Assis sur la table, sa batte proche de lui, son whisky à la main, la vision avait de quoi déconcerter la plupart de personnes vivantes dans le Fort. Les visites de Damon n’étaient pas souvent des visites de courtoisie, la plupart du temps lorsqu’il bougeait son cul jusqu’aux appartements des autres, c’était pour mettre un bon coup de pression aussi bien physique que psychologique, voir pour profiter du corps d’une femme. Certaines n’avaient pas vu le loup depuis si longtemps qu’il s’amusait à leur dire qu’il leur prenait leur seconde virginité. Il pouvait donc comprendre le regard surpris de la jeune et belle Anaëlle lorsqu’elle l’avait vu, surtout qu’elle ne l’avait pas entendu arriver. Il inspirait doucement, laissant passer l’élan de colère qu’il avait eu en la voyant. Avait-elle eu de la chance en lui présentant deux beaux arguments sans le vouloir en laissant sa poitrine visible ? Oui. Puis l’ancienne flic était également un bon élément, tant qu’elle restait dans le rang, elle n’avait pas de soucis à se faire. Puis, elle avait le sens de la hiérarchie, et autant il aimait le côté grande gueule, autant il détestait qu’on reprenne ses décisions, surtout devant d’autres personnes, chose que la brune ne s’aventurait jamais à faire. Est-ce qu’il y avait eu des morts ? C’était la question qu’il venait de lui poser, se décontractant doucement, laissant passer la colère alors qu’elle annonçait que Benson était mort, surement en ayant mangé le fruit du mancenillier. « Il faudra donc réconforter sa veuve. » Signe de la visite de Damon dans sa couche le soir même ? Pas vraiment, il laisserait à Ian ce privilège, lui irait s’occuper de sa fille. Elle était plus jeune et fraiche, plus intéressante à tout point de vue.
Anaëlle lui présentait son dos où les traces de brûlures étaient bien visible, et la brune avait souri en lui affirmant qu’elle n’en parlerait à personne, ce qui le fit rire. « Tu crois que ca m’intéresse ce que les autres pensent ? Au pire, ils penseront que tu m’en as fais une bonne. » Sous entendu un délicieux plaisir buccal, ce qui expliquerait également le fait qu’elle soit lieutenant, les hommes étaient bien trop misogyne pour penser qu’une femme était compétente. Bien des rumeurs avaient circulé sur Maxeen alors qu’elle n’avait jamais proposé le moindre plaisir. Qu’avait elle ramené de bon ? Elle lui tenait son verre, lui apportant de temps en temps alors qu’il la soignait et qu’elle lui racontait que le poste de police avait été pillé. Merde. Il serra les dents, mais inspira lorsqu’elle lui signala avoir trouvé un gilet par balle, une matraque et un kit de pêche à moitié vidé. « Donc on a pas grand-chose … » La colère n’était pas feinte dans sa voix. Pourquoi être revenu avec si peu ? Même le whisky ne le calmait pas, et la jeune Storm s’était retournée face à lui, un sourire sur le visage.
Elle s’excusait de ne pas être venue le voir en arrivant, qu’elle se reprendrait la prochaine fois, qu’elle lui en faisait la promesse tout en lui rendant son verre. Damon la regardait, inspirant la douce odeur du gel douche qu’elle se fabriquait, et pour finir elle proposa un délicieux jus de Mancenillier pour les visiteurs qui ne seraient pas convié. Damon termina son verre avant de le poser, et de pencher son visage, le rapprochant de celui de la brune. « Lève toi. » L’ordre avait été donné avec une voix basse, menaçante, le regard était assez froid et il l’observa durant quelques secondes. « Enlève ta serviette. » Campbell se redressa, la scrutant sans se dérober. « Ensuite, va me servir un whisky, tu dois bien avoir une bouteille quelque part. Puis, prépare donc ton cocktail. » Oui entièrement nue. La douce pression psychologique, voilà ce qu’elle allait vivre parce qu’il n’était pas complètement ravi de la mission de son lieutenant, mais aussi pour lui montrer qu’elle lui appartenait, comme toutes les vies des Scabreux.
Damon toujours présent dans ma chambre aurait pu donner des frissons dans le dos à quiconque, j’avais finalement été soulagé en constatant qu’il semblait calmé quelques instants plus tôt, mais après m’être excusé auprès de lui, voilà une nouvelle attitude qui revint à son visage, insatisfait. Ce petit ton autoritaire qui me faisait serrer les dents, en respirant un grand coup pour calmer mes nerfs également. L’odeur du whisky emplissais mon nez alors qu’il s’était penché à quelques centimètres de moi pour m’ordonner de me lever.
J’avais obéi à ses ordres et m’était redressé comme demandé, laissant glisser sur mon corps entièrement dénudé la serviette qui tomba au sol doucement. Dévoilant un corps athlétique et un tatouage sur la cuisse gauche, que je ne révélais pratiquement jamais et qui avait l’apparence d’une arme à feu dans un holster en dentelle, plutôt pénible comme tatouage de flic en fait. Une cicatrice visible ressemblant à la lame d’une dague qui aurait été enfoncé se présentais à l’orée de ma fleur féminine, sur l’aine, difficile de définir ce qui aurait pu être arrivé. Je me rendis dans ce qui me servait de petite garde-robe portative et sortis un rhum de sous le double fond.
Je n’étais pas certaine de comprendre ce qu’il voulait dire par cocktail, parlait-il de celui du mancenillier ? Je le fixai un moment la bouteille en main je me retournai vers lui, lui tendant simplement celle que j’avais caché dans mon stock personnel.
