Tant qu’il y a de la place pour un, y’en a pour deux ? Ft Anaëlle, Sarah, James
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Sam 11 Juil - 20:47
Tant qu'il y a de la place pour un...
Ft. Damon Campbell, Sarah Wilson et James Hargreaves
James avait plus de couille qu'elle ne l'aurait cru, tirant sur le cadenas qui délimitent l'espace entre les deux pièces venaient d'être rompu et la horde se ruait de plus belle vers nous. J'avais monter les escaliers quatres à quatres. Me retrouvant finalement dans la même pièce que le jeune homme. C'était plutôt ironique, je reprends doucement mon souffle, je plaignais déjà la prude jeune femme qui l'accompagnait et qui allait sans doute se retrouver au main baladeuse du patron. J'avais fermer la porte derrière moi, faisant face à une arme à feu qui me pointait. Je m'avançai doucement anglant la tête, c'était Damon ou le cadenas que tu visais tout à l'heure? Demandais-je un léger rictus au visage, comme si je m'interrogeais sur la façon dont il savait en faire l'usage. Je n'étais pas là pour lui faire combat, je n'avais qu'une chose en tête récupéré le sac, je fronce les sourcils en me demandant si c'était lui ou la demoiselle qui détenait le sac en question, le détaillant de la tête au pied, je pris plaisir a l'observer en même temps. Voyant visiblement que malgré la fermeté dans son regard une certaine lueur de frayeur semblait flotter.
Mon maître ? N'exagère pas quand même c'est mon boss.. quoiqu'en y pensant bien ouais je suis persuadé que c'était le titre qu'il avait en tête au fond de lui. Il se prenait pour le maître de tout. J'imagine qu'il fallait agir comme un trou de cul pour monter si haut en grade et se faire respecter ou plutôt craindre par tout le monde. Je n'étais pas aussi pire et je ne sais pas si j'arriverais un jour à perdre mon entière humanité pour devenir si froide et sans coeur. N'étais-je pas devenu flic pour protéger les gens, le peuple ? Il était loin ce temps !
Écoute Prince charmant, je suis pas là pour te blesser dis-je en levant les mains en l'air un air innocente au visage, malgré mon sabre dans l'une d'elle je désigna la porte derrière qui sembla toquer de plusieurs mordeurs.
Je crois qu'on auras de la compagnie dans moins de 2 minutes, soit on fait équipe ou tu me plombe.. Je te conseil de ne pas me manquer toutefois j'ai un mauvais caractère et je suis très rancunière! Dis-je en esquissant un sourire presque sadique, visiblement je n'étais pas effrayé par son arme, ni par le bruit des rôdeurs en dehors de la pièce. Si tu me laisses en vie je serai peut-être clémente et t'aiderai a retrouver ta douce moitié mais en échange je veux votre sac remplis !
J'avais tendu la main libre vers lui comme pour mettre fin a une négociation et que ce serait une entente positive après tout. Il avait quoi a perdre ? Sa donzelle, sa propre vie ou des armes. Pour moi le choix était plutôt simple. La porte se fracassait lentement laissant passer un bras a travers qui s'agitait dans tout les sens pour essayer d'attrapper n'importe quoi.
Lancé de dés:
1- J'enfonce mon sabre dans l'embrasure tuant le rôdeur qui se pointe devant, a tour de rôle, ignorant James pour le moment.
2-D'un geste imprévisible je tente de désarmer James et de lui enlever le revolver des mains, style technique policière avant de lui mettre mon sabre sous la gorge. Offrant quelques oeillades aux rôdeurs qui continue de fracasser la porte.
3- La porte se défonce sous le poids des mordeurs et j'entame le combat avec eux, enfonçant mon sabre dans la tête des deux premiers qui se pointe, alors que deux autres entre dans la pièce.
4- Je pousse un classeur en metal devant la porte, barrant une partie de la porte, utilisant mon sabre pour les tuer a travers la porte. Tâchant de trouver une autre issu, incertaine du nombre qui se trouve de l'autre côté.
