Dans la vie, certaines choses étaient bonnes à savoir. Survivre était devenu primordial, savoir trouver des ressources, se servir d’une arme, apprendre à faire confiance aux autres en l’espace d’un regard par exemple, tandis que bien des choses étaient devenues plus superflues, moins importante dans un certain sens. Par exemple de nos jours, qui se souciaient de ce conseil : Le mot violoncelle ne devra jamais précéder la phrase « celle qui ne court pas bien vite » ! Plus personne ! Plus personne n’en avait à carrer de ce conseil, et quand on voyait la plupart des gens encore en vie sur Cancun, l’état d’esprit laissait grandement à désirer ! Il avait eu de la chance en arrivant en compagnie de Serena et de Killian de ne pas tomber sur une bande de fou-violeur-tueur-découpeur mais sur les Ruinards, un groupe mené par la jeune Charlie McFerley en compagnie de son frère, des gens qui étaient présent avant le débarquement des prisonniers et qui n’avaient aucun besoin d’être agressif. Certes, vivre dans les ruines pouvait être assez périlleux, assez glauque parfois, limite dangereux, mais Pyrites s’en était bien accommodé. Il avait trouvé sa place assez rapidement, en compagnie de sa meilleure amie et de son fils. Autour de Killian, il y avait un grand flou, à l’époque de sa naissance, Serena était en couple avec un homme violent, volage, et en bref un véritable connard, et dans les environs de la date où elle était tombée enceinte, elle avait eu une aventure avec Pyrites. Se pouvait-il que ce dernier soit son véritable père ? Elle seule savait la réponse, et jamais Pyrites ne lui avait posé la question, élevant Killian comme s’il était son filleul, son neveu et même parfois comme s’il était son propre fils. C’était d’ailleurs ce genre d’amour qui unissait le quinquagénaire au jeune homme même s’il ne s’agissait pas là du motif de l’expédition de Rowle.
Charlie lui avait demandé d’explorer un peu plus les ruines, certaines étaient dangereuses, il fallait y aller avec douceur, on ne pouvait laisser aller n’importe qui là-dessous, tout dépendait la taille et les ruines risquaient de s’effondrer. De part son expérience dans les voyages, Pyrites savait s’équiper, il avait mis une corde autour de lui, passant par-dessus son épaule droite pour s’enrouler autour de son buste ; une chemise claire à manche courte ; une lampe torche ; une arme de poing ainsi qu’un couteau ; et surtout une gourde d’eau car parfois la chaleur pouvait ressortir. Quelques personnes l’avaient accompagné dans ce périple, il avait demandé à Charlie de prendre des hommes et des femmes agiles, pas des bourrins mais des gens qui prendraient le temps d’observer et d’annoter ce qu’ils trouvaient. Quelques uns avaient des calepins, d’autres des appareils photos jetable qui produisaient des photos en instantanée. « Steve, Julien, avancez doucement, le sol n’est pas très stable dans cette partie là des ruines. » Mais à peine Pyrites avait il fini sa phrase, que les deux hommes disparurent de devant ses yeux dans un gros bruit d’éboulement. Dans le reflexe, Pyrites se tourna pour prendre la personne derrière lui et la coller contre la paroi tandis que l’éboulement continuait quelques minutes.