Je n’ai pas ramené de fruit Damon… avais-je simplement mentionné, la bouteille toujours tendue vers lui comme un présent. Comment aurais-je pu profiter de l’occasion pour ramener un fruit toxique alors qu’on avait un membre du groupe entre la vie et la mort ? Je préférais tenter de le sauver plutôt que de m’exposer à nouveau sous les toxines désagréables. Juste à cette pensée, le dos m’élança de nouveau.
Je posai mon regard sur lui, incertaine de la suite, j’attendis là respirant doucement, des frissons parcourant ma peau dorée, des frissons de fraîcheur ou de nervosité je ne sais pas, c’était difficile à définir dans une telle situation. Encore une fois titiller entre l’imprévisibilité de mon patron, sa batte toujours dans les mains, je n’étais jamais vraiment rassurée. Ainsi mise à nue, j’étais plutôt sans défense, bien que mon expérience en combat me permettrait de contrée quelques coups sans doute, l’expérience de Damon dans l’armée ne me permettrait pas de me relever sans mal.
Quoiqu’il en soit en position d’attente d’ordre, les mains de chaque côté de mon corps, comme un flic ou un soldat de rang attendant qu’il me dise maintenant ce que je devais faire. Je n’avais pas envie de prendre les devants ou de dire quoique ce soit par crainte de subir son courroux. Il était bien moins de bonnes humeurs que tout à l’heure et je savais que je n’avais pas été à la hauteur de ses attentes. À quoi pouvait-il bien s’attendre ? Piller si tardivement le commissariat il était évident qu’il n’y avait plus rien, il faudrait que je me renseigne sur qu’elle groupe s’y était aventuré en premier, je pourrais peut-être directement aller à la source pour chercher ce que nous avions de besoin. Et si Benson n’avait pas mangé ce foutu fruit j’aurais probablement pu prendre un moment de plus pour fouiller un bâtiment supplémentaire et trouver des items de plus qui aurait pu lui plaire.
Je me promis intérieurement de ramenés plus que cela la prochaine fois et de fouiller davantage pour ramenés quelques choses qui s’aurais lui plaire. Je ne sais pas pourquoi j’avais sans cesse l’envie de lui plaire plutôt que de le décevoir, j’avais toujours eu ce petit esprit de compétition personnel. Je devais me prouver à moi-même que je pouvais me surpasser. Le problème avec Damon c’est qu’il n’était jamais vraiment satisfait, ou s’il l’était il préférait ne pas trop le démontrer. Il avait fait le tour de moi sans gêne, me scrutant comme un bout de viande au marché de boucherie. Qu’attendait-il de moi au juste ?
Je le suivais des yeux sans vraiment sourciller déposant finalement la bouteille sur la petite table.
« Ian, envoies immédiatement deux hommes chercher du fuit de mancenillier, et rapporte le moi de suite. » Le visage de Damon était fermé, il avait pris un talkie-walkie, l’un de ceux dont il se servait pour faire passer les messages. Pas une seule seconde son regard n’avait dévié d’Anaëlle. Il regardait la brune dans les yeux bien qu’elle soit nue, content de voir qu’il n’aurait surement pas à la tuer ce soir pour insubordination. Il était en colère et il devait lui montrer à quel point. Il pouvait être très amical, proche, protecteur, faisant office de père pour tous ses hommes sans aucune différence, mais il savait également comment punir ceux qui le décevaient. Oui, Anaëlle aurait dû laisser crever Benson, elle aurait même dû lui mettre un coup de sabre dans la tête avant qu’il ne s’étouffe, ainsi elle n’aurait pas perdue de temps et elle aurait pu lui apporter plus de satisfaction. « Et ramène moi un putain de whisky ! » Il avait annoncé son dernier ordre en montant la voix, signe de son énervement avant de reposer le talkie-walkie sur la table et de se lever.
Il s’avança doucement, inspirant profondément avant de baisser son regard, observant sa nuque, ses épaules athlétiques, sa gorge, sa poitrine bien faite, son ventre qui montrait que même les Scabreux ne vivaient pas dans l’opulence, ses cuisses dont la gauche portait un tatouage et au dessus une cicatrice proche de l’intimité de la brune qu’elle ne cachait pas. Damon était de plus en plus proche, elle lui avait annoncé ne pas avoir ramené le fruit, et il laissait le silence s’installer, menaçant, grondant même. Que pouvait bien entendre Anaëlle en cet instant si ce n’est les battements de son cœur ? Elle le regardait, incertaine, et le regard qu’il lui rendait n’était pas le plus encourageant. Elle tressaillait, des frissons parcourant sa peau nue, pourtant elle tentait de ne pas bouger, de ne démontrer aucune émotion, aucune peur.
Damon avait fait le tour, scrutant ses cheveux noirs qui lui tombaient dans le dos, ce dernier était cambré, laissant voir que la nature avait doté Anaëlle de belles fesses et comme s’il était satisfait de ce qu’il voyait, il avait inspiré doucement, continuant de lui tourner autour tel un vautour, terminant par se planter devant elle. Le leader était plus grand, il inclina doucement son visage sur le coté avant d’avancer sa main et de poser ses doigts à l’endroit même de sa cicatrice, non loin de sa fleur, nullement dérangé par cette proximité. « On a tous une putain d’histoire hein ? Faudra que tu me racontes ça si tu es encore en vie après … » La porte s’ouvrit à ce moment là sur Ian qui portait un verre, ainsi que des fruits dans un torchon. Son regard gris et lubrique s’était posé sur Anaëlle mais Damon le regarda en levant les sourcils.