5- J'ignore James totalement avant de faire front aux zombies qui entre un à la fois au travers de la porte a semi-arrachée, utilisant mon sabre de mon mieu pour en éliminer une bonne partie, le sang giclant sur les murs ainsi que sur nos visages. une bonne dizaine se rue dans la pièce, j'en élimine environ la moitié.
6- Je regarde autour pour trouver une sortie d'urgence, la fenêtre semble le plus propice à une éventuelle évasion. Je signale a James la fenêtre en question avant de tuer le rôdeur de l'autre côté de la porte qui s'inanime en tombant au sol. Une nouvelle main cadavérique fais irruption se déchirant en laissant des lambeaux de peaux sur le bois. Je grimace en reculant.
Je regarde autour pour trouver une sortie d'urgence, la fenêtre semble le plus propice à une éventuelle évasion. Je signale a James la fenêtre en question avant de tuer le rôdeur de l'autre côté de la porte qui s'inanime en tombant au sol. Une nouvelle main cadavérique fait irruption se déchirant en laissant des lambeaux de peaux sur le bois. Je grimace en reculant doucement. Observant par la fenêtre incertaine de pouvoir vraiment sortir par là... Le rebord de la fenêtre peut nous permettre de monter plus haut cependant.
Soit on monte sur le toit ou on essaie de sauter.. Je te laisse passer avec plaisir si tu sautes, je pourrai voir qu'elle résultat cela pourrait donner. Je propose de monter sur le cadrage et tu pourras t'agripper à la rambarde ensuite. Je regardais derrière a nouveau alors que plus d'un bras se faisait voir dans le trou de la porte. Elle allait lâcher il ne fallait plus attendre.
Dernière édition par Anaëlle Strom le Sam 11 Juil - 21:01, édité 2 fois
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Mer 15 Juil - 12:17
Tant qu’il y a de la place pour un, y’en a pour deux ?
Damon, Anaëlle, Sarah et James
Obliger Anaëlle à faire plaisir au jeune homme pour lui-même profiter de la douceur de la jeune femme en face de lui ? Damon n’y voyait aucun inconvénient, après tout, il était le leader des Scabreux, et il fallait en tenir une certaine couche pour être à la tête de cette armée. Mais le jeune homme ne semblait pas être prêteur, et Damon avait un petit sourire en coin. Tant mieux, si la proie était trop docile, ce n’était pas amusant ! Autant que tout se fasse dans les cris, la sueur, le sang et la luxure ! Puis le gamin avait de la réparti, il était vrai que le Fort était connu pour ses nombreux cris, et ce n’étaient pas ceux des fantômes qui hantaient l’endroit, plus ceux des femmes et des hommes qui prenaient soit leur pied, soit qui étaient torturés parce que leur volonté avait failli. Malheureusement ce petit moment si agréable était en train de virer à la catastrophe, Anaëlle et Damon voyaient leurs proies se défaire de leur emprise, s’en aller dans les étages malgré la mise en garde du leader qui leur affirmait que s’ils ne laissaient pas le sac et s’ils ne coopéraient pas, ils allaient vivre des heures douloureuses avant de rejoindre les édentés qui étaient à la porte. Alors, Campbell avait laissé Rebecca heurter les barreaux du poste de police, attirant ces créatures de la mort dont les râles se faisaient plus proche et oppressant alors que le brun le traitait de fou ce qui le fit rire. « Tu n’as même pas idée … » Et le jeune s’était tourné vers la fille, les morts arrivaient et Damon avait fait signe à Anaëlle de s’occuper de ce putain de sac. Campbell était en train de rire lorsqu’il vit James pointer son arme dans leur direction, et le visage de Damon changea. La colère était bien présente, une colère froide alors qu’il pinçait les ailettes de son nez. « Baisse ça gamin. » Mais le coup de feu était parti, visant le cadenas et Damon fut même surpris de l’audace, observant les morts se rapprocher sans voir que James avait levé une fois de plus son arme, et avait tiré dans sa direction. La balle lui effleura l’épaule, abimant sa veste ce qui lui fit pousser un cri de haine alors qu’il mettait sa main sur son épaule et observait Anaëlle. « Rattrape moi ce petit enculé ! Je vais lui faire bouffer son flingue de merde ! » Il avait pointé les marches avec sa batte avant de se redresser, et d’un revers puissant, il avait dégommé trois morts.
