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Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité. Avec Akiak White
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Ven 31 Juil - 9:15


Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité.


Avec Akiak White


 

Evan avait délaissé le repère des Ruinards, il faisait parti de ce groupe, et pourtant il s’en méfiait encore, puis ses épouses aimaient profiter de la vue de Cancun. Qui donc savait quand tout ceci allait prendre fin ? Les issues n’étaient guères favorables, les plus courantes étaient la mort, un traitement contre l’infection des rodeurs devenait utopique. Alors ils avaient rejoint la plage, et Evan, connu chez les Ruinards comme étant le Père Sariel, regardait ses épouses se baigner dans l’océan d’une clarté époustouflante. Depuis que l’Homme avait cessé de polluer, la nature avait reprit ses droits, et les poissons l’océan. Lui-même avait profité de ce moment de tranquillité pour abandonner sa tenue de prêtre pour se baigner tandis que ses épouses le divertissaient, que de temps en temps l’une d’elle venait quémander un peu d’attention, et Evan avait déposé ses mains sur le ventre d’Anna, un ventre qui devenait de plus en plus rond au fur et à mesure que les semaines de sa grossesse passent.

A divers moment, une des femmes quittait l’eau chaude pour prendre son arme et repousser un rodeur se rapprochant un petit peu trop de leur « camp », alors que Justine s’était rapprochée d’un restaurant barricadé pour l’ouvrir, leur en ouvrant l’accès afin qu’ils puissent avoir un peu d’ombre, mais aussi accès aux divers fauteuils qui devaient avant servir pour les soirées sur les plages. Evan n’aurait pu dire laquelle de ses femmes était la plus belle, elles l’étaient toutes, toutes parfaites, débrouillarde également, et surtout elles étaient sa garde rapprochée, conquises à sa cause, lui qui à la base était un producteur de film qui dans la fuite avait pris un costume lui tombant sous la main, devenant ensuite le Père Sariel. Oui, il aurait préféré une tenue d’un emploi plus viril, mais au final, ne pas être dans la peau d’un militaire lui allait parfaitement, il pouvait rester en retrait et prendre moins de risques bien qu’il soit habile au duel.

Hunter avait ensuite quitté l’eau, prenant une serviette pour se sécher avant de mettre son pantalon ainsi que sa chemise blanche, sans mettre le col comme le faisait les prêtres, et il se dirigea vers l’ancienne cuisine. Heureusement, les restaurants avaient des denrées qui n’étaient pas rapidement périssable, et alors qu’il relevait son regard vers ses épouses, il eut un sourire et une idée : il était temps qu’elles aient une petite récompense ! Evan avait toujours apprécié la nourriture, la cuisine, et après avoir vérifié que tout était en état de fonctionnement, il s’était activé derrière les fourneaux. Un petit plat de pâtes à la bolognaise, une bouteille de vin rouge qu’il avait trouvé en ouvrant le bar du restaurant, un sourire sur le visage.

L’odeur se propageait dans le restaurant, et dans les alentours, car Sasha lui avait lancé un regard explicite : les filles se délectaient déjà de l’odeur. Il prit une gorgée de vin, lorsque son regard fut attiré par une silhouette, et Evan s’en approcha avec douceur, vêtu du tablier de cuisine sur ses habits de prêtre. « Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable. »

Evan eut un sourire, avant de lui montrer une chaise, il savait que ses épouses regardaient dans leur direction. « Louis Segond, il a traduit la Bible vers 1880, il était protestant. » Hunter observait la jeune femme, Ambre et Inès étaient venues disposer la table, proposant une assiette pour Akiak. « Je suis le Père Sariel, et voici mes épouses, les sœurs Hunter. Viens donc te joindre à nous. » Lui demander où étaient ses parents ? Surement mort, ou bien ils l’avaient abandonné, et voilà donc une petite brebis qui pourraient rejoindre leur petit clan !





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Ven 31 Juil - 9:58
Je vous ai dis qu’il y avait des tarés dans l’apocalypse ? Non, mais me regardez pas comme ça ! Je parle pas de moi, mais si bon… j’étais aussi tarée, mais il y avait aussi pire que moi ! Ah non, mais moi j’étais consciente d’être complètement tarée. Je finis de rassembler des flèches et des pointes en carbones. Pas mal comme butin. Je rajustais mon grand arc dans mon dos. J’étais pas peu fière d’avoir trouvé mon arc en poulie. Trouvé… Mon père avait une cache d’arme dans le bunker. Et l’arc, c’était mon truc. Et aussi les couteaux. C’était pour ça que j’en avais toujours sur moi. Je vérifiai soigneusement mes affaires ainsi que ce que j’avais sur moi. J’avais de quoi manger et me coucher pour une nuit. Tranquillement, j’irais tranquillement m’installer sur un toit. C’était parfait.