Il tentait de protéger la personne de toute sa stature, les yeux clos, serrant les dents, et lorsque tout redevint silencieux, il regarda tout autour de lui. La poussière avait rendu ses cheveux un peu plus blancs encore, et il observa la jeune femme devant lui. « Ca va Emma ? » Emma Gilbert, une jeune femme qui avait été désignée pour les suivre, il ne savait pas si elle aimait être là, mais Pyrites se détourna, allumant sa lampe torche pour scruter le spectacle de désolation. « Shit ! »
Plus ils avançaient dans les ruines, moins Pyrites ne se sentait en sécurité. Pourtant en tant qu’ancien explorateur, il avait vu des milliers d’endroits, des endroits bien plus dangereux encore à première vue que les ruines Maya dans lesquelles ils avançaient avec les lampes torches. Il restait persuadé que Charlie avait raison, ces ruines devaient regorger de secrets, peut-être même qu’une nappe phréatique se trouvait non loin de leurs pas, les Mayas ne pouvaient pas avoir fondé leur civilisation à un endroit sans eau, un endroit où l’agriculture était impossible. Son regard parcourait les pierres, et fatalement il avait vu Julien et Steve disparaitre dans un bruit d’éboulement devant ses yeux. Son réflexe avait été de protéger la personne derrière lui en la collant contre le mur, durant de longues secondes, de longues minutes interminables. Allaient-ils tous mourir à cet instant ? Il entendait la voix d’une jeune femme lui dire de la lâcher, qu’il fallait aider les deux hommes, mais malheureusement Pyrites savait que c’était vain. Qui pouvait survivre à tant de roche sur soi ? La lueur de sa lampe torche n’offrait que désastre et désolation, Emme allait bien, lui aussi, mais qu’en était il des autres ? Ceux qui avaient pu se mettre à l’abri sans se faire prendre par l’éboulement des pierres. Et à la surface, est ce qu’ils s’étaient rendus compte que quelque chose avait bougé ? « Déblayer ? » Il observa Emma avec un léger froncement de sourcil, réellement intrigué par son idée. Elle pensait encore qu’ils étaient en vie ? Elle avait beaucoup d’espoir, à tel point qu’elle lui prenait même la lampe des mains pour la coincer entre deux pierres. Il l’observa se mettre à genoux, enlever des pierres, et Pyrites comprit que ce n’était pas le genre de personnes avec qui il était aisé de discuter pour lui faire comprendre l’inévitable, plus le genre de personne à qui il fallait montrer les choses, alors il retroussa ses manches et s’avança pour l’aider. Elle avait surement un fond de raison dans ce qu’elle voulait faire, après tout, les ruines seraient leur tombeau s’ils ne faisaient rien pour arranger les choses. « Pousse toi un peu, celles là sont très grosses. » Autant qu’il s’occupe à déblayer celles qui étaient plus imposantes, malgré sa cinquantaine passée, Pyrites restait un homme assez costaud pour ce genre de travaux.
En silence durant plusieurs heures, ils avaient déblayé du mieux qu’ils pouvaient sans jamais trouver de traces de Julien et Steve, déçus tous deux de voir que leurs efforts restaient pour le moment vain. La sueur du front de Rowle lui collait la poussière et les cheveux, et il tourna son visage lorsqu’elle lui parla enfin, avant de lever les sourcils et de sourire doucement. « Merde, moi qui pensais avoir fait quelque chose de mal ! Tu m’en vois déçu ! » Il lui fit un clin d’œil amusé avant de se redresser, soufflant doucement, son dos était devenu douloureux à force que les heures passaient, au moment même où Emma recommençait à creuser après l’avoir remercié et Pyrites lui posa une main sur l’épaule. « Bordel arrête toi cinq minutes. Bois un coup, et pose ton cul sur la pierre la bas. Si on ne prend pas un peu de repos, c’est ton corps inconscient que je vais devoir hisser hors des ruines. Pas que je n’aime pas qu’on me prenne pour un super héros, mais j’en connais une qui sera pas trop contente de me voir remonter en portant une nana sur l’épaule. » Rowle s’était reculé, appuyant son dos contre une paroi, épongeant son front d’un revers de bras avant de lancer sa gourde en direction d’Emma. « Qu’est ce que tu faisais avant que toute cette merde commence ? » Prenant dans sa poche une barre de céréale, il en tendit une seconde vers la jeune femme.
