s'était mise en tête d'aller vers le manoir hanté, désireuse de découvrir les décors même s'ils ne s'animeraient pas.
La blonde déambulait dans les allées, s'émerveillant face à ce parc abandonné, entendant des grognements à quelques mètres d'elle. Restant prudente, son couteau toujours à portée de main, elle veillait à ne pas se retrouver coincée dans une zone qui aurait pu lui couter la vie et puis au pire, elle trouverait bien un endroit où se percher après avoir déclenché un klaxon quelconque ! Seulement, Charlie ne s'attendait pas à être accompagnée d'un homme bien vivant qui avait éveillé avec lui l'appétit des morts environnants. Oh elle ne leur jetterait pas la pierre, c'était vrai qu'il était à croquer le brésilien ! Alors qu'elle déambulait entre les rails de l'attraction, elle entendit du bruit derrière elle, elle n'eut que le temps d'amorcer un mouvement qu'elle entendit un cri et sentit une main la happer et l'entrainer en avant. Tout se passa si vite qu'elle n'eut même pas le temps de dire un mot, sa stupéfaction ne parvenant même pas à transparaitre tant elle fut portée par le mouvement, se retrouvant à courir sans s'en rendre compte. Elle se retrouva embarquée vers un grand huit alors que les morts arrivaient et elle se dit que ce type était complètement fou ! Ils allaient être coincés là haut sans possibilité de retour ! Contre toute attente, le manège s'ébranla quelques secondes avant que les rôdeurs n'arrivent sur la plateforme, bloqués par les tourniquets. Les premiers mètres furent lents et la blonde regarda alors son voisin de...Jeu ?
Putain mais t'es qui toi ? T'es pas un peu fêlé de nous avoir embarqués là dedans ? D'ici que le truc tombe en rade en plein milieu on descendra comment ?? Je te jure, si ça foire je te...AAAAAAAAAAAAAAH !
Le lancement dans le vide du manège ne lui permit pas de finir sa phrase, et cela se termina dans un hurlement autant dû à la surprise qu'à l'adrénaline qui venait de grimper en flèche. Elle avait surtout envie de hurler sur son compagnon de voyage qu'elle ne connaissait même pas, mais bien vite, la blonde se prit au jeu, espérant tout de même au fond d'elle qu'il y aurait assez d'énergie pour qu'il arrive jusqu'au terminus, sinon, ils seraient clairement dans la merde ! Deux minutes, peut-être un peu plus et l'attraction commença à perdre en puissance.
C'est fini ? On est arrivés ?
Seulement, l'appareil décélérait de plus en plus et la blonde voyait le quai encore un peu trop loin...Arriveraient-ils jusqu'à l'arrivée ou devraient-ils jouer les funambules sur les rails ? Si tant est qu'ils parviennent à retirer le harnais qui les entravait ! Les dernières secondes semblèrent durer des heures alors que, sans s'en rendre compte, la blonde s'était agrippée à l'avant-bras du brésilien comme si cela pouvait permettre au manège de poursuivre sa route sur les quelques mètres. Mais si les rôdeurs qui les avaient suivis semblaient toujours bloqués, qu'en serait-il de l'autre côté ? Parviendraient-ils à descendre sans encombres ? Rien n'était moins sûr ! Lorsqu'enfin, ils furent libérés, la blonde ne se fit pas prier pour descendre de l'attraction, suivant James comme si elle avait une horde aux trousses, seulement, dans sa précipitation, elle trébucha et s'accrocha au tee-shirt du brun pour se rattraper un tant soit peu. Elle capta bien sa surprise de se faire happer de la sorte, mais lorsqu'elle retrouva enfin son équilibre et son aplomb habituel, elle ne put s'empêcher de lâcher quelques mots :
T'inquiètes, si je cherchais à te voir à poils, je m'y prendrais pas comme ça. Mais je t'en prie, passe devant, tu me serviras de bouclier.
Elle avait fait un signe de tête vers la sortie. Pour sûr qu'il ne devait pas la trouver commode la blonde, vu les propos qu'elle venait de tenir. Elle commença à s'avancer, regardant en contrebas autant qu'elle le pouvait en espérant qu'ils ne se retrouvent pas coincés. Elle n'avait pas spécialement peur de son compagnon d'infortune étant donné qu'il l'avait embarquée alors que des morts arrivaient sur eux, cela dit, elle n'aurait pas aimé qu'il soit derrière elle, on ne sait jamais. Elle, par contre, appréciait assez la vue qu'elle avait là. Finalement, je suis pas si mal placée, t'as un nom ou je continue de t'appeller "joli petit cul" ?
Ah ? Elle ne l'avait pas dit jusque là ? Elle l'avait juste pensé très fort alors.
Je sais pas comment t'as fait, mais il faut quand même être grave ravagé pour se lancer dans cette attraction vu le peu d'énergie qu'il doit encore y avoir ici.
Et savoir comment il avait fait pouvait avoir un grand intérêt pour elle. S'il restait des générateurs fonctionnels, cela serait plus qu'utile, après tout, dans les ruines, ils faisaient sans électricité depuis le début, n'ayant que des petits appareils avec eux.
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James Hargreaves
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Ven 18 Déc - 13:30
On va s’envoyer en l’air …
Charlie et James
Pourquoi est-ce qu’il y avait autant de rodeur dans le coin ? A croire qu’une apocalypse avait eu lieu et qu’un gêne mutant était arrivé sur Terre il y a peu ! C’est ce qui s’était passé ? James ne rêvait pas ? C’était réellement la merde dans ce cas là, et donc il fallait fuir. James avait couru à perdre haleine, poussant le tourniquet qui freinerait dans leur arrivé les rodeurs qui étaient derrière lui, pensant être seul dans ce parc désaffecter avant de croiser la route de Charlie et de lui prendre la main sans savoir qui elle était réellement. Amie ou ennemie ? Tueuse assoiffé de sang ou bien adorable comme lui ? La blonde n’avait pas eu le temps d’ouvrir la bouche que James l’avait collé dans le manège, la pressant parce qu’il savait qu’ils finiraient en nuggets s’ils ne se pressaient pas, avant d’enclencher le manège et d’avoir tout juste le temps de mettre son harnais car le manège s’ébranlait. Il avait le cœur qui battait dans la pomme d’Adam lorsqu’il observa Charlie, se faisant la remarque que c’était une fille vraiment jolie, tandis que les rodeurs s’éloignaient.