Damon montait les escaliers en reculant, repoussant les édentés qui se rapprochaient de lui, son visage se maculant petit à petit de sang pourri, une lueur sauvage dans le regard. Des râles se faisaient déjà entendre dans l’étage, signe qu’une autre porte était peut-être ouverte ou que l’agitation avait « réveillé » quelques morts trop endormi se trouvant déjà dans le poste de police. Il avait entendu son lieutenant fermer la porte d’une pièce, se retrouvant avec James, et en passant Damon avait prit un mort par la tête, lui éclatant contre la porte. L’ancien militaire reculait, avant d’actionner une clenche, entrant dans une autre pièce, et refermant rapidement la porte pour voir les assaillants passer devant la vitre à travers les stores vénitiens. Il inspira doucement, appuyant sur la blessure que lui avait faite l’arme. « Sale petit fils de …[b] » pourtant il rigolait, la tête contre la porte, avant d’ouvrir les yeux et de voir une ombre un peu plus loin. Damon leva ses sourcils, comme amusé, se passant le bout de la langue sur les lèvres alors qu’il relevait Rebecca en observant la frêle silhouette. « [b]Merde … c’est Noel avant l’heure ! Alors, qu’est ce que la si sexy et jolie Mère Noel m’a apporté dans sa hotte ? Damn … j’espère que les habits difformes sont pour cacher la belle lingerie … sinon ton petit ami est vraiment un trou du cul s’il ne t’a pas trouvé les plus beaux sous vêtements. » Pauvre Sarah Wilson en face du méchant Damon Campbell.
Tant qu’il y a de la place pour un, y’en a pour deux ?
Sarah , Anaëlle, Damon et James
Il était monté à l’étage, pensant retrouver Sarah à qui il avait donné le sac sans savoir qu’elle l’avait lâché en pensant qu’il voulait le garder sur lui. En faite, il avait pensé que son amie avait plus de chance que lui de s’en sortir, de quitter le poste de police pour l’attendre sur la plage comme ils en avaient convenu, mais à présent il ne savait pas où elle se trouvait. Non, à présent il était dans une pièce, et face à lui se trouvait bien une femme, mais pas celle qu’il aurait voulu voir, juste la jeune Anaëlle. James gardait l’arme levée, la voyant fermer la pièce, les bloquant de l’arrivée des morts alors qu’elle lui demandait s’il avait vraiment voulu avoir le cadenas ou s’il avait visé Damon. « La première le cadenas, la seconde ton maitre. Et je n’ai pas loupé une seule fois. Comme on dit, jamais deux sans trois, donc n’approche pas où je te vise la tête. » Lui qui était pourtant contre la violence était résolu à devoir l’utiliser si jamais la jeune femme devenait menaçante, bien qu’en l’instant la menace était plus dans les escaliers. La brune le regardait de haut en bas, et il se demanda même si elle ne profitait pas un peu de l’occasion pour se rincer l’oeil ce qui le fit froncer légèrement les sourcils, se demandant si c’était là un trait de caractère de tout son groupe que de considérer les autres comme des bouts de viandes. « Pourtant je n’ai jamais vu de « boss » parler ainsi à ses employés. Plus un maitre à ses chiens. Tu es sûre qu’il ne se considère pas comme tel ? »
Mais Anaëlle semblait abandonner son attitude agressive, levant les mains bien que tenant son sabre et James l’écouta, reculant quand même d’un pas pour être le plus loin possible tout en l’écoutant parler. Le jeune homme l’écoutait parler, lui dire qu’elle ne lui voulait pas de mal, qu’elle l’aiderait même à retrouver Sarah mais qu’ils allaient devoir s’entraider pour ne pas être parmi les morts d’ici quelques minutes et James eut un petit rire. « Le sac ? Mais bordel … il y a des tonnes d’armes, et ce qui vous intéresse, c’est un malheureux petit sac contenant quelques munitions ? Puis … tu vois bien que je ne l’ai pas. » James lui fit signe de regarder autour de lui, il n’y avait aucune trace du sac. Elle s’était trompée de cible en le poursuivant, mais voilà qui avait quelque chose de jouissif. « Puis si ton boss comme tu veux l’appeler te dis de nous tuer, je ne pense pas que tu te défileras. Alors, ne fais pas de vaines promesses. »