Je tirais un bouquin d’une étagère et lu le titre. Mmhff… Le Trône de Fer. Mouais. J’avais vaguement suivi la série, coup de bol c’était le premier tome. Parfait. Ça m’occuperait un peu la nuit entre deux tire aux zombies ! Enfin, arrêtons deux minutes de dire et de faire des conneries ! Paraît que c’est mieux pour la santé. Je trouvais quelques boîtes de cartouches que je fourrais dans mon sac, ça, ça serait pour Oncle Ethan et Grand-père Tenebrus. J’aurais toujours quelques échanges à faire. Je me frottais le nez machinalement. Il commençait à faire nuit, j’avais intérêt à me trouver un abri pour la nuit et surtout pas traîner trop dans le territoire des groupes. Pas que j’avais peur, mais me faire égorger dans la nuit… Moyen ! Je soupirais un peu en m’étirant à nouveau. Bref ! C’était parti ! Je me faufilais dans les rues en écoutant autour de moi et une odeur me fit frémir le nez. Ça sentait les pattes bolognaises. Qui était le con qui voulait me faire avoir des gargouillis de ventre et donc me faire bouffer !

Je continuais ma course, aussi silencieuse qu’une ombre, il y avait un groupe dans un restaurant. Mmh… Ouais, non, ça puait, j’allais reprendre ma route quand un homme s’approcha. Je restai interdite devant sa déclaration. Moi qui espérais que l’apocalypse nous ait débarrassé des tarés religieux… Mouais c’était pas encore ça. Mais s’il voulait me filer de la bouffe j’allais pas râler non plus. Je haussai un sourcil à sa remarque sur la position de la citation dans le bouquin. Je haussai les épaules :

« Ouais, s’tu le dis je te crois. »

J’allais pas le contredire ! J’y connaissais rien en religion, mon géniteur détestait ça et j’en avais hérité. Pâtes bolognaises ! Putain que ça faisait longtemps que j’en avais pas mangé. Si je pouvais avoir un repas gratuit sans taper dans mes réserves… Je disais pas non. Des épouses ? Sœurs Hunter… Un… polygame ? OK. Je jetais un regard appréciateur aux femmes. Et à l’homme aussi. Sympa. Je haussais les épaules.

« Akiak White. Enchantées les sœurs White. Je suis désolé, j’ai pas amené le dessert, mais si c’est proposé si gentiment. »

Je m’avançais vers la chaise en glissant mon sac sur mon autre épaule pour le poser près de moi.
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Ven 31 Juil - 19:29


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Avec Akiak White


 

L’odeur était délicieuse, rappelant quelques souvenirs d’une vie qui n’avait que quelques mois, mais qui semblait déjà extrêmement loin. Le retour à la vie d’avant ne serait pas possible, malheureusement, même si les rodeurs n’existaient plus, il était impossible de faire table rase de tous les méfaits que l’Homme avait fait pour survivre. Mais ce n’était pas plus mal, Evan s’était fait à cette nouvelle vie, une vie où il était apprécié, une vie où il avait tout ce qu’il voulait, et où il était même en sécurité malgré la menace constante. Il avait cherché si l’ancien cuisinier avait gardé quelques feuilles de basilic dans un des bacs du congélateur, mais avait vite perdu espoir. Il y avait déjà de la viande, des carottes, des champignons, de la sauce tomate et des pâtes, voilà qui était rare à Cancun où la gastronomie était loin de celle des européens. Puis, comme un bonheur n’arrive jamais seul, il avait vu une ombre furtive, une ombre plus fine et légèrement plus petite que celles de ses femmes, et la démarche démontrait bien qu’il s’agissait là d’un être vivant et non pas d’un rodeur un peu trop curieux !

Prêchant la bonne parole, Evan s’était rapproché, reprenant son rôle de prêtre, pasteur, curé, appelez-ça comme vous voulez. En face de lui, il s’agissait d’une jeune femme, une jeune adolescente, qui n’était pas encore entré dans l’âge adulte. Qui ne serait pas encore entré dans l’âge adulte plutôt, si les lois de l’ancienne civilisation existait encore. A présent, toutes personnes de sexe féminin pouvant enfanter n’était-elle pas une femme aux yeux du Tout Puissant ? Evan l’avait donc accueilli avec une citation de la Bible selon Louis Segond, sachant très bien que la nouvelle arrivante avait aiguisé l’attention de ses épouses qui regardaient si tout allait bien. Akiak restait interdite, marquant un temps d’arrêt alors qu’Evan lui souriait doucement, alors il lui expliqua d’où venait la citation et sa réponse le fit avoir un regard clément. « Les croyances se perdent, mais pourtant, certaines phrases sont encore là pour nous guider jeune demoiselle. Mais c’est ton jour de chance, aujourd’hui je ne fais pas le catéchisme. » Bordel qu’est ce qu’il détestait ça quand les anciens croyants lui demandaient une messe ! Il était producteur de film, pas un satané prêtre !