Enfin … qu’ils s’éloignaient des rodeurs plus exactement ! Mais il fut tiré de ses pensées par Charlie qui avait prit la parole, et il la regarda s’énerver contre lui, lui demander s’il lui manquait pas une case, que le manège risquait de tomber en panne. James allait répondre, mais ce qui sorti de sa gorge fut le léger cri de surprise de la première chute. La suite ? Il riait tellement d’entendre la blonde se péter les cordes vocales qu’il n’eut pas peur du manège ! Il pleurait de rire, l’observant alors qu’à cet instant il avait qu’une seule impression : être vivant. On aurait pu penser que la vie avait reprit son cours, que les rodeurs n’étaient pas à attendre à la fin du manège, après tout, ils avaient l’air de deux enfants dans ce manège à sensation. Puis le grand huit commença à perdre de la vitesse, Charlie lui avait prit l’avant bras et il la regarda avec un grand sourire, les yeux pétillant des larmes qu’elle lui avait fait avoir. « Youhou ! Partante pour un second tour ? »
Il était descendu du manège, se tournant pour tendre sa main à Charlie pour l’aider à sortir, la regardant avec amusement. « Il ne pouvait pas tomber en rade, je venais de relancer le générateur, du coup j’étais sur de mon coup et au pire … eh bien on aurait fait un peu d’escalade. Mieux que de mourir bouffé n’est ce pas ? » Puis il avait commencé à marcher, et Charlie l’avait agrippé par le t-shirt ce qui le surprit alors qu’il la voyait reprendre son équilibre et lui lancer quelques mots. Du lard ou du cochon ? Il leva les sourcils, encore porté par l’adrénaline. « C’est vrai qu’après s’être envoyé en l’air ensemble, ça aurait été logique. L’inverse encore plus, la prochaine fois je saurai où m’agripper avant de te faire monter dans le manège. » Servir de bouclier, il avait un peu l’habitude, mais ce n’était pas ce qui le dérangeait le plus au contraire.
Ils marchaient vers la sortie, l’oreille plus attentive aux moindres bruits, il ne fallait pas oublier pourquoi ils étaient monté dans le manège, et la voix de Charlie se fit entendre de nouveau ce qui le fit hocher la tête et la regarder d’un air amusé. « Je trouve que j’ai perdu du muscle depuis que les salles de sports sont fermés pourtant ! James, et toi ? » Il haussa ensuite les épaule en continuant d’avancer. « J’ai réussi a rebrancher les générateurs, donc j’étais quand même sur de mon coup, puis au final il fallait tenter sinon c’était prendre le risque de mourir encerclé de rodeurs. Mais là, on sait que tout fonctionne, et tu sais ce que ça signifie ? » James ouvrit lentement une porte de sortie, observant les lieux qui étaient assez calme avant de montrer un petit établissement. « Barbe à Papa. »
Il passa la porte en premier, les rodeurs devaient encore être attiré par un bruit plus loin, et il montra le Parc désaffecté. « Qui n’a jamais rêvé de vivre dans un Parc d’attraction ? Tous les manèges sans faire la fille d’attente, parfait non ? Ca te tente un petit tour d’auto-tamponeuse ? » James avait un grand sourire, comme un enfant qui découvre ses cadeaux de Noel avec un peu d’avance.
Nan ! NAN ! Carrément pas ! On va finir en rade et suspendus comme des cons !
Avait-elle trouvé plus ravagé qu'elle ? Il semblerait bien que oui ! Car en temps normal, elle aurait adoré s'éclater dans ce parc, mais là, avec le doute sur les capacités de fonctionnement des différents manèges, il fallait bien l'avouer, elle avait peur. Le train fantôme qui tombe en rade, c'est une chose, un grand huit...Ce n'est pas pareil ! Imaginez les coincés, la tête en bas, simplement retenus par leur harnais, comment se sortir de là ? Et puis, cette énergie, ça l'intéressait alors si elle pouvait la ramener à son groupe, c'était tout bénéf. Ah ce côté raisonnable ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout ! Mais à présent, elle devait penser aux autres avant de penser à son petit plaisir personnel !
De l'escalade ? Et si le truc s'était arrêté dans la boucle là haut, tu l'aurais faite comment ton escalade ?? Avait-elle lancé en pointant du doigt le sommet du grand huit. Mais c'était qu'il avait de la répartir le brésilien ! Seulement, la suite l'empêcha de râler outre mesure car la blonde trébucha, se rattrapant comme elle pouvait à ce qui lui tombait sous la main, et, une chance pour James, un peu moins pour Charlie, ce n'est pas son pantalon qu'elle avait attrapé mais le bas de son tee-shirt. Elle lui avait alors lancé que si elle avait voulu voir à poils, elle s'y serait prise autrement et le brun la surprit par sa répartie. Elle ne put réprimer un petit sourire au coin de ses lèvres et lui lança, cash et un tantinet arrogante :
Je serais curieuse de voir si tu les fais hurler autant...Et si tu dures aussi peu de temps ! Mais si tu veux tenter de tirer sur mes fringues, je t'en prie, fais toi plaisir. On verra ce qu'il en ressortira.
Bah quoi ? Il avait commencé, non ? Court mais intense...Ce n'était pas toujours plus mal, mais en deux minutes à peine, tout de même...Ce n'était plus court, c'était expéditif ! Certes, le mec est canon mais elle ne sait pas s'il ne va pas s'amuser à faire voler ses fringues dieu sait où et la tuer ! Ce n'était pas sa jolie petite gueule et son sourire qui allaient la pousser à lui faire confiance, en réalité, elle préférait presque quand elle se retrouvait face à un enfoiré qui s'assumait, au moins, elle savait directement à quoi s'en tenir ! Alors que derrière un sourire extra bright, on ne pouvait jamais savoir si la personne était sincère ou comptait vous la faire à l'envers ! Elle-même n'était pas un ange, elle parlait aisément, était très sociable et avait la plaisanterie facile mais s'il fallait qu'elle tue un type pour sauver quelqu'un de son groupe, elle le ferait. Charlie n'avait pas pu s'empêcher, après l'avoir poussé à ouvrir la marche, à le reluquer. Après tout, il était devant elle. Elle voyait sa carrure, ses épaules larges, son corps parfaitement taillé en V et un joli petit cul qui capta son attention pendant de longues secondes. Clairement, elle aurait pu tomber sur pire comme compagnon de route, même s'il était encore plus taré qu'elle ! En réalité, elle ne savait pas si elle pouvait avoir confiance en ses compétences quant à ce qu'il lui avait dit sur les capacités énergétiques du générateur, mais si c'était vrai et qu'en plus il savait l'utiliser, il était préférable de s'en faire un allié qu'un ennemi, et puis ce type semblait avoir plus besoin de déconnecter, de retrouver un semblant de vie normale dans ce parc que de chercher à faire du mal à quelqu'un.