Alors son lieutenant se reprit, s’approchant de la table où Damon s’était assis auparavant, déposant le tout avant de quitter les lieux. Damon se tourna vers la brune avec un sourire en coin. « Damn … tu viens de gagner ta réputation de bouffeuse de queue pour grimper les échelons. » Il se mordit la lèvre inférieure avant de lui montrer le torchon sur la table d’un geste de menton. « Vas-y, et raconte ta salope d’histoire. » Il recula d’un pas, la laissant passer, laissant ses doigts remonter le long de l’aine et du ventre, la regardant passer avant de prendre son verre de whisky et d’attendre.
La voix de Damon s’éleva dans le Walkie-talkie, malgré ce qu’il disait et qui me faisais deviner un peu la suite, je tâchais de rester de marbre face à lui, ma poitrine montait et descendait à un rythme contrôlé, du moins je tentais. La voix de Damon était colérique, il n’y avait pas de doute sur son état d’esprit. Ce qui dura plusieurs minutes semblaient s’éterniser durant des heures alors que les ordres avaient fusé signalant son désir d’avoir des fruits de Mancenillier. Il continuait de me tourner autour tel un oiseau de proie autour de sa carcasse. Jusqu’à poser son doigt sur ma cicatrice. Je le fixai un moment me demandant bien ce qu’il allait me dire. Ses mots ricochèrent dans un écho alors qu’il me mentionna que nous avions tous des secrets et je serrai les dents pour la suite.
La porte s’ouvrit finalement me faisant sursauter et s’il y a bien quelqu’un que j’aurais préféré ne pas voir entré dans ma chambre, ce fût lui. Ian de son air surpris regardait la scène avec une lueur dans le regard qui en disais long sur ses pensées. Il fût ramené à la réalité par le boss et quitta en trombe. Je portai de nouveau le regard sur mon patron en arquant un sourcil alors qu’il me précisa que j’aurais probablement une nouvelle réputation.
En y pensant bien c’est plutôt lui qui était en position de supériorité et qui avait l’air de vouloir me bouffer la chatte, la réputation pourrait être tout autrement. Quoiqu’il en soit je ravalai mon commentaire en gardant une mine stoïque. Il m’avait désigné le torchon contenant les fruits du menton et je m’y étais approcher doucement ignorant ses doigts effleuré mon corps. Je n’avais qu’une chose en tête trouver une façon de confectionner le cocktail sans me brûler la peau.
Je m’étais assuré que les petits fruits ressemblant à de petites pommes vertes, soient bien enveloppés dans le torchon avant de commencer l’histoire que j’aurais préféré garder pour moi. Dans ce genre de situation valait mieux dire ce qui s’était véritablement passé. S’il fallait que le passé resurgisse et qu’ils apprennent que j’ai mentis, je serais probablement dans une mauvaise posture.
Je regardais le torchon de fruit avec un regard vide, comme si ressassée ma vie antérieure ravivait des souvenirs plus ou moins agréables et que je devais me mettre en genre de transe pour parvenir à la raconter. J’avoue qu’en y réfléchissant bien, j’avais fait une énorme croix là-dessus afin de me permettre d’avancer dans la vie et de me forger une force hors du commun. Je me souvenais plus ou moins de cette histoire, enfin je ne voulais pas m'en souvenir.
Y’a pas grand-chose à dire en fait et c’est plutôt vague. Avais-je commencé en raclant ma gorge doucement, pour me souvenir au mieux, car j’avais oublié des bribes dirait-on. On fêtait le 14 ième anniversaire d’Andrew un de mes frères, j’avais quoi ? Hmm 11 ans je crois me demandais-je à moi-même tâchant de me rappeler au mieux les événements. Tout le monde festoyait en bas dans le grand salon, moi j’avais un sacré mal de tête et je m’étais rendu dans ma chambre vers 20h15pm. Je vins poser mon regard sur Damon cette fois ma mâchoire se crispant, comme mon poing gauche d’ailleurs, avant de s’abattre sur le torchon en écrasant le fruit verdâtre acidulé. Le jus mouillant le chiffon, la brûlure se fit ressentir sur mon poing et mon poignet. Je poursuivis néanmoins l’histoire tâchant de dissimuler au mieux la douleur qui me tenaillais.
Et puis je ne sais pas… Oncle Lorens s’est présenté dans ma chambre… Une magnifique dague sertie d’une pierre d’ambre avait découpé ce qui me servait de robe de nuit à une vitesse impressionnante, me réveillant paniqué. Je me souviens d’avoir crié de toute mes forces, mais la musique en bas était trop forte pour que quiconque ne m’entendent. Me menaçant de sa dague sur l’aine, il fallait que je m’offre à lui.
Cette fois de ce même poing je vins écraser la seconde pomme, le regard vide d’émotion fixant le torchon trempé et mes mains qui affichait quelques cloques et rougeurs, je ne bronchai même pas. J’avais fermé les yeux un moment, prenant une fine respiration avant de les rouvrir rapidement pour me ressaisir contrôlant la douleur en serrant les dents. J’ai essayé de me débattre et c’est ce qui m’a value cette cicatrice… voilà. C’est un mal pour un bien je suppose, je n’aurais jamais eu la passion de devenir flic si ce n’était pas de cette histoire. J’avais haussé les épaules en grimaçant cette fois ressentant le lot de douleur sur ma main gauche, comme si une adrénaline précédemment montée venait de rapidement redescendre et disparaître. Personne n'a été au courant de cette histoire.. Et Oncle Lorens ne venait que rarement chez moi, je fuyais les fêtes comme la peste ensuite... pour ne plus jamais revivent ça.