Pourtant il restait dans son rôle, invitant la petite brune à sa table. Une table que les sœurs Hunter comme elles s’appelaient entre elles à présent - car elles avaient son nom à lui, abandonnant leur identité de pécheresse comme il leur avait ordonné – avaient dressé, n’oubliant pas la nouvelle arrivante, comme si elle avait déjà sa place parmi eux. Elle observait ses épouses d’un air appréciateur, et Evan ne s’empêcha pas de sourire. « Je les trouve très belle aussi. On dirait bien, que tu apprécies les courbes féminines tout autant que moi. » Ses épouses avaient pris place autour de la table, et lorsqu’elle le regarda du même regard qu’elle avait eu sur ses femmes, Evan leva les sourcils. Intéressée ? Intéressant … Voilà qui rendait la rencontre encore plus agréable, après tout, il n’y avait jamais assez de femmes pour assurer la sécurité du groupe, et elle aurait bien le temps d’enfanter pour ce nouveau monde. Il se fit la remarque qu’il lui en parlerait, peut-être même d’ici la fin du repas.

Ses femmes s’étaient toutes assises, Sasha proche de lui à sa droite, tandis qu’Anna s’était décalée d’un rang pour laisser la place à Akiak, afin qu’elle soit proche d’Evan et qu’ils puissent discuter tranquillement. Mais avant tout ceci, il commença à servir les différentes assiettes, et aucune de ses épouses ne mangea. Hunter la regarda déposer son sac au sol, avant de rire. « Oh, je suis persuadé que dans le congélateur, il doit rester quelques glaces. Au vue de la chaleur, ce ne sera pas trop de luxe. » Il termina par se servir, et lorsqu’il prit place, il autorisa ses épouses à manger d’un geste de tête, quant à lui, il croisa ses mains au dessus de l’assiette, sans cesser de regarder la petite brune.

« Est-ce que je peux te demander de me raconter ton histoire Akiak ? J’imagine que tu es seule, et que tu vies une vie de nomade, sinon tu n’aurais pas ce gros sac sur tes frêles épaules. » Evan se servi un verre de vin, avant d’en servir également à la demoiselle, puis ses femmes se servirent sauf Anna qui portait en son sein l’avenir du monde. « Sache, que tu es la bienvenue parmi nous si tu souhaites rester quelques temps en notre compagnie. Inès doit bien avoir un second maillot de bain de rechange si tu veux profiter de l’eau après manger. J’ai vu, que tu semblais bien les apprécier. » Ce n’était pas un reproche, il souriait même montrant que cela ne le dérangeait pas, et Evan prit une première fourchette de pâte, inspirant doucement. « J’espère qu’elles seront à ton goût. » Les pâtes ou bien les épouses ? Assurément … les deux.






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Ven 31 Juil - 19:53

Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité.
Feat EVan
Les croyances. Putain les croyances ça n’avaient jamais sauvé qui que ce soit. Un pistolet, un coup de poignard oui. Je croyais en rien. J’avais un père survivaliste je rappelle. J’avais été élevé à coup de mandales dans la gueule. J’avais vu la Bible de près. Quand il me l’avait jeté dessus et que je l’avais bouffé dans le nez. OK : les livres c’était utile aussi comme projectile. Fallait bien trouver des trucs dans la vie pour pas finir avec une balle dans le crâne. Tir par soi-même. Je haussais les épaules. Pas de catéchisme. Soit. Tant mieux, ça m’aurait fait dormir. En vrai c’était une méthode de bâtard… t’endors ton adversaire en lui racontant l’histoire du petit Jésus et tac, coup de poignard dans la gorge. Pourquoi pas. Je haussais les épaules à sa remarque :

« Ma phrase pour me guider c’est « Reste en vie jusqu’à demain et puis au plus loin que tu peux. », j’ai pas trop le temps de m’occuper de dieu. »

Puis vu ma tronche… Par contre ses compagnes. My… il savait choisir ses ouaillais. Y avait pas à dire. Je fis une moue appréciative avant de lui sourire à sa remarque :

« Faut bien aimer ce qu’il y a de beau dans ce monde. »

Mec ou nana… fallait juste savoir apprécier les courbes et se laisser offrir un peu de chaleur. Je lui offris un regard appréciateur également. Pas sûre d’avoir l’envie de ça ce soir, mais fallait aimer la marchandise qu’on avait. Et on m’installa à côté de lui, je gardais mon sac entre mes jambes. J’avais quand même pas assez confiance pour le laisser sans surveillance. J’éclatais de rire à sa remarque avant de hausser les épaules.

« On verra. »

Ça faisait longtemps que j’avais pas bouffé de glace. EN tout cas le repas avait pas l’air dégueux, ça faisait plaisir. Et faudrait aussi que je me note de chopper Brucy chéri un de ces quatre. Ça faisait longtemps que je l’avais pas vu. Et elles lui obéissaient aussi facilement ? Un regard ? La vache. Je couvris mon verre de la main. Pas d’alcool avec les inconnus. Je soutiens son regard sans toucher à la bouffe.