A plusieurs reprises il avait observé la jeune femme, et il devait bien avouer qu’elle était tenace et dynamique. Nombreuses auraient été les personnes a abandonner, mais elle avait été persévérante, et même si pour le moment ils n’avaient pas les résultats escomptés, sa réaction forgeait le respect. Il connaissait ce sentiment d’impuissance, il l’avait déjà connu dans bien des situations, comme le jour où il était passé au large du Cap de Bonne-Espérance avec son bateau et que le vent avait été si fort que les vagues avaient pratiquement submergé son pont. Ce jour là, Pyrites avait pensé perdre ce qu’il possédait, et peut-être même la vie, mais au final après la tempête vient toujours l’éclaircie, il fallait seulement continuer d’y croire et c’est ce qu’ils étaient en train de faire, complètement ravagé par la poussière. Seulement, si Emma voulait continuer, si elle voulait espérer réussir à s’en sortir et à aider les deux malheureux sous les décombres, elle allait devoir s’économiser et Pyrites lui avait demandé de s’arrêter. Juste quelques minutes, qu’elle prenne le temps de souffler, de boire un peu d’eau, de manger un peu pour retrouver des forces. « Tu sais, il y a de fortes probabilités qu’ils soient déjà mort et qu’on trouve juste leur corps, ou qu’on les découvre déjà en mordeur. Fais-toi à cette idée, je vois que les retrouver en vie te tient à cœur, mais on ne possède plus de certitudes de nos jours. » Peut-être que discuter un peu allait lui permettre d’oublier aussi la tâche qu’ils avaient depuis de nombreuses minutes, leur apporter un peu de repos car leurs membres étaient tous endoloris et Rowle avait croqué dans sa barre en voyant que sa question avait dérouté la brune.
Pourquoi ? Est-ce qu’il aurait dû le savoir ? La connaitre ? Est-ce qu’il l’avait déjà rencontré dans la vie d’avant ? Elle était une étudiante, alors où aurait-il pu la croiser ? Dans un des établissements que sa famille avait financé ? Après tout, les Rowle avaient eu une fortune colossale, même si à présent tout ceci ne signifiait plus rien, ce n’était pas l’argent qui allait les sortir de la galère mais bel et bien leurs aptitudes. « Oh, et tu étudiais quoi ? » Il marchait doucement sa barre, prenant le temps de la savourer car ils allaient devoir faire attention à chacune des bouchées, lequel des deux pouvait annoncer le temps qu’ils allaient passer dans cette foutue grotte ! Pyrites leva un sourcil lorsqu’elle lui demanda comment il s’était retrouvé ici et il fronça un peu les sourcils, se remémorant des derniers moments de liberté qu’ils avaient connu avec Serena et Killian. « Je fais le tour du monde depuis des années, et j’étais sur mon bateau en compagnie de Serena et Killian. On voyageait bien, et à vrai dire, on ne savait pas la pagaille qui avait lieu sur la terre ferme. Voyant qu’au bout d’un moment plus personne ne nous répondait, je me suis rapproché des côtes Mexicaines, et là … eh bien sincèrement ce que j’ai vu a dépassé tout ce que j’aurai pu imaginer de pire. Du coup, n’ayant plus d’essences ni de vivre, on s’est décidé à rester ici quelques jours pour trouver de quoi remettre le bateau en mer, jusqu’à ce qu’on tombe sur le clan de Campbell. La suite, tu la connais, j’ai tué cet enfoiré offrant une chance de survie à Senera et Killian, et Charlie m’a retrouvé en piteux état. Sans elle, je n’aurai jamais pu les retrouver ensuite, du moins, pas en vie je pense. »
Emma était assise en tailleur, écoutant ce qu’il disait et Pyrites froissa le papier emballage dans sa main avant de le mettre dans sa poche, reprenant une gorgée d’eau un léger sourire sur les lèvres. « Tu ne peux pas savoir à quel point j’ai aimé voir le monde, à quel point je suis triste de voir ce qu’il est devenu. J’ai un carnet qui retrace toutes les villes où j’ai pu accoster, l’ensemble des pays que j’ai pu voir. Je ne pense pas qu’il me manque dix pays sur mon passeport pour finaliser le Monde. » Rowle avait sorti de son autre poche un vieux passeport aux coins endommagés avant de le lancer en direction d’Emma pour qu’elle puisse voir de ses propres yeux. Ils s’en étaient bien sortis ? Oui, parce que Killian et Serena avaient eu la bonne réaction au moment où Campbell les avait mis à genoux pour les tuer, parce que Killian avait su gérer la situation. « Oui, plus de chance que la plupart des survivants, mais c’est aussi ce qui nous rend plus vulnérable, parce qu’on a beaucoup à perdre. J’ai toujours eu de la chance d’avoir Serena auprès de moi, voyager avec sa meilleure amie et son filleul, que demander de plus, hein ? » Sans le savoir, venait il de répondre à une question qu’elle n’avait pas osé lui poser ? A savoir le lien qui l’unissait aux deux autres ruinards ?