Je pris le verre de whisky vide qui traînais sur la table puis écrasai les fruits dans ma main, tâchant de faire couler le jus du fruit dans le verre en vitre. Me mordant les lèvres et respirant, je ne pus cette fois retenir un cri relâchant le chiffon sur la table, la main tremblante. Le verre de Whisky n'était remplis qu'au 1/4 à mon plus grand malheur.
Putain de merdddeee… Je serrai les poings tâchant d’ouvrir difficilement, le pot de l’onguent traînant juste à côté pour me soulager… J’avais la main rougis par la sève toxique, de l’autre j’appliquai la crème en respirant pour mieux endurer, me mordant la lèvre inférieure. Je pris une grande respiration, l’onguent procurant déjà un soulagement après quelques instants d'applications, avant de poser mes yeux pers sur Damon finalement, attendant la suite reprenant une position similaire à celle du départ. Les mains chaque côté de mon corps.
Il appréciait ce flegme, cette manière qu’elle avait bien à elle de se détacher des émotions pour ne pas montrer ses peurs. Silencieux, Damon avait fait le tour de sa personne, l’observant avec une certaine froideur et un amusement qui dépassait la perversion. Le leader savait bien que son autre lieutenant ne mettrait pas longtemps à aller trouver ce putain de fruit qui avait fait des marques sur la peau fine d’Anaëlle, il savait que le calvaire ne durerait plus très longtemps mais s’amusait à lui faire croire qu’elle ne pourrait pas s’en sortir aussi facilement. Puis, Damon était un homme impulsif, il pouvait très vite être changeant après tout, alors elle avait surement raison de se méfier de lui. Il aimait jouer avec son regard, qu’elle puisse ne pas se sentir en sécurité à cet instant là, après tout les Scabreux étaient connus pour être un groupe où la femme devait se taire et seulement satisfaire. Est-ce qu’elle allait subir un tel acte venant de la part de Campbell ? Rien n’était à exclure, et rapidement il avait chassé Ian des appartements de la brune, s’amusant du fait que Connington risquait de lui reparler de ce moment là. Silencieuse, Anaëlle avait juste levé un sourcil et il voyait bien qu’elle se mordait la langue pour ne pas lui lancer une phrase à la figure. Bien. Elle savait aussi fermer sa gueule quand il le fallait.
Puis Damon lui avait indiqué la table où se trouvaient les fruits toxiques qu’Ian avait ramenés. Elle allait devoir faire preuve d’ingéniosité tout en racontant son histoire. Surement que ça n’allait pas lui plaire mais il s’en cognait comme de la première pipe qu’on lui avait faite ! La jeune Storm s’était rapprochée, et s’assurant que le torchon était bien en place, elle se mit à l’ouvrage. Buvant lentement son whisky, Campbell écoutait, l’histoire remontait à quelques années car à l’époque elle n’avait que onze ans. Il était attentif, voyant que ce passage de son passé était complexe, pourtant il ne fit rien pour l’encourager à arrêter, préférant la laisser se replonger dans ce passé douloureux. La force de caractère de la brune était impressionnante, elle continuait le jus tout en souffrant aussi bien physiquement que mentalement tandis que Damon vivait à travers son récit les noirs desseins de l’oncle Lorens au sujet d’une gamine. Il sera légèrement les dents, son regard encore plus noir, non pas parce qu’elle le décevait, non pas parce qu’elle avait été violé, mais parce qu’elle n’était qu’une enfant lorsque ce connard avait agi.
S’il y avait bien une chose que Damon détestait, c’était qu’on s’attaque aux enfants. Il pouvait comprendre ses hommes lorsqu’il s’agissait de jeunes femmes majeurs, mais putain pas un enfant de onze ans ! Même si aujourd’hui Anaëlle était bien gaulée, à l’époque elle n’était pas encore formée ! Inspirant lentement il avait prit une nouvelle gorgée de whisky, laissant le liquide ambré aller dans sa bouche, imprégnant toutes ses papilles sans pour autant le boire, laissant le temps à la brune de raconter son histoire, cette putain d’histoire de merde. Elle termina son histoire, et Damon redressa son visage, levant son menton en observant Anaëlle qui était à quelques pas de lui. « J’espère que les morts auront baisé son cadavre. » Enculé d’oncle Lorens !