« Observateur. J’avais des parents survivalistes, au début on s’est planqué, puis ils se sont engueulé et ils se sont tiré dessus. Je suis sorti et depuis je vis ma vie comme je veux, je préfère vivre en nomade et seule, j’suis un peu une casse-couille. »

Et surtout, j’avais aucun esprit de groupe. J’entrepris de manger un peu, délicieux, ça faisait du bien, y avait pas à dire. Y avait donc… Ines ? L’autre je savais pas son nom. Je secouais la tête, à mon goût ? La bouffe ou les femmes ?

« Nan, je suis pas du genre… coopérative. J’peux filer un coup de main en échange d‘un truc, mais vivre en groupe… nan. Pour le maillot, je préfère me baigner à poil. Je voyage léger un maximum. Et le repas tout comme la compagnie est délicieux. »

J’engloutis un peu mes pâtes avant de fixer le prêtre :

« Comment un prêtre a put survivre à l’apocalypse ? Et comment vous en êtes arrivé là tous ? J’suis curieuse. »

Y avait de quoi en même temps.
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Ven 31 Juil - 20:25


Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité.


Avec Akiak White


 

 « Ce n’est pas toi qui t’occupe de Dieu, mais lui de toi Akiak. » Mais bordel ! Il fallait vraiment qu’il cesse ce jeu, même lui ça le gonflait, pourtant c’est ce visage là qu’il montrait aux inconnus. Ses épouses elle, le voyait plus naturel, parlant normalement, elles s’étaient habitués à l’appeler Evan même. Les deux avaient ce point commun d’apprécier les belles courbes que la vie avait eu le plaisir d’offrir, et il comprenait bien que pour elle, homme ou femme, c’était la même chose. Interessant … les pensées lubriques d’un homme ayant collectionné les conquêtes faisaient rapidement surface dans son esprit, mais pour le moment il ne la connaissait pas assez pour aller sur ce chemin là en sa compagnie. « Visiblement, il n’y a pas que mes épouses qui peuvent te convenir Akiak. Plaisir partagé. » Un délicat sourire sur son visage de trentenaire, tandis qu’elle gardait son sac entre ses jambes, comme si elle avait peur que des enfants de Dieu puisse la voler ! Finalement, il n’avait pas attendu la fin du repas pour lui en faire la remarque, et pour rebondir sur la phrase concernant le dessert, il avait glissé qu’il devait bien rester quelques glaces, ce qui la fit rire avant de laisser cette possibilité ouverte.

Oui, elles étaient obéissantes, il n’aimait pas lorsqu’une d’elle faisait un excès de zèle, car c’était se mettre au dessus des autres épouses et elles avaient toutes le même rang. Toutes étaient essentielles à leur survie, elles le savaient, car elles avaient perdu deux sœurs qui avaient tenté une vie loin d’eux. Un acte malheureux qui avait emmené les rodeurs jusqu’à eux, et ils n’avaient rien pu faire, les observant mourir sans pouvoir agir. Akiak n’avait pas souhaité de vin, mais elle raconta une partie de son histoire à un groupe attentif, Evan ne cessait de la scruter droit dans les yeux, avant de hocher son visage. « Eh bien sache, que si tu ressens de la solitude certains jours, et si ce moment se déroule très bien pour nous tous, je te le redis une fois de plus, tu seras toujours la bienvenue pour passer un peu de temps avec nous, jeune casse-couille.  » Evan lui fit un sourire, oh oui, elle était la bienvenue … c’était souvent ainsi que les groupes s’agrandissaient … Hunter l’observa commencer à manger. Depuis combien de temps n’avait elle pas fait un véritable repas ?

Il lui avait déjà proposé de rester un peu, lui suggérant qu’Inès pourrait lui prêter un maillot de bain, et sa réponse fut très plaisante pour Evan. Parfait ! La jeune demoiselle n’avait pas froid aux yeux. Son sourire se fit encore plus grand et son regard protecteur lorsqu’elle lui affirma que le plat tout comme la compagnie était délicieux. Evan observa ses épouses d’un air fier, avant de hausser les épaules. « Vous avez donc entendue notre invité ? Si vous retournez à l’eau en sa compagnie, ce sera sans maillot. Autant tous agir ensemble, vous n’êtes pas d’accord ?   » Et bien évidement qu’aucune n’était contre cette idée ! Bien au contraire. Toutes aimaient cette liberté là, lui encore plus. Souvent lorsqu’ils le faisaient, ils ne restaient pas longtemps inactif, certaines des épouses entres elles, et lui même avec un ou plusieurs. Si Akiak se joignait à eux, le moment serait peut-être différent ! Quoique …