« Jamais je n’aurai pu penser voir un tel merdier de mon vivant, si j’avais su, je pense que j’aurai fais en sorte de ne jamais avoir à reposer le pied à terre. Ou alors, juste de manière occasionnelle. Le Monde n’est jamais préparé à de telles épidémies, regarde donc ce qu’il avait vécu lors de la grippe espagnole. Bon, je pense que du coup cette fois ci, il y a quand même encore plus de morts. » Rowle avait fermé la gourde, passant une main dans ses cheveux, inspirant doucement en craquant son dos de quinquagénaire. « Tu veux une réponse qui te permettra de te sentir mieux ou bien celle qui correspond à ce que je pense réellement ? » Il la regardait droit dans les yeux, il savait bien que la vérité pouvait faire énormément de mal, tout le monde espérait que ses proches soient en sécurité, tous espéraient que la mort ait épargné ceux qu’ils aimaient. « On va être optimiste, s’il reste dix pour cent de la population mondiale et qu’on pense qu’aux Etats-Unis, il y aurait plus de trente trois millions de survivants. Trente trois millions de chance de survie. »
Emma s’était relevée, et Pyrites inspira doucement, hochant son visage pour lui signifier qu’il était prêt à reprendre ce qu’elle lui avait fait entreprendre avant. Il essuya ses mains sur son pantalon avant de se craquer les épaules. « D’accord, mais … bordel de merde, tutoie moi. Je suis vieux, je pourrais être ton père, mais merde me rend pas aussi vieux qu’un grand-père. » Pyrites lui serra doucement l’épaule avec un clin d’œil, tentant de lui faire comprendre qu’il pouvait être là si elle avait besoin de libérer sa conscience, après tout, tout le monde avait besoin d’une personne pour parler. Lui avait Serena, sa meilleure amie avait toujours été une oreille attentive, et la vérité était qu’ils avaient partagé une seule nuit charnelle dans leur histoire. Etait-il le père de Killian ? A l’époque, Serena avait côtoyé une autre personne, mais le doute sur l’identité du père pouvait être légitime. Pourtant, jamais Serena n’était venu lui dire que son concubin de l’époque n’était pas le père, elle seule avait la vérité.