Elle terminait le jus, s’attelant à satisfaire son leader, serrant les poings pour ne pas se laisser submerger par la douleur mais jurant quand même, allant ouvrir la peau pour mettre de la crème sur les nouvelles brûlures. Il s’avança alors tandis qu’elle se tournait de nouveau vers lui, montrant qu’elle avait fini. Il prit le verre du bout des doigts, faisant attention de ne pas le prendre là où du jus aurait pu couler, versant avec l’autre main le rhum qu’Anaëlle avait trouvé auparavant, et il le leva à la hauteur de ses yeux. « Tu vois, n’importe qui ici au Fort, l’avalerai d’un trait si je l’ordonnais. Et toi ? »
Il baissa son regard vers Anaëlle, inspirant doucement, laissant quelques secondes de silence avant de reposer le verre sur la table. Damon s’approcha d’un pas, la surplombant de sa hauteur avant de lui prendre le visage entre les doigts de sa main droite et de lui faire lever vers lui, collant son corps au sien pour l’empêcher de se soustraire. Sa voix était basse, menaçante, grave tandis que son visage montrait sa colère très explicitement. « La prochaine fois … Fucking Storm … j’étalerais le mancenillier sur l’ensemble de ton corps pour te punir. Je l’introduirai tellement profondément en toi, que tu auras littéralement la chatte en feu, et que ton cul ne te permettra plus de t’asseoir. Puis, je te regarderai mourir de douleur en te donnant comme seul repas ce PUTAIN de fruit ! » Il serra les joues d’Anaëlle entre ses doigts avant de lui lâcher le visage, la rapprochant de lui pour la prendre dans ses bras, allant déposer ses lèvres sur son front. « Et je te promet que si Lorens n’est pas mort … il subira milles fois ce qu’il t’a fait. »
Damon desserra son étreinte avant de reculer d’un pas et de boire une gorgée de whisky, puis de lui proposer le verre pour qu’elle profite d’un peu d’alcool. « Ce soir, fais boire le cocktail à ceux qui étaient avec toi. La prochaine fois, laisse les crever s’il le faut, je suis bien clair ? Je t’avais donné une mission : récupérer des ressources. Leur mort je m’en fiche. Tu as compris ? » Clairement elle pouvait les abandonner et même les tuer, ils n’étaient qu’une ressource comme une autre dans son esprit. « Tout cas … t’es bien bonne. Je me demande encore si je t’ai assez puni ou si je dois te dire de te toucher maintenant. » Le regard était lubrique, la remarque et le sourire pervers, et lui riait.
Durant mon récit, je m’étais replonger dans mon passé en oubliant ce qui se passais autour de moi. Il n’y avait pas de doute que celle-ci m’affectais mais j’avais fait une énorme croix dessus afin de poursuivre ma vie comme si rien n’était. Damon était une des rares personnes à connaître cette histoire et a vrai dire j’espérais fortement qu’elle ne s’ébruite pas. Même mes parents et mes frères n'étaient pas au courant et j'avais toujours préféré que cela reste ainsi. La crainte cependant de croiser mon oncle était persistante, jusqu'au jour où j'ai appris les arts martiaux.
La douleur sur mes mains s’intensifia et me ramena à la réalité. Tout comme la voix de Damon qui perça le silence comme une tranchante lame qui fendait l’air. « J’espère que les morts auront baisé son cadavre. » Avait-il dit les dents serrées. Il s’était rapproché de moi cette fois, prenant le rhum plus tôt laissé sur la table, il en versa dans le mélange du jus toxique. Levant le verre vers moi, je fronçai les sourcils le fixant un moment incrédule. Il me mentionna alors la fidélité des autres membres dans un ton de défi, en me questionnant moi-même sur ma capacité à faire ce qu’il demandait.
Tu sais très bien que si tu me le demande je le ferai, si tu en doute j’en suis navré. Avais-je dit m’apprêtant à prendre le verre dans mes mains alors qu’il le déposa de nouveau sur la table. Je l’avais suivi du regard son corps se rapprochant du mien, ses doigts sur mes joues se serrèrent et je le fixais gardant le silence, l’écoutant me déferler sa colère dessus. Je sentais ses doigts se serrer contre mon visage, me forçant à me rapprocher d’avantages de lui. L’odeur du whisky emplissant mon nez de plus en plus, il me menaçait littéralement. Il vint finalement me serrer dans ses bras en m’offrant un baiser sur le front. « Et je te promet que si Lorens n’est pas mort … il subira milles fois ce qu’il t’a fait. »
What the fuck Damon… pensais-je un brin soulager par la tournure des événements, je soufflais subtilement comme si un énorme poids venait de disparaître de sur mes épaules. Il était bipolaire ou quoi? Un instant il souhaite ma mort et l’autre il voulais me défendre. Damn… C’était à ni rien y comprendre. Quoiqu’il en soit valait mieux ne pas poser de question, ni faire de commentaire au risque de subir pire.
Il me tendit un verre d’alcool finalement ce que je calai en moins de deux avant de le remplir de rhum a nouveau. Damon me demanda alors de donner le cocktail au gars qui m’avais accompagné.
C’est très clair, avais-je simplement dit, le suivant du regard. Il se planta devant moi et me demanda s’il devait à nouveau me punir ou si je devais me toucher, son rire suivit et il me fixa un moment un regard plus pervers cette fois.
Sa dépend comment tu veux me punir… lui avais-je lancé une pointe aguicheuse dans la voix, défiant son commentaire. Mais si tu es encore en colère je passerais mon tour, j’aime ça en douceur. Avais-je lancé un sourire en coin me rapprochant de lui avec le verre de rhum en main que je lui tendis doucement. Je m’étais avancer jusqu’à ce que ma poitrine se colle contre son torse et que mes lèvres effleurent son oreille, d’une voix a peine audible, dans un murmure je poursuivis.
Et je dois aller voir Maxeen je te rappelle... Je vins doucement poser mes lèvres sur sa joue passant mes doigts sur l’arrière de la nuque de Damon, effleurant sa peau comme une fine caresse. Je reculai doucement mon visage de lui en le fixant un moment. Alors … As-tu encore besoin de moi ici ? Tu peu me faire ce que tu veux avais-je pensé fortement sans le dire. Je m'étais mordu la lèvre inférieur retenant mes paroles, en le fixant à quelques centimètres de lui. Quoi ? Damon avait belle gueule, je ne voulais pas avoir la réputation de monter des échelons ainsi, je m'en foutais royalement des échelons mais je savais choisir mes partenaires et je ne donnais pas se privilèges à n'importe qui. Après tout c'était lui le boss, comme il le disais souvent tout lui appartenait non ?