Comment un prêtre avait il pu survivre ? Evan prit une nouvelle gorgée, un peu de vin, avant de sourire. « Le Seigneur ? » Il lui fit un regard se voulant complice avant de rire, et de regarder ses épouses. « Je dois ma survie à mes épouses, comme elles me doivent la leur. Nous nous sommes rencontrés au début de la pandémie, dans des studios de films, et depuis … elles sont devenus mes épouses. Inès a voulu être la première, elle était livreuse et sa vie monotone. Il y a aussi Sasha qui porte mes messages aux autres sœurs, elle est comme mon bras droit dans notre famille, elle travaillait dans le recrutement. Anna est la première de mes femmes à être enceinte, elle était assistante sur le tournage. Puis tu as Iris et Justine qui étaient respectivement styliste et figurantes. Et pour terminer Ambre, la plus timide, mais très gentille, elle n’a pas eu une vie facile, et était à l’éclairage sur le plateau.  »

Il les avait toutes montrés une à une, et reprit son repas, observant Akiak. « Nul compagnon de route donc ? Ne me dis pas, que tu n’as jamais fais de choses que le Seigneur ne pourrait cautionner avant le mariage ? » Le clin d’oeil démontrait bien qu’à présent, cette loi n’existait plus !





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Ven 31 Juil - 21:01

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Feat EVan
Bah si dieu en avait quelque chose à foutre de ma gueule, je voulais bien une preuve. Enfin, je m’en foutais royalement, Dieu avait autre chose à foutre que de nous mater. Enfin, il avait quand même envoyé une apocalypse sur nos gueules. Un mec et six femmes. Ça promettait des partouzes sympas. J’eus un rire à sa remarque et inclinai la tête avec un petit sourire en coin. Qu’est-ce que je pouvais dire d’autre. Plaisir, plaisir, s’il me convainquait de m’en donner ce soir… J’espérais qu’il en donnait et à égalité pour tous. De toute façon : y avait pas que les glaces qu’on suçait. Non, pardon, c’était vrai, dans la bouche d’une enfant c’était moche. Je m’assis pour me mettre à manger tranquillement, refusant le vin, et racontant mon histoire de manière résumée.

« Je note, je note. On a toujours besoin d’une casse-couille dans le groupe. »

J’eus un rire avant de savourer le repas. Mmh… une baignade de minuit tous à poil. Super idée. Je ricanais en les regardant avec soin avant de reprendre la parole :

« C’est pas comme-ci Adam et Éve avaient été à poil ensemble au paradis. »

J’avais vaguement une base de religion, qu’est-ce que j’en savais vraiment. Paradis, enfer… tout ça… J’éclatais de rire à sa remarque. Le Seigneur ? Sérieusement ? Nan, et puis quoi encore ? Il nous avait lâché une apocalypse sur la gueule. Alors sauver ses hommes, j’attendais de voir. J’observais tour à tour les visages : Sasha, Ines, Anna un gamin dans cette situation, courageuse, Iris, Justine et Ambre. J’allais pas en retenir la moitié mais soit.

« Une sacrée équipe. »

Je soutiens son regard entre deux bouchées de pâtes avant d’éclater de rire et de hausser un sourcil avant de répondre à son clin d’œil :

« Le seigneur nous balance la mort et la désolation sur la gueule et il nous en voudrait de chercher un peu de plaisir. Ce foutage de gueule. Et comme je suis pas croyante… Je prends du plaisir où y a et tant pis si ça lui plaît pas. Mais du coup non, pas trop de compagnon, j’ai des amis que je rejoins, mais je reste pas. »

Puis j’avais tonton Ethan, mais c’était qu’un détail, je montrais Anna du pouce :

« Puis bon, faut bien repeupler cette terre non ? Courageuse d’attendre un marmot dans ce coin. Y a p’tre un hôpital dans le coin, faudrait y aller. P’tre dangereux, mais rien qu’avoir un gosse… »

J’eus un petit rire sans rien rajouter en engloutissant une nouvelle bouchée de pâte. Miam, miam, je me léchais les lèvres. Faudrait que je prenne plus le temps de me faire à manger en vrai.
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Sam 1 Aoû - 17:27


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Avec Akiak White


 