Ah ouais ? Les rôdeurs ne te font pas courir suffisamment ? Et puis, il y a bien d'autres façons de garder la forme que de soulever de la fonte. L'esprit de la blonde n'avait pu s'empêcher de vagabonder pendant quelques instants avant qu'elle ne reprenne : Je m'appelle Charlie.
Ils arrivaient en bas de la tour alors qu'il lui expliquait être sûr de son coup, il semblait s'y connaitre sur le sujet et la blonde lui demanda :
T'es électricien ou un truc du genre ? Mais son attention fut rapidement happée par les trois petits mots qu'il prononça et que toute fille rêvait d'entendre ! Mais non, pas "je t'aime" ! Ce que toute fille saine d'esprit veut entendre : Barbe à papa !! Là...Là ! La blonde avait des étoiles dans les yeux, il risquait bien de se faire une amie pour la vie. Oui, elle était un estomac sur pattes, surtout pour des sucreries ! Elle était sur la pointe des pieds à regarder au dehors par dessus l'épaule du brun lorsqu'il se tourna vers elle, lui proposant un tour d'auto-tamponneuse, ce qui la fit doucement rire.
Mais t'as pas un groupe pour qui cette électricité serait indispensable ? ça, c'était ce qu'elle aurait dû dire. Mais à partir du moment où il avait parlé de barbe à papa, le cerveau de la blonde s'était déconnecté.
Ok mais je veux mes sucreries avant !! Elle se glissa alors entre lui et la porte entrouverte, regarda de part et d'autre et se dirigea vers le baraquement qui devait renfermer un tas de sucreries. La blonde tenta d'ouvrir la porte, espérant que rien de mort-vivant ne se cache derrière. Seulement, elle avait beau s'acharner, cela semblait avoir été verrouillé, ou alors, la porte était bloquée.
Tiens, la voilà ta salle de sport, fais marcher tes muscles ! La blonde profita qu'ils soient à peu près tranquille pour regarder tout autour d'elle s'il n'y avait pas quelque chose qui pourrait faire office de pied de biche. Le bruit de leur escapade dans le grand huit avait attiré les rôdeurs de ce côté là, ils devraient être tranquilles pendant quelques temps. La blonde ne trouva malheureusement rien, elle n'avait plus qu'à espérer que James arrive à ouvrir cette fichue porte !
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James Hargreaves
Travailleur
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Lun 25 Jan - 12:34
On va s’envoyer en l’air …
Charlie et James
« Folle mais pas téméraire, hein ? » James s’éclatait vraiment, tel un enfant, loin de tous les tracas de son quotidien. Il savait ce qu’il faisait, après tout comme il lui avait dit, le manège ne pouvait pas tomber en rade à ce moment là, pas tant qu’il était en fonctionnement, il savait ce qu’il pouvait faire. De plus, tous les manèges étaient conçus pour qu’en cas d’avarie le manège n’arrête pas sa course dans une boucle ou bien en laissant les passagers la tête en bas, en général c’était à ça que les lignes droites servaient, pour proposer une issue de secours mais cette information là il n’allait pas la donner à Charlie, après tout rien n’indiquait qu’ils n’allaient pas se relancer dans un tour de manège même si ce n’était pas le grand huit mais un autre ! Alors en guise de réponse, il lui avait fait un clin d’œil amusé, laissant planer le doute sur sa réponse, la blonde pouvait penser qu’il n’en avait soit aucune idée, soit qu’il était réellement trop confiant en ses capacités mais James s’en fichait bien. L’adrénaline lui avait rendu son âme de gosse, et en plus, ils étaient dans un parc d’attraction ! Quittant une de ces dernières pour fuir les rodeurs, allant vers une potentielle prochaine en entendant Charlie râler à quelques pas de lui avant de glisser et de l’attraper par le bas du t-shirt puis de lancer une petite phrase où il répondit avec un aplomb qui le surprit lui aussi ! Bordel fallait vraiment qu’il fasse des montagnes russes plus souvent ! « Cap ! Et toi ? » Sous entendu de se laisser emmener vers des cris différents en sa compagnie, et pour montrer qu’il était capable de réaliser le défi, James tira un peu sur le haut de Charlie, juste assez pour la mouler un peu plus avant de lacher le tissu. Il n’allait quand même pas lui déchirer son haut ! Quoique la jeune blonde aurait peut-être voulu remplacer son haut par celui du magasin qui possédait une licorne dessus !
« Et à quoi tu penses Charlie ? » Il la regarda amusé, sachant très bien à quoi elle pensait, après tout les longues secondes de silence, c’était bien parce qu’elle l’avait reluqué non ? Tandis qu’ils avançaient, la jeune femme lui demanda s’il était électricien et James éclata de rire. Pas vraiment non … braqueur de banque ? Jeune homme ayant raté son entré dans la vie active ? Mis de côté par la fille qu’il aimait ? Hackeur à ses heures perdues ? Oui, mais électricien … « Non mais mon père était touché à tout, alors il m’a montré quelques bases. J’étais ce qu’on appelait avant « un petit géni de l’informatique ». Un geek également. Donne-moi un ordinateur et je retrouve même ton premier blog de l’époque de tes onze ans. Un ordinateur et quelques minutes, les images prises par ta webcam sans que tu le saches quand tu étais nue dans ton appartement. » James la regarda amusé, si seulement les gens savaient que depuis des années ils étaient sans cesse épié par les têtes pensantes des divers pays ! Quoiqu’il en soit, ses connaissances l’aidaient à proposer de la Barbe à Papa, et vu le regard de Charlie, la blonde devait en avoir une envie folle.