J'était franchement en dilemme sur ce qu'il attendait de moi pour la suite. De Un il m’avait demandé d’aller comblée Maxeen dans sa chambre, de deux offrir le cocktail au gars de l’expédition et de trois… humm j’hésitais encore à savoir ce qu’il voulait dire par punir ? Si me prendre pour un soir était pour lui une punition je n’y voyais pas d’inconvénient, par contre je ne le connaissais pas en se sens pour savoir jusqu’où s’étalais ses folies. J'espérait qu'il était moins pires que Ian, du moins je ne l'avais pas subit, mais de ce que j'avais entendu, il n'était clairement pas saint d'esprit.
Bipolaire ? Non. Il était juste changeant. Il était impitoyable, mais en même temps montrait qu’il faisait tout pour défendre ses lieutenants, puis s’il y avait bien une chose qu’il ne pouvait pas tolérer, c’était le fait qu’on puisse faire du mal à un enfant. C’était là l’acte le plus sale, le plus lâche qui soit, s’attaquer à un être sans défense ! Damon n’avait jamais été pro peine de mort, mais pour ces bâtards là, alors il pouvait en faire quelques exceptions ! Anaëlle avait raconté sa terrible histoire, celle d’une gamine de onze ans qui n’avait pas eu la force de se faire entendre, pas la capacité de repousser la perversion, et il avait eu envie d’avoir ce dénommé oncle Lorens pour l’enculer avec Rebecca. Pourtant, ce n’était pas faisable parce qu’à tous les coups, il avait agrandit l’armée des morts. Mais est-ce que la dévotion qu’il avait pour ses hommes et que ses hommes avaient pour lui était partagée par Anaëlle ? En observant le verre où le mélange de jus de mancenillier et de rhum se faisait, il s’en était fait la remarque à voix haute. La scrutant, il avait ensuite reposé le verre alors qu’elle s’était préparée à le prendre pour le boire en affirmant qu’elle le ferait s’il le voulait. Un sourire s’étira sur les lèvres de Damon, ravi de voir cette force fougueuse avant de s’avancer en la prenant par le visage pour qu’elle plante ses yeux dans les siens. Telle une proie, la jeune Storm était entre les griffes du prédateur qui n’hésiterait pas à lui faire subir ce qu’elle avait déjà vécu dans l’enfance. Après tout, elle n’était plus une gamine, elle était donc en capacité de se défendre.
Parce qu’il aimait prévenir des dangers, il l’avait mise en garde. Ne plus le décevoir sous peine de mourir dans d’atroces souffrances, de voir son corps ne plus lui appartenir, de ne plus être vivante que parce qu’il le décidait. Il voyait le regard de la brune dans le sien, elle comprenait tout ce qu’il disait, et pour terminer, il l’avait prise contre lui pour poser ses lèvres sur son front. Après tout, cette garce aurait pu être sa gamine ! Merde ! La menace avait été dites, Anaëlle pouvait être plus décontractée à moins qu’elle ait oublié de lui donner un renseignement important que le mettrait encore en rogne. Damon continuait de boire le whisky que Ian avait emmené, lui proposant d’un geste de se joindre à lui, terminant son verre rapidement signe surement de sa grande anxiété. Bien. Elle avait donc réellement comprit le message. A elle à présent de faire passer le message, et de faire crever ceux qui étaient venus avec elle et qui avaient brillé par leur incompétence ! Ne rien trouver dans un putain de poste de police et dans un magasin de pêche ! Ils ne foutaient rien de la journée et ce qu’ils faisaient c’était de la merde ! La prochaine fois, Storm devrait se pencher sur ce qui était réellement important : les besoins de Damon. Pas sauver une vie de misérable !
Anaëlle avait comprit le message, et il se demandait si elle avait réellement comprit ou si elle craignait juste de voir sa colère revenir si elle trouvait à redire. Proche d’elle, souriant avec une perversité non feinte, il se demandait s’il devait la punir ou bien abuser d’elle pour qu’Anaëlle comprenne qu’elle lui appartenait même si elle n’en avait pas l’impression. Aguicheuse, elle le défia avant de se raviser et de lui dire qu’elle préférait en douceur. « Shit … pas de douceur Anaëlle. Vaut mieux pas pour toi que je te punisse. » Elle s’était rapprochée, jouant avec le feu, tendant le verre alors qu’elle collait sa poitrine à son torse, rapprochant ses lèvres de l’oreille et dans un murmure lui rappeler qu’elle devait aller voir Maxeen. Damon leva les sourcils en souriant. « Maxeen me dérange pas, elle peut venir. » La brune avait posé ses lèvres sur sa joue et Damon prit une gorgée de rhum. Merde, il préférait vraiment le whisky.