Akiak avait ce trait de caractère propre aux jeunes gens qui se refusaient bien trop souvent à croire à autre chose qu’à eux même. La religion s’était perdue avec le temps, l’Homme avait cessé de construire les églises, les paroisses, ou encore les autres lieux de cultes. Il n’y avait que dans certains pays du monde qu’Evan avait pu voir cet attachement culturel perdurer, en Asie par exemple, avec de nombreux temples tous plus beaux les uns que les autres. Alors, lorsqu’elle avait ri à sa remarque, le regard qu’il avait posé sur elle avait été prévenant, continuant de jouer son putain de rôle. En vérité, il ne se souvenait même pas d’une seule fois où il s’était rendu à la messe, et pourtant il parvenait à duper presque tout le monde avec son manège de prêtre ayant conquit le coeur des femmes ! Puis, comme la jeune femme le pensait à juste titre, bien évidement que les moments charnels étaient vraiment endiablés, partagés, parfois même seulement entre ses épouses tandis avec ou non sa présence. La seule règle était que le plaisir ne devait pas sortir de leur cercle familial sauf avec son bon vouloir. Autant dire, qu’il calculait toujours si cela lui était bénéfique ! Akiak avait raconté brièvement son histoire, et en bon Père protecteur, Evan lui avait signalé qu’elle pouvait passer du temps avec eux les jours de solitude, si bien sur tout se passait bien entre eux. Il hocha doucement son visage, signe qu’en effet, il fallait toujours une casse-couille dans le groupe, regardant ensuite ses épouses qui souriaient. Elles semblaient bien apprécier le petit caractère de la jeune brune.

Elle était souriante, agréable compagnie, et ne semblait pas juger la relation qui unissait Evan et ses épouses, tout était parfait. La promesse d’un bain de minuit planait dans l’air, ses épouses affichant un air satisfait sur leur visage, qui n’aimait pas la sensation de l’eau chaude sur un corps nu ? « Tu as donc quelques connaissances sur la Bible. Tu commences déjà à y croire, juste en partageant un bon repas auprès de nous. Tel Jesus et ses apôtres ! » Il lui avait fait un clin d’oeil amusé, bien évidement qu’ils n’avaient rien à voir avec Jesus, le seul point commun était l’eau en vin ! A son tour, Evan avait expliqué son histoire, et sa rencontre avec les six filles, tout ce qu’il leur devait et ce qu’elles lui devaient. Evan se doutait bien qu’elle ne parviendrait pas à retenir tous les noms, mais surtout qu’elle les redemanderait, aucune d’entre elles n’étaient méchantes ! Elles ne mordaient pas, du moins, pas vraiment !

Il en revenait à la jeune adolescente, lui demandant un petit peu si elle parcourait le monde seule, accompagnée, ou bien si cela dépendait du moment. Après tout, la vie était devenue particulière, et Akiak se livrait à chacune de ses questions, sans faux semblant, son rire résonnant dans leurs oreilles alors qu’il relevait vers Sasha un œil complice. « Si Adam et Eve ont pêché, n’est ce pas pour que nous même leurs descendant puissions le faire en toute impunité ? Puis, le corps et l’esprit ont des besoins, nul n’est tenu de les refréner, le Seigneur l’accepte.   » Il continuait de manger, quelques gorgées de vin, avant de rire doucement. « Et d’après ce que j’ai compris … homme ou femme, tant que le plaisir est présent, n’est ce pas ?   »

Akiak continuait, parlant de repeupler la Terre, tout en avouant qu’Anna avait bien du courage d’attendre un enfant dans une telle situation. Evan fit un sourire doux envers la jeune femme, observant son ventre rond avant de soupirer. « Oui, mais si nous n’apportons pas un peu de bonheur et de pureté à ce monde, comment pouvons nous espérer qu’il change ?    » Evan se le demandait bien, et il termina son assiette avant de se mettre bien assis dans sa chaise, au fond, essuyant les coins de sa bouche avec une serviette. « Permets-moi deux nouvelles questions : depuis quand n’as tu pas fait un bon repas ?   » Il fit un tour de table, nouvelle gorgée de vin, avant de rire. « Et, laquelle trouves-tu la plus belle ?   » Lui, avait tant de mal à les départager !




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Sam 1 Aoû - 18:17

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Feat EVan
Connaissance… Connaissance… C’était très vite dit. Disons que j’avais la base. Je m’en serais étranglé avec mes pâtes si j’en avais eu une bouchée. Jésus et ses apôtres ? Putain bah ils avaient bien changé ! Adieu leur bite et bonjour les nibards ! Je retiens un rire, stupide, fallait vraiment que je me calme un peu. Mais avant que je sois croyante y avait quelques siècles à passer quand même. Histoire de… Je lui rendis quand même son clin d’œil. Il croyait ce qu’il voulait du moment qu’il m’obligeait pas à prier, parce que ça servait à rien. Les filles se taisaient, il leur avait fait faire vœux de silence ? Putain ça devait être chiant pour elles. Je haussais un sourcil à la remarque du prêtre :

« T’es sûr d’être prêtre ? Parce que là tu te fais plus l’avocat du diable. C’est con pour un serviteur de Dieu. »

Vu comment il parlait, son dieu devait pas être méga fier de lui. Enfin, il se démerdait avec son dieu, moi j’en avais pas, ou alors j’étais mon propre dieu, c’était pas mal aussi. Chacun son dieu et les zombies seraient bientôt tous descendus. Enfin, ça c’était totalement une autre histoire. Ou pas c’était notre réalité, mais soit, passons, passons. Je me grattais la joue à sa remarque, clin d’œil complice, avant de sourire.