Derrière la jeune Strom la porte était en train de céder, laissant apercevoir une main de délabré, et James vit que la confiance qu’elle affichait depuis le début était en train de s’estomper, son regard cherchant une issu de secours alors que ses yeux se posaient sur une fenêtre. Hargreaves observa lui aussi cette potentielle sortie de secours tandis qu’Anaëlle tuait le rodeur qui voulait entrer, mais que d’autres arrivaient déjà. Il détestait se l’avouer, mais elle semblait avoir raison, et James fronça légèrement les sourcils. « Pas d’entourloupe d’accord ? » Ils allaient devoir coopérer. Rapidement, il ouvrit la fenêtre de l’étage avant de lui faire signe. « Le toit est trop haut, il va falloir sauter. Il y a une voiture un peu plus bas. » James l’observa avant de pointer son arme vers la porte. « Ou tu peux tenter de t’accrocher à la cornière, mais dans ce cas là tu prends le risque d’une chute en arrière. Vas-y, je te couvre. » Il enleva la sécurité du pistolet, prêt à tirer sur le premier mort entrant dans la pièce en attendant que la brune se décide.
Tant qu’il y a de la place pour un, y’en a pour deux ?
Damon, Anaëlle, Sarah et James
Il allait le faire payer au gamin. Cet enfoiré l’avait eu à l’épaule, et heureusement que la balle n’avait fait qu’effleurer son blouson. Enfoiré de petit connard ! Il allait l’attraper, et le donner en pâture aux anciens prisonniers de l’Île qui y avaient passé pas mal de temps à violer des petits culs comme le sien. Damon avait ordonné à Anaëlle de le récupérer, de le faire prisonnier, il n’avait qu’une idée en tête le faire souffrir ! Et quoi de mieux que de tester son attachement à la jeune femme qui l’accompagnait ? Il l’avait bien vu tenter de la protéger, il l’avait vu se placer devant la jeune Sarah, lui donner le sac plein d’armes qu’il avait envie de récupérer pour les Scabreux. Ses lieutenants avaient échoué, Anaëlle en avait « payé » le prix la veille, donc il ne devait pas se montrer moins bon qu’eux, de plus c’était un ancien militaire. Après quelques pas, passant à tabac quelques uns des édentés qui avaient pu entrer dans le poste de police quand le brun avait fait sauter le cadenas, Damon était arrivé dans une salle obscure dont la seule provenance de lumière venait d’une fenêtre et des stores vénitiens cachant le bureau du couloir où passaient les amoureux du clip de Michael Jackson !
Il riait dans cette salle, parce que même s’il était en colère, merde le gosse avait eu du cran ! Oser lui tirer dessus, c’était une chose qui forçait presque le respect ! Puis James était avec Anaëlle, en tête à tête, donc il ne lui restait plus qu’à récupérer la gamine, chose qui devait être plus simple malgré sa blessure tant elle était frêle. Bingo, le Dieu de la mort était avec lui ! Il était amusé par ce putain de destin comme on l’appelait, il avait en face de lui Sarah. Seule. Damon riait, réellement amusé par ce tour de force, la pointant du bout de sa batte, son petit air pervers et lubrique reprenant sa place sur son visage alors qu’il annonçait l’arrivée de Noël avant l’heure. Il avait vu qu’elle avait été mal à l’aise par ses propos salaces, alors il continuait, espérant réellement que sous ces vêtements difformes se trouvaient un peu de lingeries fines, et il l’écouta lui répondre avec le plus de conviction possible malgré la peur et l’angoisse. « Tu penses que c’est ma nana ? Really? Damn … je savais bien qu’une fois qu’on goutait à la queue de Damon on en tombait sous le charme, mais merde je pensais pas qu’elle donnait l’impression d’être folle de moi ! String ? Tanga ? Oh non … dis moi que tu ne portes rien ! » Campbell lui souriait, se rapprochant de quelques pas, gardant sa batte relevée devant lui.