Mais James lui proposait avant tout un petit tour dans les auto-tamponeuses ce qui la fit rire et sa phrase le fit lever un sourcil. Sérieusement ? Elle se rendait compte quand même du sous-entendu qui pouvait être fait surtout après leur conversation pas si ancienne que cela ? Il la vit lui passer devant et le brun rigola. « Pas de soucis, on va te faire une petite Barbe à Papa. C’est moi qui régale ! » Il l’avait suivi, tandis qu’elle s’affairait à ouvrir la porte du local, avant de lui dire de se faire les muscles et James eut un grand sourire qui dévoila ses dents encore bien blanches. « Fais le guet. » Il se mit un genou à terre devant la porte, sortant de sa porte un couteau suisse, concentré, le bout de la langue entre les dents, sentant Charlie trépigner derrière lui d’impatience. Il écoutait, attentif, inspirant doucement avant que le déclic ne se fasse entendre mais il garda les sourcils froncés. « T’es prête à payer combien pour ta Barbe à Papa ? T’es cap de quoi ? » James lui fit un clin d’œil avant d’appuyer sur la clenche, ouvrant la porte avec un sourire.
« Viens, tu vas pouvoir déguster tes sucreries. » Oui petit sous entendu, mais James était entré, lui faisant signe de tirer la porte derrière elle pour être sur que les rodeurs ne les dérangent pas, et le tour de la boutique fut rapidement fait. Elle ne devait pas faire plus de vingt mètres carrés. James se passa une main dans les cheveux, avant d’appuyer sur quelques boutons voyant que la machine se mettait en marche. Il se tourna alors vers Charlie avec deux bâtons de bois dans les mains. « Petit ou grand modèle ? J’imagine grand ! » Et après avoir rapidement rincé le réservoir, il mit le sucre, et quelques secondes plus tard, une barbe à papa rose apparaissait lentement sous leurs yeux.
Bon, ok, peut-être un tout petit peu...Toujours était-il qu'il n'avait pas encore eu l'opportunité de voir l'étendue de cette folie ! Pour le moment, elle passait surtout son temps à l'engueuler...Tout en le reluquant, il fallait bien l'avouer. Non mais sérieusement, elle croyait que ça n'existait que dans les films un cul pareil ! Et à voir la stature, il y avait à parier que ce ne soit pas la seule chose qu'il pouvait dissimuler. Oui, elle était en train de le reluquer, et alors ? Lorsqu'il lui avait dit "cap", elle avait relevé un sourcil alors qu'il s'était mis à tirer sur son tee-shirt et la blonde eut un petit sourire amusé :
Tu te dégonfles ? Va donc jusqu'au bout... Oui, elle le provoquait, voyant bien qu'il n'osait pas aller plus loin. Certes, ils ne se connaissaient pas, mais après tout, c'était lui qui avait lancé les hostilités, il se devait d'assumer ! Alors, lorsqu'il lui avait demandé à quoi elle pensait pour entretenir sa forme, la blonde n'avait pas hésité : A de l'équitation, j'adore chevaucher un bel étalon. Il y avait des chances pour que son petit côté brute de décoffrage le fasse rire, Charlie était comme ça, assez franche et directe. Elle n'avait de la retenue que sur les sujets vraiment sérieux, et même sensibles qui pouvaient concerner son groupe. Tant que l'on était sur des sujets autres, elle se lâchait facilement. Elle l'avait interrogé sur ses compétences car il semblait parfaitement sûr de lui et il avait réussi à relancer les attractions, cela l'intriguait réellement. Elle lui avait alors demandé s'il était électricien et sa réponse la surprit un peu.
Merde, moi qui croyais que les geeks étaient tous bouclés, binoclards, boutonneux, soit maigrichons soit obèses avec des taches de bouffe sur leur tee-shirt ! Ah et puceaux aussi ! Quoi que tu boucles un peu ! Il fallait bien avouer qu'il avait une jolie tignasse brune, même s'il semblait s'être coiffé avec un clou ! Par contre, je suis moins surprise de l’intérêt que tu as pu trouver à suivre cette voie, espèce de voyeur ! La technologie, ça n'avait jamais été trop son truc et puis dans les ruines, ils manquaient d'électricité alors la gaspiller avec un ordinateur ou un téléphone, elle n'en voyait pas l'intérêt, du moins à son niveau. Entre les mains de quelqu'un qui savait parfaitement l'utiliser, ça pourrait certainement être une mine d'or, leur donner des emplacements stratégiques, que ce soit pour se protéger ou se nourrir et l'esprit de la blonde se mit à s'activer.
Peut-être que finalement, le brun était plus qu'un bellâtre sur lequel s'attarder visuellement, peut-être que ça pourrait devenir un bon allié... Il semblait avoir un caractère assez facile à vivre, en tous cas, malgré sa méfiance obligatoire au vu du monde dans lequel ils se trouvaient, elle ne se sentait pas en danger. S'ils s'étaient connus avant tout ça, elle l'aurait sûrement clairement dragué, l'embarquant dans un coin du parc pour être tranquilles tous les deux, mais les choses avaient changé. Son instinct lui disait qu'elle ne risquait pas grand chose, à part peut-être de rester coincée dans une attraction car après tout, dans les premiers instants de leur rencontre, il l'avait embarquée, lui évitant de se faire bouffer alors qu'il ne la connaissait absolument pas. Elle aurait pu réellement être une folle furieuse et, une fois descendue de cette attraction, elle aurait très bien pu le flinguer. Il plaisantait, mais il y avait quelque chose qui se reflétait dans son regard, de doux et triste à la fois. Il ne devait pas avoir une vie simple lui non plus, comme tout le monde sans doute depuis que cette folie avait commencé, mais peut-être y avait-il quelque chose de plus profond. Le duo était arrivé près d'un magasin de sucreries, et clairement, il ne fallait pas lui dire deux fois ! Elle faisait le guet pendant qu'il tentait d'ouvrir la porte, clairement, elle pensait qu'il allait la défoncer -la porte hein, je te vois venir !- mais, chose surprenante, il y allait avec minutie.
Une grande oui, je l'ai bien méritée ! Il croit vraiment qu'elle se conterait d'une demie portion ? Impossible ! Cela faisait des mois que Charlie n'avait pas eu une vraie sucrerie et elle comptait bien en profiter si elle trouvait ! Payer ? Pour une barbe à papa ? Bon, certes, sans lui elle ne l'aurait sans doute pas eue mais tout de même.