« Tout à fait. »

S’il y avait encore des putains d’homophobes, qu’ils aillent se taper des zombies, je serais sûre qu’ils allaient adorer d’une manière ou d’une autre. Changer le monde ? Je haussais un sourcil, peu convaincue par ce qu’il disait. On parlait d’un monde avec des hommes à l’intérieur. Des Hommes. Alors…

« On est dans un monde ou y a toujours le pire qui ressort dans des situations de catastrophes. »

Meh, pureté tout ça, il allait vite savoir butter des gens et massacrer tout le monde. Fallait pas déconner. S’il voulait survivre il ferait très vite comme tout le monde. S’il survivait ce qui était beaucoup moins sûr. Petit détail qui avait son importance. Je fronçais les sourcils à sa remarque et me massais la nuque. Putain, j’en avais absolument aucune idée. Peut être depuis le bunker ? Mouais… et encore c’était pas sûr… Et la plus belle ? J’observai toutes les femmes puis l’homme :

« Aucune idée pour les deux questions. Je mange ce que je trouve comme je peux. Quant à la plus belle… elles ont toutes leur beauté particulière. On peut pas choisir entre six jolies femmes.»

J’étais pas non plus très difficile sur les beautés, mais c’était un autre détail. Je finis de saucer soigneusement mon assiette et lui rendis son regard :

« Et toi ? T’as une chouchoute ? D’ailleurs… elles ont fait vœux de silence ? »

J’en avais pas entendue une depuis le début de la conversation.
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Lun 3 Aoû - 12:57


Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité.


Avec Akiak White




Evan fut surpris de la remarque de la jeune femme qui lui demandait s’il était sur d’être un prêtre, et il marqua un léger temps d’arrêt en la scrutant droit dans les yeux. Mince, se pouvait-il que cette jeune femme ait vu à l’époque de l’ancien temps un de ses films ou un de ses interviews en tant que producteur ? Est-ce qu’il avait fait une erreur dans ce qu’il venait de dire ? Evan néanmoins parvint à rapidement se reprendre, un léger sourire en coin alors qu’il fit mine de réfléchir, un sourire aux coins de ses lippes. « Les règles n’ont-elles pas changé depuis que les morts ont pris le dessus ? Les Anciens écrits existent encore, ils sont là pour nous guider, mais n’est-il pas temps de profiter pour évoluer notre vision des choses ? Dieu nous dit : aimez-vous les uns les autres. En cela, ne suis-je pas l’un de ses dignes successeurs ? » Le ton était doux, sur le ton de la conversation, un échange entre deux visions du monde, entre deux idéologies. Une certaine ouverture d’esprit en soit, et tout en riant, il haussa légèrement les épaules. « Mais même si je suis un serviteur de Dieu, ne te fais pas de soucis, tu n’es pas obligée de m’appeler Père Sariel. Mon nom de baptême est Evan Hunter. » Au moins, Akiak était d’accord avec lui, qu’importe le sexe tant que le plaisir était présent, et Evan observa ses épouses qui semblaient toutes satisfaites. Se pouvait-il que la jeune White ait trouvé en leurs présences des femmes prêtes à la protéger ? Et pas seulement ? Surement.

Il tentait d’expliquer un certain point de vue, en réalité, Evan ne copulait pas pour repeupler la Terre mais par plaisir, et il était persuadé que ses épouses également, bien que l’idée de cette mission divine ait quelque chose d’excitant et Anna était tombée enceinte, savourant ce plaisir de porter en elle la vie. Dans l’idéologie qu’il devait faire passer, restant dans ce personnage de prêtre, Evan affirmait que la vie d’un enfant était un symbole de pureté et de bonheur, mais Akiak lui affirmait que c’était le pire qui ressortait en cas de catastrophes et Hunter hocha doucement la tête. Elle avait raison sur ce point là. « Et c’est pour cela que nous devons veiller les uns sur les autres lorsque nous trouvons des gens bien. Cancun semble être devenu le repère de tous les lieutenants de Satan, à nous de parvenir à nous dérober de cette noirceur sans sombrer dans un chaos qui nous ferait prendre les mêmes armes qu’eux. Bordel ! En voici un beau de ramassis de conneries ! Evan n’aurait pas hésité une seule seconde a tuer celui qui le menaçait ! Si tant est que ses épouses ne l’aient pas fait avant !