Il avait mal à l’épaule parce que le gars de la jolie Sarah lui avait tiré dessus, mais la perspective d’une montée d’adrénaline lui faisait oublier cette douleur. Elle avait le courage d’une lionne, parlant à voix basse, tentant de montrer qu’elle ne rigolait pas, et Damon inspira doucement, satisfait de voir un peu de combativité. L’ancien militaire allait lui dire de ne pas fuir lorsqu’elle amorça un geste pour se reculer, et il se mit à rire. Savait elle que les petites courses ainsi l’excitaient au plus haut point ? Merde, il en devenait presque immédiatement aussi dur que Rebecca !!!! Elle avait poussé un cri, voilà qu’à présent ils étaient tous les deux entourés de rodeurs, et Damon inspira. « Les rodeurs ou Damon ? Oh merde, le dilemme qui se propose à ton esprit ! » Il se mordait la lèvre inférieure, comme si cette idée était la plus réjouissante, parce qu’il savait qu’elle allait tomber dans ses bras pour fuir ! « Little pig, little pig … » Il était le grand méchant loup, allait elle se jeter dans sa gueule ?
Campbell la voyait lutter pour repousser un rodeur, et fut surpris lorsqu’elle lâcha prise pour … passer par la fenêtre. Oui, il leva ses sourcils, avant de rire. « Oh la petite salope … » Il venait de comprendre qu’à présent c’était lui contre les morts, mais son visage montrait de l’amusement. Réellement, les deux jeunes étaient surprenant, peut-être même qu’au final il allait leur laisser la vie sauve. Damon envoya un coup de batte qui décapita un mort, puis un second, envoyant la tête contre la fenêtre. « Home run!!!! » Avant de voir Sarah faire le balancier, et passer par la fenêtre suivi d’une plainte. Damon leva les sourcils, inspirant doucement, oui la chute devait faire mal ! Mais voilà que d’autres morts se présentaient en face de lui, devant la fenêtre, et que derrière la porte venait de céder. Il analysa la situation avant de fermer les yeux. « Voler a toujours été le rêve de tout homme, vous ne pensez pas ? » Damon attacha sa batte à sa cuisse, avant de courir vers les morts, les agrippants, les poussant devant lui, jusqu’à ce qu’il passe accompagné de trois morts par la fenêtre qui explosa à son passage.
Il était arrivé quelques mètres plus bas, les morts ayant amorti sa chute, un seul semblait encore pouvoir mordre et venait claquer des dents vers sa cuisse. Lui s’était retourné sur le dos, le souffle court avant de regarder le rodeur. « La ferme ! » D’un coup de pied, il lui dégomma le crâne avant de se relever péniblement, tenant son épaule, voyant Sarah à quelques pas de lui qui était blessée également. Il avait le souffle court en la regardant, avant de se redresser, passant sa langue sur ses lèvres, observant les deux côtés de la rue. D’un côté une impasse, de l’autre, un grillage assez haut. Parfait. Le leader leva les sourcils avant de la pointer du doigt. « Je pari qu’en haut tu n’as rien, et en bas une culotte trop grande pour toi. » Damon se mordit la lèvre inférieure, avant de déclipser sa batte, la reprenant dans la main, son visage redevenant menaçant.
Tant qu’il y a de la place pour un, y’en a pour deux ?
Damon, Anaëlle, Sarah et James
Abruti ? Voilà un constat bien réducteur lorsqu’on parlait de Damon ! S’il y avait bien une chose qu’il n’était pas, c’était d’être un abruti ! Au contraire, tout ce qu’il faisait était calculer, et malgré son apparence grossière et son air lubrique, Damon avait des moments où il était doux et adorable, dernier vestige de son ancienne vie. Mais l’Île, la mort de sa femme et de sa fille, les épreuves de la vie avaient fait qu’il était devenu en partie comme il était actuellement, peut-être l’un des plus grands antagonistes de Cancun à l’heure actuelle. Selon Sarah, il n’y avait pas de dilemme à avoir, dommage pour elle, il aurait pu se montrer extrêmement doux et agréable ! Mais non, elle avait préféré faire le grand saut, passant par la fenetre alors qu’il s’amusait de la situation. Durant un temps. Cette peste avait laissé la porte ouverte, et il avait été contraint d’abimer Rebecca sur les cranes vides ! Quelques minutes plus tard, c’était à son tour de passer par la fenêtre, faisant une chute d’environ trois mètres soit un étage, heureusement amortie par les cadavres qu’il avait chopé en route avant de s’écraser au sol. Le choc lui avait coupé le souffle, en plus la blessure que ce petit enfoiré de James lui avait faite en tirant l’avait affaibli, et heureusement qu’il ne s’était pas trouvé à portée du dernier dentier ambulant sinon il aurait été bon pour perdre une jambe ou pire !