Dis moi ton prix beau gosse. La blonde continuait d'observer les alentours alors qu'il lui disait que c'était bon et elle se hâta d'entrer dans le magasin, espérant qu'il n'y aurait pas, à l'intérieur, un employé abandonné là ! Elle comptait se gaver de sucre, pas se faire mordre elle-même ! Quoi que, si le brun se décidait à le faire... Pas sûr qu'elle cherche à s'échapper... Il avait mis la machine en route alors que la blonde trépignait, les yeux pétillant devant les filaments de sucre. Incapable de faire la moindre preuve de patience, elle en piqua un bout avant qu'il n'ait le temps de faire ça correctement et commença à déambuler dans la boutique. Tout était resté là, comme si le magasin avait ouvert la veille, c'était une véritable mine d'or ! Ou plutôt de sucre ! Il semblait évident que les gens n'avaient pas trop osé s'aventurer dans le parc, encore moins en pensant ne rien y trouver d'intéressant et pourtant...Des générateurs, des sucreries...Certes, ce n'était pas de la vraie bouffe mais c'était toujours ça ! Et peut-être que dans les restaurants du parc, il y avait encore des choses à récupérer !
Hey, t'es allé voir dans les restos ? Il y a peut-être encore des trucs ! Ils devaient pas se fouler, il doit y avoir des conserves ou genre des pâtes non ?
Tout à coup, Charlie trouvait cette escapade encore plus excitante ! Elle allait devoir appeler son frère s'il y avait véritablement de quoi faire afin qu'il vienne avec plusieurs gars et des voitures pour remplir les coffres !
Faudra y aller, mais pour l'instant...Des chouchous !!!
Charlie a-do-rait les cacahuètes mais alors, si en plus, elles étaient caramélisées... Elle prit son sac à dos qu'elle ouvrit et y glissa plusieurs sachets, piochant dans l'un d'eux au passage avant de revenir vers James qui avait fini la première barbe à papa.
Je commence à bien t'aimer toi... On attire pas les mouches avec du vinaigre après tout ! Et Charlie était très gourmande alors s'il parlait à ses papilles et son estomac, il avait déjà gagné à moitié sa confiance !
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James Hargreaves
Travailleur
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Ven 12 Mar - 12:36
On va s’envoyer en l’air …
Charlie et James
Oui, il aurait pût tirer un peu plus, il aurait pût aller jusqu’au bout, mais il venait de la rencontrer et comme première approche il l’avait déjà emmené vers de grandes sensations, si en plus il la déshabillait, surement que ce serait très mal vu ! « Je garde du mystère encore quelques minutes ! » James lui avait fait un clin d’œil, la déshabiller, ce n’était pas ce qui l’aurait dérangé, pas le moins du monde, surtout lorsqu’il avait vu ce que le tissu avait moulé et en plus d’être belle, la blonde avait un sacré sens de l’humour, un sacré aplomb qui l’amusait grandement. S’amuser, se changer les idées, voilà une rencontre parfaite pour James qui avait encore l’adrénaline de l’attraction dans le sang. « Non, parfois il nous arrive de faire attention à nous, du sport, et même de savoir parler à une belle femme sans bégayer. Impressionnant n’est ce pas ? Quant au fait d’être puceau … mince, tu viens de trouver mon point faible … » Il lui avait fait un clin d’œil, bien évidement qu’il ne l’était plus depuis quelques années à présent, mais c’était néanmoins amusant d’en rire, et lorsqu’elle lui avait annoncé ne pas être surprise de l’intérêt qu’il avait eu de suivre cette voie, il haussa les épaules. « Oui, puis je sais que tu t’appelles Charlie, donc du coup ce soir je retrouverais facilement toutes les informations sur toi. Je me demande si tu avais un skyblog à l’époque … » Avec lui, aucunes données n’étaient perdues sans la nature ! On aurait pu penser que tout ceci ne servirait pas à grand-chose, mais justement, c’était grâce à des personnes comme lui que d’anciennes connaissances pouvaient survivre dans le temps, peut-être même qu’il pourrait aider à ce qu’une vie semblable à leur ancienne vie revienne plus rapidement, même si ces idées là semblaient utopiques.
La tête et les muscles, bon, même s’il n’était pas non plus un surhomme, il n’en demeurait pas moins un trentagénaire qui s’entretenait du mieux possible ! Il ouvrait la porte, concentré pour combler l’envie de la jeune femme en sucre, levant les yeux au ciel alors qu’elle affirmait en méritait une grande ce qui le faisait rire doucement. « Une petite Barbe à Papa » était juste un moyen mignon de lui dire qu’il lui offrirait une, bien évidement qu’il lui en aurait fait une d’une bonne taille, elle était gourmande ! Tout en cherchant, il lui avait lancé une petite boutade, parce que bien évidement, il savait ce qu’il était en train de faire, il entendait les cliquetis qui annonçaient sa réussite imminente et elle lui demanda son prix alors qu’il terminait de crocheter la serrure. « C’est moins drôle si je te dis mon prix, c’était marrant de voir ce dont tu étais capable ! Mais bon … cap de lever le mystère de tout à l’heure ? » Sous entendu que cette fois-ci, l’enlèvement du haut ne soit pas freiné d’une quelconque manière ! Et abracadabra, ils étaient tous les deux dans la petite boutique alors que son paradis sucré s’ouvrait devant elle et qu’il lui signalait quand même de refermer derrière eux, sait-on jamais qu’un rodeur passe par là !
James avait cherché pour enclencher la machine, un léger sourire de victoire en voyant que tout fonctionnait encore et tandis qu’il préparait la Barbe à Papa, Charlie avait piqué un peu dans la cuve ce qui le fit hocher la tête avec un sourire en coin : incorrigible ! La blonde déambulait dans la boutique, regardant autour d’elle, et il voyait bien que son regard pétillait devant les produits qui se présentaient face à elle, pour le coup, ils avaient eu de la chance que l’endroit n’avait pas été pillé. « C’était une fête foraine, donc je pense que tu as raison. Souvent dans ces endroits là, on trouvait des hot-dog, des crêpes, des frites. Surement qu’il y a encore quelques congélateurs qui ont continué de tourner, il faudrait voir, tout comme dans les caravanes, il doit y avoir des denrées non-périssables. Si tu veux, on pourra aller voir après. » Et ils feraient un partage équitable, James ne voulait pas priver son groupe de nourriture non plus. Mais Charlie s’était dirigée vers les chouchous, et James rigola. « Dis moi, par simple curiosité, quel âge as-tu ? » Il terminait la Barbe à Papa, la voyant revenir dans sa direction, et James lui tendit le bâton. « Et c’est plutôt bon signe je présume ? » De son côté, il avait commencé à manger la sienne avant de se diriger vers un vieux frigo pour en débusquer deux Coca-Cola, en déposant un devant la blonde. « J’espère qu’ils ont une machine à pop-corn … »
Tu ne crois pas qu'il serait temps d'y remédier ? Lança t-elle, amusée, lorsqu'il lui balança qu'elle avait percé son secret. Elle n'en croyait pas un mot, à moins que le mec soit asexué ou qu'il ait choisi de devenir curé, ce qui serait clairement une grande perte pour la gente féminine... Cela dit, je comprends mieux que tu fasses partie du groupe d'Aloysia, je les toujours vus comme des hippies, je les imagine bien prêcher l'abstinence et prier des dieux bouddhistes Elle le regardait avec un petit sourire en coin avant de reporter son attention sur les alentours trépignant d'impatience. Elle aurait cru qu'il allait simplement défoncer la porte, ce serait allé plus vite ! Bon, il se serait peut-être un peu abimé en route, et ce serait bien dommage, mais Charlie était prête à ce sacrifice pour avoir des sucreries ! Elle eut un léger rire lorsqu'il parla de retrouver ses blogs, évidemment elle en avait eu un comme toutes les ados, mais hormis ça, il ne trouverait pas grand chose sur elle, n'étant pas adepte des technologies.