Elle était l’optimisme, lui était plus terre à terre en cet instant. Retrouver deux personnes sous des décombres, c’était une véritable partie de poker. Soit ils avaient de la chance, soit ils n’en avaient pas, et tout dépendait la manière dont tombaient les roches, peut-être qu’il était préférable de mourir sur le coup plutôt que de se retrouver infirme jusqu’à la fin de sa vie. « J’ai eu la chance de voir le Monde, une chance que les prochaines générations n’auront surement pas, et s’ils l’ont … dans quel état ce dernier va se trouver. Mais, il faut connaittre l’Histoire pour fonder son avenir. Charlie a de la chance d’avoir une personne ayant ces connaissances là dans le groupe, tu pourrais retranscrire tes savoirs pour les générations futures. Il ne faudrait pas que cette année devienne l’an un, il ne faudrait pas faire table rase de tout ce que nous avons vécu avant. Killian enseignait, vous devriez vous mettre en duo pour nous pondre quelques lignes, penses-y. » Dire que les deux se connaissaient déjà ! Emma allait surement boire de travers ou bien se foutre de sa gueule ! Puis, avec ses voyages, peut-être que la jeune femme voudrait récupérer des photos qu’il avait pu faire. Il se souvenait d’avoir amarré son bateau, sans se douter que ce dernier avait surement été volé depuis ou bien échoué ! Ce bâteau qui leur avait permis de passer du temps loin de cette pagaille, et il avait eu un sourire lorsqu’Emma avait trouvé son vieux passeport impressionnant. Oui, il savait réellement la chance qu’il avait eu d’avoir une vie pleine de voyage, sans aucune comparaison avec celle que la majorité des gens avaient pu vivre.
« C’est rien, ne t’excuse par parce que tu es curieuse, il faut l’être. Killian est mon filleul, mais il est comme mon fils. Je l’ai élevé, je lui ai même changé des couches. Le majordome de ma famille était le père de Serena, et lorsqu’il est mort, elle est venue me retrouver pour que je l’embarque sur mon bateau. Nous étions encore bien jeune à l’époque, elle était à peine majeur … ou peut-être pas d’ailleurs. Ils sont ma famille, bien plus que celle du sang. » Sauf que Killian était peut-être son fils, Pyrites n’en savait rien, seule Serena avait cette information. Si l’apocalypse avait laissé dix pour cent de la population mondiale en vie, alors avec un peu de chance, Emma retrouverait quelqu’un de sa famille. C’était là le destin, une destinée qu’ils ne pouvaient pas changer, ils n’en avaient pas le pouvoir, il fallait juste avoir de la chance. Trente trois millions de survivants potentiels … au moins il ne lui avait pas brisé tous ses espoirs et il lui fit un sourire avant de lui faire un signe négatif du doigt en riant. « Traites moi encore une fois de papy et je te botte le cul. » Il ne se pensait pas vieux, il le devenait certes, mais dans son esprit il était encore jeune. Pourtant en y pensant, il savait bien que son espérance de vie venait d’en prendre un sacré coup, si bien évidement ils parvenaient déjà à sortir de ce tombeau qui s’était formé autour d’eux.
Ils étaient de nouveaux à genoux, prêt à sortir leurs deux compagnons de ce merdier, et sans un bruit, sans une parole, ils avaient reprit leur œuvre. La pierre coupait des entailles dans leurs mains, et ce n’est que bien quelques minutes plus tard qu’Emma lui fit une nouvelle requête. « Pas de soucis, tant que tu me le rends ensuite. On pourra aussi voir avec Charlie pour faire une expédition vers mon bateau, avec un peu de chance on peut trouver quelques photos sur le «Sirius. » Pour voyager, c’était bien d’avoir quelques paysages, même si le Mexique restait superbe et que la plage était bien mieux que celle de nombreux pays.
Puis elle s’était raidie, tournant son visage vers lui et Rowle se précipita pendant qu’elle lui demandait de l’aider, s’activant de nouveau, et Pyrites enleva son couteau de son étui, le rapprochant pour s’en servir s’ils en avaient besoin. « Ecarte toi, je vais le faire. » Ses mains étaient plus grandes, ses bras plus fort alors qu’il continuait de déblayer avec force.
Hj : je te laisse tirer le dés ! 1 : C’est un survivant indemne 2 : Un survivant gravement blessé 3 : C’est un mort qui n’est pas encore revenu à la vie 4 : C’est un mordeur ! Félicitation ! 5 : C’est juste une main, faut chercher le reste 6 : Bingo, y’a double trouvaille !