Le leader des Scabreux s’était redressé en titubant, cherchant à retrouver ses esprits, la petite peste avait dû en profiter pour fuir ! Eh bien non … elle était là, à quelques mètres de lui alors qu’il se relevait péniblement, le souffle court, ses cheveux n’étaient plus aussi bien coiffé que quelques minutes avant mais il s’en fichait bien. Son jean était rapé à quelques endroits, mais il en prendrait un autre dans un boutique ou sur un mort ! En regardant de part et d’autre de lui, son sourire était bien vite revenu : Sarah était prise au piège avec lui. En plus, si lui n’avait pas eu de blessures supplémentaires que cette putain de balle dans l’épaule, il n’en était pas de même pour la jeune femme qui avait le bras cassé, boitillant signe qu’elle avait prit un coup soit à un pied, soit à une hanche. Damon la voyait bien chercher une issue de secours, et amusé par la situation – après tout elle avait tenté de le fuir en sautant par la fenêtre sans se rendre compte qu’elle refermait la cage plus qu’autre chose ! – il avait sourit avant de lui parler de sa culotte, prenant sa batte. « Oh merde tu viens de me donner la réponse ! Sérieux tu les gardes à l’air ? Tu as raison ma grande, c’est mieux pour ton copain pour qu’il te les prenne en main ! » Damon lui fit un clin d’œil avant de faire un moulinet avec sa batte et de la faire s’arrêter sur son épaule intacte. « Malheureusement je n’avais pas de magasin de lingerie, j’aurai bien aimé ! Imagine comme j’aurai pu me rincer l’œil avec des nanas comme toi venant essayer ! »
Le Scabreux eut un léger rire, se rapprochant de Sarah qui reculait pour qu’il ne comble pas la distance avant de voir une casse en plastique qu’elle prit en main avant de tenter de la lancer contre une fenêtre mais en vain. Damon observa la caisse, avant de la regarder, faisant une moue comme s’il était surprit. « Wahou … et tu as trouvé ça toute seule comme idée ? Comme le fait de sauter par la fenêtre ? » Damon rigola, et son visage avait une fois de plus changé, cette fois ci, plus rieur. Plus jeune aussi, alors qu’il regardait la jeune Sarah avant de fermer les yeux et d’hocher négativement sa tête, comme s’il reprenait ses esprits. « Merde gamine … ça aurait été plus simple de collaborer non ? C’est quoi ton prénom ? » Il la regardait droit dans les yeux, et remit Rebecca en place, se rapprochant de Sarah jusqu’à la bloquer.
Il la regardait, penchant son visage d’un côté et d’un autre avant de sourire, se passant le bout de la langue sur les lèvres. « T’as du cran … et ton petit copain aussi. Vous irez loin tous les deux tu sais ? En attendant … » Damon leva sa main, et lui prit le bras. « Laisse moi soigner ça. Le duel n’est pas équitable, et il n’y a pas de gloire à vaincre sans péril. » Le ton était plus doux, et il poussa avec son pied une caisse en bois avant de lui montrer du menton pour qu’elle s’assoit.
Tant qu’il y a de la place pour un, y’en a pour deux ?