Ah oui ? Juste avec mon prénom ? J'aurais cru qu'il te faudrait au moins mon nom de famille ou un pseudo que j'aurais pu utiliser, le nom de mon chien...Parce que des Charlie il y en a à la pelle. Tu ne sais même pas d'où je viens. Elle avait relevé un sourcil, se demandant s'il pouvait réellement la retrouver avec aussi peu d'éléments, quoi qu'il en soit, il ne verrait sans doute pas grand chose d'intéressant. Enfin, il avait ouvert la porte, et la découverte du Saint-Graal aurait clairement moins emballé Charlie que celle de cette boutique emplie de sucreries ! Les lieux ne semblaient pas avoir été pillés, et pour cause, il fallait être un peu dingue pour aller dans ce parc rempli de cadavres ambulants, surtout seul ! Une fois la porte ouverte, elle s'était précipitée à l'intérieur, plus par intérêt pour ce que les lieux renfermaient que par peur de l'extérieur. Elle s'était jetée sur les cacahuètes tandis que James lançait la machine pour faire des barbes à papa, lui renvoyant la balle. Il ne voulait pas se mouiller ou en tous cas, pas totalement car il laissa tout de même entendre une chose : le pseudo mystère de ce qu'elle cachait sous son tee-shirt.
Viens me l'enlever si tu veux voir ce que ça cache. C'était bien beau de jouer à balancer des défis, se retrouver en soutif n'était pas problématique, c'était comme être en maillot de bain après tout ! Mais s'il était si curieux, alors, c'était à lui de se bouger ! La conversation avait dérivé sur ce qu'ils pourraient trouver, un hot-dog avec des frites et du ketchup...Le rêve ! Elle avait l'impression de ne pas en avoir mangé depuis des années ! En vérité, ce n'était pas si loin que ça de la réalité.
Oh oui je veux...Tu m'as donné trop envie avec tes saucisses... Un double-sens ? Mais non ! Elle pensait réellement au hot-dog sur le coup ! Mais elle parlait souvent avant de réfléchir et parfois, c'était assez cocasse. Elle remplissait son sac de sucreries pendant qu'il faisait les barbes à papa et la question du brun la surprit.
Mon age ? Pourquoi ? Tu me donnes combien ? On ne demande pas son age à une dame, malotru ! Mais elle avait bien compris qu'il se moquait d'elle à la voir ainsi se ruer sur les chouchous, mais elle adorait ça ! Elle pourrait faire une crise d'hyperglycémie tant elle pouvait en raffoler ! Elle lui avait offert un sourire mutin lorsqu'il lui avait demandé si c'était bon signe qu'elle ait dit commencer à l'apprécier, ça, il le verrait bien assez tôt.
Du pop-corn ? Tu comptes te faire une séance de ciné ? Cela dit il doit bien y avoir une attraction type 4D là-dedans, mais qu'est ce que ça doit bouffer comme énergie !
Dépenser de l'énergie pour bouffer, elle était plus que partante, pour ça, c'était autre chose, c'était devenu tellement rare et important ! S'ils pouvaient rétablir l'usage de certains appareils, que ce soit de communication ou de confort...Elle avait pris la barbe à papa et commença à la détacher du bout des doigts, les léchant en faisant exprès de minauder en même temps. Elle avait bien envie de l'embêter un peu, après tout, il lui avait fait pas mal de sous-entendus mais jusque là, il n'avait toujours pas soulevé son tee-shirt ! Elle regardait les appareils et tomba sur l'un d'eux qui semblât soudainement l'intéresser : Il faudrait aller cueillir des pommes, il y a un appareil à caramel là !
Elle avait attrapé un petit sachet de nougat aux amandes, elle en salivait d'avance à l'idée de s'enfiler tout ça, mais il fallait être raisonnable, ne pas tout manger d'un coup et en ramener un peu pour lui autres ! Et puis, il y aurait peut-être d'autres choses à trouver dans le coin ! Elle trouva alors des canes à sucre et en remplit sa petite pochette avant, pensant à son frère qui adorerait ça et puis ça leur rappellerait leurs soirées de Noël !
Allez, on bouge ! Je veux voir s'il y a d'autres trucs à manger dans le coin ! La blonde remit son sac sur son dos et se dirigea avec entrain vers la porte, mais sans doute avaient-ils été moins discrets qu'elle le pensait car en l'ouvrant elle découvrit un cadavre ambulant à même pas un mètre d'elle. Attrapant son sabre, elle lui transperça rapidement la tête avant de regarder les alentours.
C'est bon, y'en avait qu'un ! Amène ton petit cul, le geek !
La blonde s'élança, remarquant une pancarte qui semblait être un plan du parc à quelques mètres de là, elle l'observa un moment, cherchant à se repérer et à trouver ces restaurants dont ils avaient parlé. Ses doigts glissaient sur le plastique pour tracer une chemin imaginaire vers le plus proche de l'endroit où ils étaient.
On fait les paris sur le nombre de décharnés qu'on croisera et qui seront enfermés là-dedans ? On n'est pas très loin, si on a de la chance, je dirais cinq...Ils ont l'air d'avoir été attirés par le boucan qu'a fait le grand huit. Et dans le restaurant...Allez...Je me lance sur une quinzaine ! J'espère que t'es prêt et que tu ne vas pas fuir en hurlant. Lança t-elle en avançant, sûre d'elle, un petit sourire venant orner le coin de ses lèvres.