Est-ce qu’il avait encore besoin d’elle ? Vu le regard d’Anaëlle, voilà surement plusieurs semaines qu’elle ne s’était pas envoyé en l’air. Elle se mordait la lèvre inférieure, les deux corps proches. Le leader prenait son temps, sans cesse de la scruter, il étendit même le silence en prenant une nouvelle gorgée avant de lui indiquer le bureau du menton. « Va t’asseoir là-bas. » Lorsqu’elle se tourna, Damon lui mit une claque sur ses fesses nues, y laissant son empreinte avant d’inspirer et d’attendre qu’elle y soit. Une fois assise, le leader inspira. « Ecarte tes cuisses, et touche toi. » Il la regardait avec un regard presque froid teinté d’un désir noir, le bout de la langue sur sa lèvre inférieure alors qu’il remontait sa main dans laquelle il avait le talkie-walkie. « Max. » La jeune femme qui lui servait de second était peut-être en train de s’envoyer en l’air comme il l’avait autorisé à faire, mais qu’importe quelques secondes plus tard, un bruit informa Damon qu’elle avait répondu. « Viens maintenant. » Son regard n’avait pas quitté celui d’Anaëlle, et lorsqu’il reposa son talkie-walkie, il baissa son regard, regardant ses seins, avant de regarder sa fleur pour s’assurer qu’elle avait obéît.
Je ne savais jamais s’il fallait que je prenne ses commentaires en riant ou non, il était là devant moi a siroter son breuvage, une intensité dans le regard que je n’arrivais jamais a qualifiée, était-ce de l’envie? De la perversion ou simplement juste une façon pour lui de se changer les idées en jouant avec ces sujets. Il était clair pour moi que nous n’étions que des pions avec lesquelles il aimait jouer. Cela se confirma alors qu’il m’avait ordonné de m’asseoir sur le bureau, ce que j’avais exécuté sans broncher.
Recevant pour la peine une claque sur les fesses qui laissa une marque rougeâtre. J’avais souri en coin alors que j’avais pris la bouteille de rhum afin d’y boire à même le goulot. Son ordre avait claqué autant que sa claque, brisant le silence et comme demander j’avais écarté les cuisses lentement... J’entamai de me toucher comme il me l’avait ordonné, je n’avais cessé de le fixé comme si je ne voulais pas qu’il dévie mon regard. Le forçant à me regarder alors que je m’offrais ce plaisir charnel face à lui. Il avait finalement demandé à Maxeen de nous rendre visite. Je n’avais pas cessé pour autant de me caresser, espérant bien qu’il ne me laisserait pas en plan, j’espérais avoir quelqu’un de plus désirable à regarder qu’une foutu gonzèsse. Elle ne m’attirait pas du tout et bien que j’avais déjà tenter l’expérience dans ma jeunesse, cela n’avais pas changer depuis le temps.
Tu ne vas pas me laisser en plan j’espère? Je fis signe que non avec le doigt et lui fit signe de s’approcher en espérant qu’il s’exécute, pour mon propre plaisir. Je n’étais pas du genre à m’auto stimuler très souvent, préférant les grosses mains baladeuses d’un homme sur mon corps pour me motivée. Le fait est qu’il avait appelé Maxeen, je devais me concentrer pour plaire à sa demande mais également a celle de la jeune femme. Des trippes de lesbiennes, se n’était pas ce qui m’allumais... En fait pas du tout.
Je n’avais cessé de me caresser ni de le fixer, profitant de la vue que j’avais pour me faire désirer peut-être. Je ne savais pas si je lui plaisais, ni si je lui donnais envie. Pour ma part cependant le regarder m’était bien plus agréable en bout de ligne que d’imaginer la suite avec la femme qui allait bientôt entrée dans ma chambre. La porte s’ouvrit doucement laissant entrée Maxeen, accueillis par un spectacle déjà entamé. Décidément elle avait le droit à un accueil chaleureux dirons-nous. Son regard en disait long sur les pensées qui lui traversa l’esprit et sur son envie. Je les regardais tour à tour en attente de nouvelles directives, poursuivant de mes doigts, les caresses de ma propre personne. Un rythme de plus en plus accéléré de mon souffle se faisant entendre au fur et à mesure que le temps passait. Mes pensées s'efforçant de rester concentré sur ce que je faisais dans le moment, alors que Maxeen recevait elle aussi des ordres de la part de Damon.
Gentille petite fille. Anaëlle n’avait pas cherché à discuter les ordres, allant se mettre sur la table qu’il lui avait indiqué d’un geste de menton. Damon se connaissait très bien, il préférait rester stoïque, spectateur de ce qu’elle allait faire surtout dans un premier temps, car si Anaëlle lui avait demandé de la douceur, lui n’aurait pas pu la lui apporter. Lorsqu’il punissait, ce n’était pas pour faire du bien, au contraire, il laissait des marques ? Pas forcément visible comme la main qu’il avait lancé sur la fesse de la brune, cette marque là allait disparaitre en quelques minutes, mais bel et bien des traces psychologiques. Il aimait jouer, rester déconnecter, juste de la mécanique après tout car l’homme comme la femme avait ce besoin naturel. La frustration n’était pas une bonne chose lorsqu’elle était à petite dose, et son regard froid teinté de sadisme, de perversité et d’amusement s’était posé sur le corps nu d’Anaëlle.
La brune avait prit une gorgée au goulot, écartant ses cuisses pour lui offrir une vue parfaite sur son intimité, lentement comme pour faire naitre le désir avant de se toucher en le scrutant. Damon avait inspiré, bloquant le bout de sa langue entre ses dents, ne la lâchant pas du regard. Oui, il avait le contrôle, et Anaëlle jouait parfaitement son rôle de lieutenant, même lorsqu’il appela Maxeen pour qu’elle vienne dans la chambre. Pourtant, Damon savait que cette proximité dérangeait la jeune Storm, mais n’était-il pas là pour justement la punir d’une certaine manière ? L’ancien militaire porta son verre de whisky à ses lèvres, un petit rire sortant de sa gorge lorsqu’elle lui demanda de ne pas la laisser en plan ainsi, lui demandant d’approcher avec son doigt. « On verra plus tard. Tu auras peut-être l’opportunité de montrer que ta réputation de bouffeuse de queue est vraie. » Il ne lui affirmait pas qu’il n’allait pas venir, il ne lui affirmait pas qu’il allait venir, peut-être seulement qu’il ne s’occuperait pas d’elle mais elle de lui.