Damon, Anaëlle, Sarah et James
Oui, il pouvait être exécrable, mais Damon avait aussi de temps en temps son côté humain qui ressortait. Bien sur, il n’aurait pas dit non si elle lui avait montré ce qui se trouvait sous ses vêtements difformes, et il était même persuadé qu’il aurait pu lui trouver des habits la mettant plus en valeur au Fort, pourquoi pas un petit body noir en dentelle avec des talons hauts pour faire ressortir ses longues jambes fines ? Il ne lui avait pas caché avoir ce petit penchant là, mais quand il l’avait vu tenter de jeter une casse en plastique contre une fenêtre pour fuir avant de crier de douleur, il avait reprit ses esprits. Merde, si jeune et déjà crever ? Elle ne méritait pas ça, son connard de petit ami un peu plus, mais même lui … il s’était défendu avec honneur, c’est ce qui avait rendu l’échange excitant jusqu’à le faire presque bander, mais à présent … à présent il fallait soigner la jeune Sarah alors qu’il lui avait dit que tout aurait été plus simple s’ils avaient collaboré dès le départ. « Ca se voit que tu sais pas encore qui sont les gens qui vivent ici princesse. Tu n’étais pas sur l’Île, tu ne sais donc pas qu’en majorité les gens de Cancun sont d’anciens prisonniers, donc oui, tu aurais du te taire et acquiescer. Et visiblement, tu ne sais pas encore qui sont les leaders de Cancun, ceux qui gèrent ces putains d’anciens violeurs, terroristes, mafieux ou encore pervers. Tu ne sais pas, qui je suis. » Il était Damon Campbell, leader des Scabreux, le groupe le plus instable, celui qui regroupait le plus de violeurs et de pervers sexuels. Même les femmes chez eux aimaient cette luxure là.
Il s’était néanmoins rapproché, jusqu’à la bloquer, la voyant tenter de s’en sortir sans pouvoir le faire. Oh non, elle était prise au piège devant lui, et il lui affirmait qu’elle avait du cran, pour sauter comme elle l’avait fait, il fallait déjà une belle paire de couilles, comme pour faire face aux Scabreux. Damon voyait bien qu’elle doutait qu’avec James ils parviennent à aller loin, tentant de mettre son bras valide en opposition alors qu’il lui prenait le bras blessé, la faisant hurler de douleur sous la surprise. Campbell pencha son visage sur le côté, levant les sourcils, un sourire en coin. « Les rodeurs te manquent autant que tu veux les faire venir si rapidement ? » Il avait un air moqueur, d’ici quelques minutes les rodeurs allaient arriver, heureusement que le grillage était là pour tenir et les séparer du danger. Mais pour combien de temps encore ? Sarah avait les yeux embrumés de larmes, la peur la faisait agir instinctivement, l’écoutant même sans rechigner pour aller s’asseoir sur la caisse alors qu’il regardait le bras blessé. En tant qu’ancien militaire, des blessures, il en avait vu de nombreuses, mais celle-ci ne semblait pas grave au point d’être irréparable. Elle allait devoir se ménager une belle paire de semaines, ensuite, tout reviendrait dans l’ordre. « Tu préfères rester avec le bras tordu ? » A question con, réponse con !
Campbell tâtonnait, cherchant à savoir quel os était cassé et à quel endroit exactement. Par chance, ce n’était pas une fracture ouverte, sinon, elle aurait eu bien plus de mal à s’en sortir. Surement même que mis à part Howell, personne n’aurait rien pu faire pour elle. Il souriait, la voyant agacée, énervée, nerveuse, lui demandant ce qu’il voulait tandis qu’il levait son regard vers elle. « Que tu mordes la dedans … » Damon lui avait relevé le bas de son tee-shirt informe, dévoilant un peu son ventre mais à cet instant s’il la reluquait, c’était seulement au niveau de son avant bras. « .. et que tu te souviennes que ma mère était une femme adorable. »
Sans plus de cérémonie, Damon lui fit craquer l’avant bras, remettant les os en place. Elle devait se demander encore pourquoi il avait parlé de sa mère, mais combien de fois à la guerre en faisant ce genre de choses il avait entendu des noms d’oiseaux sur sa pauvre mère ! Autant prévenir que guérir, il espérait que le tissu atténue le cri de Sarah, et pour s’assurer de tout ceci, il l’avait également collée contre son buste, une présence réconfortante aussi dans certains moment, lui caressant les cheveux alors qu’un des morts était déjà contre le grillage tout en reprenant à voix basse. « Allez princesse, ça va aller ! Puis ca ne peut pas être plus douloureux que la première sodomie, si ? »