Le prêtre avait fini son assiette, s’essuyant la bouche comme toute personne civilisée alors qu’il lui posait deux autres questions, en regardant ses épouses, demandant depuis quand Akiak n’avait pas fais un bon repas, mais aussi laquelle lui plaisait le plus. L’œil était brillant, et elle se massait la nuque, fouillant dans ses souvenirs alors qu’elle observait ensuite les sœurs Hunter avant d’avouer qu’elle n’en avait aucune idée. Elle mangeait ce qu’elle trouvait, et la plus belle … elles l’étaient toutes. Evan eut un rire, qui s’accentua encore plus lorsqu’elle lui demanda si elles avaient fait vœux de silence. « Pourquoi est ce que je ferai des préférences ? Tu l’as dis toi-même, impossible de choisir entre les six. Justine est la joie de vivre, Iris est le rire, Inès est la dévotion, Anna est la vie, Sasha est l’élégance, Ambre est la gentillesse. Il est très dur de faire un choix, surtout … quand on n’a pas besoin d’en faire.

Il sous entendait clairement qu’il lui arrivait d’avoir les six en même temps, que c’était même naturel chez eux, et Evan se leva prenant l’assiette d’Akiak alors que les épouses faisaient passer les leurs et qu’il les empilait. Ce fut Sasha qui prit la parole. « Nous n’avons pas fais vœux de silence, ne t’inquiéte pas, nous avons notre libre arbitre. Juste, que nous prenions toutes le temps de t’écouter, il est toujours agréable d’avoir une compagnie extérieure. » Evan avait prit les assiettes, et les emmenait dans la cuisine alors que la brune reprenait la parole. « Veux-tu ton dessert maintenant ou ensuite ? Etant donné qu’il est rare de manger autant, je ne peux que te conseiller de venir faire quelques brasses dans l’eau en notre compagnie, cela te donnera un peu de temps pour digérer. Sauf, si tu es pressée. » Sasha était douce, sa voix très calme, elle avait un petit côté prévenant avec toutes ses sœurs et ce trait se faisait voir aussi envers Akiak. Evan avait commencé à faire la vaisselle, tandis qu’Ambre et Iris terminaient de débarasser, Inès et Justine se dirigeant déjà vers la plage pour retourner dans l’eau. Sasha quant à elle, restait assise en face d’Akiak, la laissant décider de la suite de la conversation. Ici même, dans l’eau, sur un bain de soleil, debout dans le sable … elle était patiente et attendait.




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Lun 3 Aoû - 13:20

Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité.
Feat EVan
Je soutiens le regard du prêtre sans rien dire. Avais-je touché un bon sensible ? Aucune idée. Je disais ce que je pensais comme je le pensais. C’était ma marque de fabrique également. Je vis un doute dans ses yeux et souris quand il reprit vivement la parole. Je haussais les épaules à sa remarque, peu convaincu. Normalement tout le monde faisait comme-ci tout était exactement comme avant das la religion. Ici, maintenant, avant. Je remuais le nez, légèrement perplexe devant lui avant de trouver ce que je voulais dire. Moi ? Adorer frapper dans les failles des raisonnements ? Du tout.

« Pour ça qu’avant on comptait pas le nombre de thérapies de conversion pour les personnes homosexuelles ? Ou les guerres de religions… »

J’avais toujours le même ton moqueur, et ironique qui me caractérisait qu’importe la conversation. Même avec Tenebrus. C’était ma manière de parler. Je passai ma langue sur mes dents en silence, j’eus un rire à sa remarque :

« Je peux pas t’appelles Hector-Paul ? HP, c’est comme Harry Potter, le Survivant tout ça. »

Si vous cherchez l’humour il est pas là. Je l’écoutais en finissant de manger et de boire un peu. Ça faisait du bien par où ça passait, clairement. Prendre soin les uns des autres… Si j’étais en solitaire c’était qu’il y avait une raison : j’étais pas pour l’esprit de groupe, ça me cassait les ovaires. Satan tout ça… Je levais un peu les yeux au ciel.

« Si c’était que Cancun… »

C’était tout le monde entier qui était du côté de Satan maintenant. Et il fallait en être pour survivre. Enfin, pas sûre qu’un prêtre aime que je lui balance ça à la gueule. Et l’autre était comme moi : pourquoi choisir quand on pouvait tout avoir ?

« Après les six péchés, les six vertus. »

Fis-je simplement. Pourquoi se priver quand on pouvait tout aimer, franchement. Y avait des gens… L’une d’elle prit la parole : aucune idée de qui c’était, j’avais déjà oublié le nom. Libre arbitre, libre arbitre… Écouter compagnie extérieure. Soit, elles causaient pas. Pourquoi pas. Je haussais les épaules :

« Faut digérer pour avoir de la place pour le dessert, autant aller se baigner. »

Je me levais, repoussant ma chaise, avant de descendre vers le sable. Sans cérémonie je posais mon sac et mes armes avant d’ôter mes rangers, mes chaussettes, pantalon, boxer, et le haut. Il faisait trop chaud pour porter des soutifs. Puis bon… Je gardais quand même deux gaines de poignards autour des cuisses, au cas où… avant de me diriger vers l’eau. Fraîche. Parfaite. Je m’y avançai lentement, attentive à ce qu’il y avait autour de moi malgré tout.
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