(c) oxymort
James Hargreaves
Travailleur
Messages : 119
Localisation : Les plages de Cancun
Mer 14 Avr - 12:31
On va s’envoyer en l’air …
Charlie et James
James éclata de rire lorsqu’elle parla d’abstinence à prier des dieux bouddhistes, si elle savait à quel point elle pouvait se tromper ! Les gens n’étaient pas plus coincé dans leur groupe que dans un autre. Certes, ils n’étaient pas de dangereux prédateurs sexuels comme les anciens Scabreux, mais certains étaient en couple, d’autres en union plus libres, pourtant il avait l’impression qu’elle ne l’aurait pas cru s’il lui avait dit qu’il avait déjà surpris Aloysia avec d’autres personnes. En faite, il n’y avait que lui qui ne vivait plus de tels moments, il avait failli avec Sarah, mais Nate était revenu et avait foutu la merde dans leur vie. Une fois de plus. Surtout dans la sienne. « Je n’ai pas que ton prénom, je sais aussi que tu as de nombreux tatouages, tu sembles être une fille qui aime faire la fête, tu aimes l’extravagance, tu es bonne vivante, et je ne doute pas que tu dois avoir eu de nombreux prétendants. Ensuite selon ta tranche d’âge, je peux retrouver quelques informations sur toi, puis il me suffira de remonter dans le temps, jusqu’à trouver ton premier MySpace où tu écrivais des poèmes sur le garçon de la classe de retenue, bad-boy adossé au chauffage, que tu n’as pas abordé car en dernière année alors que toi tu étais en première. Suite à ça, étant donné que j’aurais tout ton historique, je pourrais surement donc trouver tes photos les plus intimes. Elles valent le détour ou elles n’étaient pas si bien finalement ? » James la regardait avec un sourire et un léger clin d’œil, amusé par sa petite tirade bien que tout ce qu’il venait d’annoncer, il pouvait le faire. D’autres étaient meilleurs que lui dans ce domaine, lui avait préféré mettre ses compétences pour détourner les systèmes des grosses banques afin de les vider en toute simplicité et sans risques.
Ils étaient entrés dans les lieux, James se mettant aux fourneaux en la laissant profiter des lieux. Lui était moins sucreries, même si dans leur cas, en déguster quelques unes n’avait pas de prix ! Quel délice ! Elle semblait prête à payer le prix en enlevant son haut, mais il n’avait rien répondu, préférant laisser un sourire sur ses lèvres et James eut un nouvel éclat de rire lorsqu’elle lui parla de son envie de saucisses. « Je vais finir par croire que ce sont de véritable avances ! Quant à ton âge … vingt cinq ? vingt-six peut-être ? » Elle ne semblait pas bien âgée, joueuse en plus, mais l’âge ne signifiait plus grand-chose à présent, puis c’était surtout parce qu’il l’avait vu courir vers les chouchous et autres mets qui lui feraient avoir de sacrées caries si elle ne faisait pas attention ! James lui avait tendu son bâton de Barbe à Papa, ouvrant un Coca-Cola avant de lui donner raison. Une attraction de ce type là pomperait plus d’énergie que les autres, et dans leur situation, ce n’était peut-être pas la meilleure des choses à faire, autant garder les ressources pour se nourrir, se défendre, et profiter des petits plaisirs à portée de main ! Non, le pop-corn était juste un petit moment de nostalgies, ils vivaient souvent des moments comme celui-ci en compagnie de ses parents et de sa sœur. Elle minaudait en prenant sa Barbe à Papa, et James termina la sienne avec un sourire, l’observant aller dans les lieux, déambulant avec son pas aérien. « De la Barbe à Papa, des chouchous, et maintenant des pommes caramélisées ? Tu penses que je suis ton cuisinier attitré Charlie ? »
Oh, il se doutait bien que cette idée ferait fureur, surtout auprès des enfants, et brièvement il se demanda s’il y en avait dans le groupe de la blonde. Pourtant elle le tira rapidement de ses pensées en se dirigeant avec entrain vers la porte, transperçant avec son sabre un rodeur proche d’eux. James termina son Coca-Cola avant de la suivre. « Oui Maitre ! » Le geek, non mais vraiment ! Peut-être un moyen de lui faire comprendre qu’elle voulait qu’il trouve des informations sur elle après tout ! Il l’avait suivi jusqu’à un plan du parc, observant les lieux autour d’eux tandis qu’il analysait la situation. « Je fuis en hurlant que si je m’aperçois que t’es un homme finalement ! Mais sinon je dirais un peu plus, en général c’est dans les grands espaces que les gens enfermaient les morts au début de l’épidémie. Je partirais plus sur une trentaine. » Ils s’étaient mis en route, direction les restaurants, et en chemin effectivement il n’y eut pas grand monde face à eux, juste quelques rodeurs décharnés qui tombaient assez rapidement.
Jusqu’à ce qu’en tournant dans une allée, en face d’eux, le beau petit groupe qui avaient été attiré par le bruit du grand huit qui se rapprochaient. James prit la main de Charlie dans la sienne. « Cours ! » Il l’emmenait avec lui, pour la seconde fois, entrant dans un des restaurant avant de barricader l’entrée et de se tourner pour se mêler aux combats. Il comptait à chaque mort, et le dernier qu’il égorgea se vida sur la jeune femme. James la regarda, souffle court. « Quinze ! Quinze ! Tu avais raison, tu étais passée par là avant ? » Il s’était rapproché, souriant, avant de se rapprocher d’elle et de lui soulever son haut. Il la prenait au mot lorsqu’elle lui avait dit de venir lui enlever, non sans se gêner de la scruter, et ce n’était pas un homme ou alors un homme avec une très belle chirurgie ! « J’ai des habits si tu veux te changer, sinon rince ton haut, on en a pour quelques heures le temps que ça passé. Il y a peut-être même des douches, t’en penses quoi ? » James enleva son haut à son tour, avant d’aller le rincer, scrutant Charlie.
Tu t'imagines réellement que j'aurais pu écrire des poèmes et, pire encore, reculer devant un mec qui me plaisait ? Je commence à douter grandement sur tes qualités d'observations, tu semblais bien parti pourtant au début ! Quant aux photos, tu verras bien par toi-même, si tu les trouves...