Pourtant, le corps d’Anaëlle était désirable, tout comme son intimité humidifiée par les cercles qu’elle faisait avec ses doigts dessus, les glissant parfois à l’intérieur. Après quelques minutes plutôt courtes, Maxeen était arrivée, et regardait la scène avec un certain attrait, un sourire sur son jeune et jolie visage avant de venir s’asseoir à côté de Damon. Elle avait mis un short en jean, et en haut, juste son soutien-gorge. Damon voyait les seins d’Anaëlle se soulever à un rythme plus soutenu, il pouvait entendre sa respiration plus rapprochée et il prit une gorgée de rhum. « Elle est plutôt pas mal hein Max ? Damn … je sais que tu as envie d’y fourrer ta langue. Matte-moi ça, elle est presque aussi dure que Rebecca ! » Il avait posé sa main sur son jean, au niveau de son entrecuisse et montrait ainsi dans sa main la forme de son érection.
« Va la faire jouir Max. Ensuite, elle décidera si elle te rend la monnaie de ta pièce, même si … » Damon eut un sourire, s’arrêtant quelques secondes avant de se passer la langue sur les lèvres. « Fucking Storm … ouais j’ai envie de la voir te lecher ! Au moins, je pourrai juger si elle y met autant d’entrain quand c’est une queue. J’espère bien ! » Il regarda la jeune Black, lui faisant un clin d’œil alors qu’elle se levait et se dirigeait vers Anaëlle. Campbell observait son lieutenant alors que son second se mettait à genou, lui faisant un clin d’œil. « Une putain de chienne comme toi n’a même pas un sextoy pour pimenter le tout ? Allons … Anaëlle ! J’espère que oui, sinon tu sais à quoi te serviront tes prochaines expéditions ! »
Mes yeux fixés sur le boss, j’avais légèrement détourné le regard vers la nouvelle arrivante. L’important dans ce petit jeu après tout était que le boss en sorte satisfait non ? Ma réputation? Sérieux c’était ça ma réputation? Ça n’était arriver qu’une seule fois mais je me promis intérieurement de modifier ce que l’on disait de moi à ce sujet, je devrais user de mon sabre peut-être pour la changer question d’élever la frayeur sur certains membres. Il me faudrait retrouver Derek, celui qui avait eu la chance d’être bouffée par ma bouche, question de lui faire comprendre que cela ne lui arriverait plus jamais.
J’avais souri en coin alors qu’il lui avait montré qu’il était bien satisfait de ce qu’il voyait, dure du membre dans son pantalon. Je ne sais pas pourquoi ça me soulagea au moins je ne faisais pas ça pour rien. Aux ordres de Damon, Maxeen vint vers moi poursuivre un travail que j’avais doucement entamé. Je retirai mes doigts doucement, laissant alors toutes la place à cette fameuse femme pour qu’elle se fasse plaisir. J’avais souri en coin alors qu’il me parla du sextoy, Ha ça c’était des joujoux que je ne laissais pas à la vue de tous. Je préférais me les cacher de peur de mes les faires voler ou même souillé. Je sentis finalement la langue de Maxeen se poser dans mon entre-jambe, je reposai mon regard sur le patron en m’imaginant que c’est lui qui faisait le boulot. C’était probablement plus facile pour moi de me laisser aller ainsi et prendre plaisir à ce que je ressentais par la suite.
J’avais resserré mes cuisses contre la tête de Maxeen, ma respiration se faisait de plus en plus courte, je soutenais cependant mon regard sur Damon. Me mordant la lèvre inférieure de temps à autres, cambrant parfois la tête vers l’arrière en signe d’appréciation. Mes orteils sur le bord du bureau se crispait de temps à autres, j’avais posé une main sur la tête de Maxeen tandis que de l’autre je tenais le bureau plus fermement. On pouvait entendre certains bruits de jouissance, discret mais appréciatif, j’avais serré les dents relevant la tête vers le patron.
Bien qu’il s’eût que je n’appréciais pas la compagnie des femmes habituellement il se jouait encore de moi à nouveau. Profitant du spectacle en sirotant son foutu whisky, je ne comprenais pas comment il faisait pour se contrôler et rester à l’écart. Surtout que mon regard se montrait insistante sur lui, était-ce là la punition ? Me faire manger par sa protégée sans profiter ? Après tout c’est lui qui se privait non ?
Le pointant du doigt, j’avais finalement souri en coin avant de lui faire un doigt d’honneur simplement, appréciant comment Maxeen usais de sa langue sur mon intimité finalement. Étais-ce cela qui me contrariais? Peut-être, heureusement il était encore là face à moi, me donnant le petit désir charnel que j’éprouvais en sa personne et qui me permettait de jouir d’avantages plus le temps avançais, mes yeux toujours posés sur lui. Fixe et remplis d’une lueur d’excitation un peu plus démonstrative, qui lui signalais encore de venir finir le travail.
![Tempête et pluies [Ft Damon] [+16] - Page 2 Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif)
![Tempête et pluies [Ft Damon] [+16] - Page 2 Giphy](https://media2.giphy.com/media/J5owEbcJHPSRIAwg1B/giphy.gif)