Sérieusement ? Charlie qui écrit des poèmes ?... Déjà que l'encre qui ornait sa peau n'avait rien de poétique, est-ce qu'elle avait l'air de ce genre de filles, rêveuses et romantiques ? Non, elle en était loin. Et puis, pour ça, il fallait un peu de finesse, chose dont elle était totalement dépourvue au point qu'il arrivait à capter un double-sens même quand elle ne cherchait pas à en faire !
Des avances ? Ah oui ? Il suffit d'un hot-dog pour te choper toi ? Je note ! Oh elle se doutait bien que ça n'avait rien à voir mais que c'était en lien avec le fait qu'elle ait dit avoir envie de saucisses...Ces mecs, toujours l'esprit mal placé ! La blonde faisait une razzia et s'était arrêtée devant cette machine qui permettait de faire des pommes d'amour...Depuis combien de temps n'en avait-elle pas mangé ? Elle n'aurait pas su le dire ! Lorsqu'il lui demanda pour qui elle le prenait, elle se retourna vers lui, s'appuyant contre le comptoir avec un large sourire alors qu'elle prenait un nuage de barbe à papa. Son cuisinier attitré... Si seulement ! Il n'y avait quasiment que des nanas dans son groupe et pour sûr que pour un spécimen comme celui-là, il y aurait de la bagarre. Finalement, il valait peut-être mieux laisser l'oiseau s'envoler que de risquer une guerre interne ! J'espère que tu sais faire d'autres choses parce que là, comme cuisinier, ça reste très limité...Cela dit...Mon frère te dirait que je suis capable de brûler les pâtes, lança t-elle tout en haussant les épaules. Dis-moi, ce n'est pas trop la guerre entre les femmes de ton groupe ? Parce qu'un mec qui sait cuisiner et serait parfaitement regardable avec juste un tablier sans rien dessous... Ça faisait déjà rêver avant ce foutu apocalypse et c'est devenu encore plus rare ! Oui, elle avait un don pour sortir des conneries, mais en même temps, ce n'était pas totalement faux ! Il devait se dire qu'elle n'avait pas sa langue dans sa poche, et en réalité, la bienséance n'avait jamais vraiment fait partie de sa personnalité, alors à présent qu'il n'y avait plus de codes sociaux, ça l'était encore moins ! Elle avait fini de remplir son sac et avait à présent en tête de fouiner pour trouver tout de même d'autres choses que des sucreries car ça avait beau être très bon, ce n'était pas ça qui lui remplirait l'estomac ! En sortant, elle tomba sur un rôdeur qui ne fit pas long feu et appela le brésilien afin qu'il la suive. Elle regarda au-dessus son épaule et rétorqua : Maitresse...Quel dommage que je n'aie pas de talons aiguilles et une cravache pour t'apprendre comment me parler ! Elle éclata de rire d'une façon si tonitruante qu'elle attira d'autres morts vers eux. Pour la discrétion, avec Charlie, c'était foutu ! Elle s'était avancée jusqu'à un plan du parc, commençant à chercher les différents restaurants et il y en avait un non loin. Ils firent l'un et l'autre des pronostics et le brun semblait croire qu'il y avait bien plus de cadavres ambulants que ce que pensait la blonde. Si tu fuis en hurlant, je te confirme que de nous deux, je suis plus proche d'être un mec que toi. Quitte à rameuter tous les morts du coin, tu peux hurler en traçant vers la sortie, que je puisse continuer mon exploration ? Moqueuse ? Charlie ? Mais non, jamais ! Ce n'était pas du tout son genre, et encore moins de s'attaquer à la virilité d'un homme ! Ils se dirigeaient vers le restaurant, massacrant quelques morts au passage avant d'y entrer, refermant bien les portes derrière eux afin d'éviter de se retrouver encerclés. A l'intérieur, une quinzaine de rôdeurs et la blonde se hâta de monter sur une table pour gagner en hauteur et pouvoir en avoir plusieurs avec aisance avant de bondir de là et de rejoindre le brun qui massacra un rôdeur qui leur a foutu littéralement partout...Chouette ! Elle n'avait plus qu'à chercher dans les différentes boutiques après un tee-shirt avec une licorne !
On appelle ça le talent ! Par contre, je note que toi, tu ne sais pas viser... Vu le petit sourire qu'elle arborait, il était clair qu'il y avait un double sens. A moins que ce ne soit voulu. Avait-elle fini par ajouter avec un sourcil relevé. Après tout, depuis le début il parlait de lui virer son tee-shirt et la blonde ne résista pas lorsqu'elle le vit approcher, relevant les bras au-dessus de sa tête tandis qu'il le lui ôtait avant de retirer le sien. S'il y a des douches, ça me parait impératif... Parce que clairement, ça pue ! Comme tue-l'amour on ne pouvait pas faire mieux ! Mais s'ils trouvaient de quoi se laver, ça changerait peut-être la donne...Oserait-il la suivre ou irait-il dans une autre cabine s'il y en avait plusieurs ? Attendrait-il sagement à l'extérieur ? Après tout, il fallait vérifier qu'aucun rodeur ne pouvait aller jusqu'à eux ! Ce serait con de se faire bouffer pendant qu'elle prenait une douche ! Elle se dirigea vers les cuisines du restaurant avec prudence, son arme à la main, et rapidement, elle entendit un bruit comme si quelque chose cognait contre du métal. Elle se dirigea vers la source du bruit et c'est dans les toilettes qu'elle tomba sur un de ces cadavres ambulants qui était resté coincé là. La blonde réagit rapidement et se débarrassa de celui-là avant de poursuivre son exploration et de finir par trouver ce qu'elle recherchait. Il n'y avait, apparemment, aucun danger en cet endroit alors la blonde posa son sabre dans un coin de la pièce et fit glisser son jean le long de ses jambes avant de se tourner vers le brun. Tu comptes rester là à surveiller la porte ? Lança t-elle avant d'entrer dans l'une des cabines dont les parois étaient parfaitement opaques, ayant plusieurs cabines les unes à côté des autres. La blonde referma derrière elle avant de retirer son soutien-gorge et de le faire pendre expressément par la petite ouverture qui se trouvait tout en haut de la porte, le laissant tomber de l'autre côté. La situation l'amusait assez. Elle n'avait pas verrouillé et était en train de s'amuser un peu avec lui, allait-il comprendre le message alors qu'il y aurait bien eu la place à l'intérieur pour qu'elle y pose quelques affaires et qu'elle venait, à présent, de faire de même avec son shorty avant de se glisser sous l'eau.
